mardi 25 août 2009

N° 112 - La guerre des Khazars contre les Vikings aura-t-elle lieu ?

C’est la question à un milliard de shekels (ou de couronnes) : Israël va-t-il déclarer la guerre à a Suède ? Les missiles à tête nucléaire hébreux ont-ils une portée suffisante pour atteindre Stockholm ou au moins Malmö ? Si Israël attaque la Suède, se rend-il compte qu’il verra se dresser contre lui des centaines de milliers de combattants vikings, de Reykjavik à Odense et de Kiruna à Trondheim ?Bataille entre Khazars et Vikings (Xème siècle ap. J-C)

C’est que les Vikings, voyez-vous, sont des gens très susceptibles, au moins autant que les Khazars –ce que sont les Ashkénazes qui dirigent Israël, qui sont aussi peu sémites que la queue d’un crocodile. Et il ne fait pas bon leur marcher sur les sabots.
Cela fait longtemps que l’appareil sioniste a les Scandinaves dans le collimateur. À quoi cela est-il du ? Aux lointains souvenirs, inscrits dans les gènes, des affrontements entre Vikings et Khazars du côté de la Volga ? Pas tellement. Plutôt au fait que les Suédois et les Norvégiens ont depuis longtemps adopté une attitude plutôt correcte vis-à-vis de l’entreprise sioniste de colonisation, c’est-à-dire oscillant entre la perplexité et la critique. Ce qui a coûté la vie en 1948 au Comte Folke Bernadotte, assassiné par un commando sioniste, ce dont les Israéliens sont toujours fiers et célèbrent comme un haut fait d’armes. On a même vu l’assassin de l’envoyé spécial de l’ONU se pavaner dans un talk show de la télé israélienne quelques années avant sa mort, et raconter son sinistre méfait, sous les applaudissements et les rires du public enchanté. Et les Suédois, peuple comme institutions, n’ont jamais digéré cet assassinat.
Plus récemment, Tel Aviv avait fait jouer la grosse artillerie contre la ministre des Finances norvégienne, Kristin Halvorsen, qui avait eu le culot de dire dans une interview qu’elle boycottait les produits et services israéliens depuis longtemps. Les sionistes avait fait écrire par Con dolcezza alias Condoleeza Rice une lettre au Premier ministre norvégien pour lui demander de virer la belle Kristin de son gouvernement. Ce que notre bon Viking social-démocrate ne fit évidemment pas.
Et voilà qu’a éclaté il y a 8 jours une nouvelle tempête dans un verre à thé.Récapitulation :
Le 17 août, quotidien social-démocrate du soir Aftonbladet, le journal de plus grande diffusion du royaume, publie un article du journaliste et écrivain Donald Boström dans ses pages culturelles – et non pas d’info – dans lequel celui-ci, à propos de la découverte par le FBI d’un réseau juif de trafic d’organes dans le New Jersey, rapporte ce qu’il a vu dans le nord de la Cisjordanie en 1992 : un jeune lanceur de pierres palestinien est assassiné par des soldats israéliens une nuit, son corps est emporté et remis à la famille 5 jours plus tard, présentant une suture du ventre au menton. La famille soupçonne que des organes ont été prélevés sur lui. (Lire Palestine : "On pille les organes de nos fils"]
Et Boström énumère toute une série de faits convergents accréditant l’hypothèse que, depuis 20 ans, les Israéliens assassinent des Palestiniens pour prélever des organes sur eux. Bien sûr, on n’a pas de preuves de cela, conclut-il, il serait donc temps d’enquêter sérieusement sur cette affaire.
Bref, pas de quoi fouetter un chat juif et des banalités qui sont connues de tout le monde en Palestine.
Dès le lendemain, Tel Aviv se déchaîne et commence à traiter la Suède, sa presse, son gouvernement, son peuple, de tous les noms d’oiseaux antisémites. Le sinistre Adolf Liebermann demande au gouvernement de sévir contre le journal. L’ambassadrice suédoise à Tel Aviv, un peu stressée, présente des excuses dans la presse israélienne – elle dira après coup qu’on a déformé ses propos.
Bref, tempête entre Tel Aviv et Stockholm.
Le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt, qui doit bientôt se rendre en visite en Israël, répond sur son blog aux attaques israéliennes, avec un mélange de fermeté et de timidité, que, dans son pays, règne la liberté de la presse et que le gouvernement ne peut pas intervenir contre celle-ci.
Les sionistes s’entêtent et font monter la sauce, hurlant à la montée de l’antisémitisme en Suède, en Scandinavie, en Europe du Nord, bref partout.
Des petits rigolos sionistes lancent aussitôt une campagne de boycott…d’IKEA en Israël, ce qui provoque quelques haussements de sourcils amusés chez nos Vikings.
Le journal Aftonbladet a, quant à lui, adopté une attitude exemplaire, et a défendu son journaliste, par la plume de sa rédactrice politique en chef, la belle Helle Klein, qui s’est fendue de plusieurs éditoriaux pour expliquer que Netanyahou, Liebermann et le reste de la bande, avaient besoin de détourner l’attention vu que, depuis leur guerre à Gaza et l’arrivée au pouvoir d’Obama, ils sont plutôt mal en point. (lire son dernier édito en français ici).
Et Helle Klein n’est pas n’importe qui : cette femme de 43 ans n’est pas seulement journaliste mais aussi pasteur de l’Église luthérienne et descendante d’un grand rabbin de Stockholm. Bref, une Sémite selon les critères appliqués à Tel Aviv. Comme l’écrasante majorité des Suédois juifs ou d’origine juive, elle n’est pas sioniste. Le sionisme n’a d’ailleurs jamais vraiment pris en Scandinavie, où les Juifs, qui s’y sont installés à partir du XVIème siècle, venaient d’ailleurs : Europe de l’Est ou du centre et Allemagne. Ils avaient donc déjà une aliya dans leur histoire famiale et ça leur suffisait. Et ceux d’entre eux qui choisirent d’émigrer à nouveau le firent vers les Amériques.
Pour en revenir à l’affaire qui a déclenché le foudres telavivesques : c’est vrai, on n’a pour le moment pas de preuves que les Israéliens ont pratiqué du vol d’organes sur les cadavres de Palestiniens assassinés sur eux et que ces organes auraient été transplantés sur des Israéliens juifs. Mais comment prouver cela ? Par une enquête judiciaire et scientifique. Et qui pourrait faire cette enquête ? la justice israélienne ? Ne rêvons pas. La justice internationale ? Hmmm…La justice palestinienne ? Existe-t-elle seulement ?
Dernière question, à 1 million de shekels : est-ce bien kasher de greffer l’organe d’un goy sur un juif ? Que dit la Torah ? Que disent les rabbins ? Un juif avec un foie ou un rein de goy pourra-t-il ressusciter lorsque l’heure aura sonné ? Grave question.Le Reb Ayman de Kaymanovitz

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !