mardi 29 décembre 2009

N°122-Annus horribilissimus


L’année qui s’achève a été horrible ? Vous n’avez encore rien vu ! 2010 promet d’être encore plus horrible !
Alors que 2009 s’achève, l’Empire, revêtu de ses nouveaux habits, vient de découvrir un nouvel ennemi et d’ouvrir un nouveau front de guerre : le Yémen. Les mères des enfants yéménites déchiquetés par les bombes US pourront se consoler en se disant que c'est un cadeau de fin d'année du Prix Nobel de la Paix.

Dans cet Orient si proche et si lointain, le pharaonicule du Caire n’a rien trouvé de mieux pour commémorer le premier anniversaire de la guerre génocide contre Gaza que d’inviter le Premier sinistre de l’entité innommable. Et de refuser l’accès à Gaza à 1 500 internationaux venus de toute la planète pour apporter leur solidarité aux Gazaouis assiégés et soumis à a mort lente.

Dans l’Occident riche, ça va de plus en plus mal. Ça dégringole de partout. En Italie, 10 000 salariés du groupe ex-Eutelia se battent, dans une indifférence quasi-générale , pour sauver leurs emplois, sacrifiés par des partons-gangsters. Aux USA mêmes, source des maux, le seul secteur en expansion, ce sont les soupes populaires. À Copenhague, les grands pollueurs ont saboté les efforts pour prendre à bras le corps la catastrophe écologique qui nous menace tous.

Je pourrais continuer la liste de tout ce qui ne va pas mais je préfère m’arrêter là.

Il reste des raisons d’espérer : elles se trouvent au sud du Rio Grande, au Venezuela, en Bolivie, en Équateur, au Nicaragua, à Cuba, au Paraguay, dont les peuples et les gouvernements, pour une fois unis, tentent de donner vie au vieux rêve bolivarien de la Patria Grande, et donnent une leçon à toute l’humanité.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à l’année prochaine !

mardi 22 décembre 2009

N°121- Une valeur éducative…nulle


En ces temps de raréfaction et de renchérissement des matières premières, le fer, forgé ou non,  a une valeur telle sur le marché parallèle que cinq jeunes Polonais ont eu la drôle d’idée d’aller voler l’inscription surmontant l’entrée principale du camp d’Auschwitz, « Arbeit macht frei ». Aussitôt, tout le monde, du président polonais à Serge Klarsfeld, y est allé de sa déclaration indignée sur cet « attentat contre la mémoire » et 40 000 $ de récompense ont été offerts à qui permettrait de retrouver le panneau. Mais les fins limiers de la police polonaise l’ont retrouvé, découpé en trois morceaux, dès dimanche soir. 5 Polonais, âgés de 30 à 39 ans, ont été interpellés. Ce n’étaient pas des néo-nazis. Simplement des « repris de justice ». Je suis soulagé : je craignais que le panneau ne réapparaisse au « point de passage » d’Eretz, qui verrouille, du côté israélien, l’entrée du ghetto de Gaza, agrémenté de ses traductions en anglais, arabe et hébreu (Work  Makes  Free, العمل يحرر الإنسان  , העבודה  משחררת).





On peut tirer une conclusion de ce fait divers : le musée d’Auschwitz, lieu de visite obligatoire pour tout jeune Israélien sur le point de faire son service militaire, qui a reçu des millions de visiteurs depuis 30 ans, semble avoir une valeur éducative…nulle, en tout cas pour les jeunes Polonais. Cela tiendrait-il à son caractère factice ?

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 1 décembre 2009

N°120-NON aux minarets, OUI aux ventes d'armes : catastrophe culturelle en Suisse-Sic transit gloria helvetiorum

J'écrivais hier: "Pour des raisons d'actualité brûlante, ma chronique hebdomadaire est avancée d'un jour." Aujourd'hui je me dois d'ajouter quelques lignes à cette chronique. D'abord pour faire mon mea culpa: aveuglé par la déferlante médiatique sur le référendum "OUI à l'interdiction des minarets", j'ai laissé échapper un gros détail: ce dimanche 29 novembre, il y a avait DEUX référendums en Suisse. L'autre proposait l'interdiction des ventes d'armes par la Suisse à tout pays étranger. Et là, les électeurs ont voté NON  (à l'interdiction), à...68%. C'est que, voyez-vous, la Suisse vend pour 500 millions d'Euros d'armes par an, à des pays comme le Pakistan et l'Arabie saoudite. Et là, pas question de mettre en danger 100 000 emplois! Donc, conclusion logique: les talibans et autres barbus pourront égorger des touristes suisses...avec des VICTORINOX! (Note ajoutée le mardi 1/12/2009-AEK)
Cette image, intitulée « Minaret transperçant la Suisse de l’acier mou » (sic), je l’ai trouvée sur le blog d’un Crétin des Alpes que je ne prendrai pas la peine de nommer.
Ainsi donc, le « peuple suisse » (c’est quoi, ça ?) a dit NON à 57,50%, en une votation démocratique, à l’érection de minarets sur la terre de Guillaume Tell, en mettant le bulletin OUI (à l’interdiction) dans l’urne, dimanche 29 Novembre 2009.Il n’a voulu écouter ni son président, ni son Conseil fédéral (gouvernement), ni sa conférence des évêques catholiques, ni la plupart de ses partis politiques et organisations de défense des droits humains, qui avaient tous appelé à voter NON. Il s’est contrefoutu de ce que ce référendum était contraire à la Constitution helvétique et aux conventions internationales sur les droits humains. Il faut dire que les fachos qui avaient pris l’initiative de ce référendum avaient fait très fort. Regardez donc leur affiche infâme, que dis-je, scélérate, que dis-je, immonde (à gauche) et la réponse (au milieu et à droite) :


mardi 17 novembre 2009

N°119-L’Europe à 28 : Angie et Bibi fusionnent



 « Israël, permettez-moi de le dire, est un membre de l'Union européenne sans être membre de ses institutions. Il est partie prenante à tous les programmes de l'Europe des 27, notamment dans les domaines de la recherche et de la technologie. Aucun pays hors du continent n'a le type de relations qu'Israël entretient avec l'Union européenne. Je ne vois pas le président de la Croatie ici. Mais je dois vous dire, puisqu'il n'est pas là - et il est pourtant candidat à l'entrée dans l'Union européenne -, que votre relation avec l'Union européenne est plus forte que celle de la Croatie. Ne le lui répétez-pas… »  
Pour illustrer ces phrases historiques prononcées le 21 octobre 2009 à Jérusalem par Javier Solana, « ministre » des Affaires étrangères de l’Union européenne, devant un parterre de personnalités israélienne, voici une information qui n’a pas fait la Une des médias :
À l’occasion du 20ème anniversaire de la délocalisation du Mur de Berlin, le gouvernement israélien et le gouvernement allemand tiendront une réunion commune de cabinet le 30 novembre à Berlin, dans l’enceinte du Reichstag, le Parlement du Reich allemand, dont l’incendie, dans la nuit du 27 au 28 février 1933, avait donné le signal de la répression massive contre la gauche allemande, communistes et socialistes en tête. Cette réunion des cabinets, présidée par Angela Merkel et Benjamin Netanyahou, fait suite à une première réunion, en mars 2008, à Jérusalem. Elle sera suivie de beaucoup d’autres.
La fusion est en marche !


Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 13 octobre 2009

N°117- L’eau-de-vie norvégienne : un verre ça va, deux verres ça va, trois verres, bonjour Obama !

Est-ce que c’est une blague ? Un canular ? Une légende urbaine ?
Non, c’est la vérité vraie, incroyable, mais vraie : Barack Obama vient de se voir décerner le Prix Nobel de la Paix. Pincez-moi, pour me convaincre que je ne fais pas un mauvais rêve.
Kissinger, tout criminel de guerre qu'il était, avait quand même signé un accord de paix avec les Vietnamiens, lui. Mais Barack Obama, où donc c'est-y qu'il a fait la paix, lui ?
En Irak ?
En Afghanistan ?
En Palestine ?
Au Sri Lanka ?
Au Soudan ?
Au Congo ?
Au Honduras ?
En Colombie ?
En Alabama ?
En Alaska ?
Au Liechtenstein ?

Les Israéliens avaient inventé le Syndrome de Stress Pré-traumatique, consistant à mener des guerres d’agression à tendance exterminatrice pour prévenir l’Holocauste dont les méchants Arabes sont censés les menacer, ce qui les stresse énormément et les oblige à balancer du phosphore et autres calmants à l’uranium appauvri sur des populations désarmées.

Le Comité norvégien du prix Nobel de la Paix vient d’inventer le Prix de la paix anticipatoire – les esprits chagrins disent « prématuré » - ou virtuel. Maintenant qu’il a le Prix, il va être obligé de faire la paix, par force, madame Michu. C’est aussi simple que cela. Il suffisait d’y penser.

Je soupçonne fort les 5 Norvégiens, Thorbjørn Jagland, Kaci Kullmann Five, Sissel Marie Rønbeck, Inger-Marie Ytterhorn et Ågot Valle d’avoir trop forcé sur la «Norsk Akevitt/Norsk Akvavit/Norsk Aquavit/Norwegian Aquavit» (comme la définit la nomenclature de l’Union européenne), en d’autres termes l’eau-de-vie norvégienne, lorsqu’ils ont pris leur décision. Et tout un chacun sait que l'Akvavit, c'est traître : ça vous fait perdre la boule.

Ou alors ce sont tout simplement des situationnistes infiltrés au Storting, le Parlement norvégien. Mais que peut-on attendre d’une institution qui s’appelle littéralement le Gros Machin ?

Quand à l’heureux lauréat du Prix Nobel, il sait ce qu’il lui reste à faire :
15 octobre : retrait d’Afghanistan
1er novembre : fermeture de Guantánamo
15 novembre : retrait d’Irak
1er décembre : Ultimatum à Israël pour la levée du blocus de Gaza
10 décembre : remise du prix à Oslo.

Allez, je retourne me coucher pour pouvoir continuer à rêver.


Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

Grande nouvelle: cet article a été traduit en chinois, par l'amie Lili Wang, du réseau de traducteurs TLAXCALA : 不要滥饮挪威白酒

mardi 29 septembre 2009

N°116-Le dernier Dadis Show à Conakry : 157 morts


Cette photo, prise à Conakry le 28 septembre 2009, nous dit à peu près tout sur le rapport Nord-Sud. les 4 policiers qui arrêtent un manifestant sont vêtus de bric et de broc. L'un d'eux porte une salopette bleue défraîchie avec l'inscription POLIZEI, c'est-à-dire police en allemand. Sans doute un signe de la "générosité" de l'Europe riche, qui est prête à tout pour pouvoir continuer à s'approvisionner à vil prix en bauxite de Guinée. La Guinée de Sékou Touré avait reçu un don fraternel de brise-glaces de l'Union soviétique. La Guinée post-moderne ne reçoit que ce qu'elle mérite.



Même diversité d'accoutrements des "forces de l'ordre" dans cette autre scène du lundi 28 septembre.



Au moins 157 morts par balles, un millier de blessés, des femmes violées : Conakry, capitale de la Guinée a connu le 28 septembre un lundi noir. Plusieurs dizaines de milliers de manifestants s’étaient rassemblés dans le plus grand stade de Conakry pour dire leur opposition à l'éventuelle candidature du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, à l’élection présidentielle prévue en janvier 2010. Le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir en janvier, suite à la mort du président-dictateur Lansana Conté. Depuis, Captain Dadis défraie la chronique avec ses prestations ubuesques.Je vous en présente quelques-unes, qui circulent dans toute l’Afrique sous le nom de « Dadis Show ». Elles se passent de commentaire.

Tout d’abord, une interview surréaliste de Captain Dadis par RFI suite au massacre de Conakry.



Best Off des Dadis Shows

« Je suis beaucoup gêné avec les civils »



Captain Dadis humilie l'ambassadeur de Russie


"Nous sommes des révolutionnaires progressistes": Monologue du Captain


Et le meilleur pour la fin !


Conakry, mercredi 10 juin 2009 : Captain Dadis interrompt au cours d’une rencontre publique l’ambassadeur d’Allemagne, Karl Prinz, qui avait eu le malheur de faire part des doutes de l’Union européenne sur la « démocratie » guinéenne, et lui fait la leçon, dans un mélange de français et d’allemand (qu’il a appris au cours de ses stages de parachutiste). Une scène d’anthologie.







Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 22 septembre 2009

N°115- Opération Endlösung

Les SRAEK* sont en mesure de vous révéler ce qui suit :
Dimanche dernier 20 septembre 2009, une réunion confidentielle de très haut niveau s’est déroulée dans une villa cossue et discrète de la banlieue la plus chic de Tel Aviv. Douze hommes participaient à cette réunion :
Bibi Netanyahou, Premier ministre, ministre de la Stratégie économique, ministre des Retraités, ses deux vice-Premiers ministres Silvan Shalom, ministre du développement du Néguev et de la Galilée, ministre du Développement régional et Moshe Ya'alon, ministre des Affaires stratégiques, son Premier ministre adjoint Ehud Barak, ministre de la Défense, et son ministre adjoint Matan Vilnai, son Premier ministre adjoint Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères, son Premier ministre adjoint Dan Meridor, ministre des Renseignements et de l’Énergie atomique, son ministre des Finances Yuval Steinitz, son ministre de l’Information et de la Diaspora Yuli-Yoel Edelstein, ainsi que Meir Dagan, chef du Mossad, Yuval Diskin, chef du Shabak et Amos Yadin, chef du Aman.
La réunion a été consacrée à la dernière mise a point de l’Opération Endlösung (Solution finale), qui démarrera immédiatement.
Objectif de cette opération : neutraliser définitivement les Mauvais Juifs et les amener à faire amende honorable en reconnaissant le droit d’Israël à se défendre contre ses ennemis par tous les moyens jugés nécessaires.
Motivations : le Premier ministre a obtenu un consensus total sur la nécessité vitale pour Israël de mettre un terme définitif à la campagne menée par les Mauvais Juifs à travers le monde contre l’État d’Israël, qui met cet État en danger de mort, le privant de l’appui stratégique des Juifs de la diaspora. La goutte d’eau qui a fait déborder le base, a dit Netanyahou, a été le rapport sur la glorieuse opération Plomb Durci signé par le traître Goldstein, lequel prétend s’appeler Goldstone, qui n’est qu’un ramassis de sornettes arabo-islamo-droitdelhommistes
Moyens de cette opération : enfermer dans le Camp Secret de Rééducation N° 1, enterré dans le désert du Néguev, les 200 principaux Mauvais Juifs de la planète et leur faire signer des déclarations publiques d’allégeance totale à l’État d’Israël, après quoi ils seront libérés. En cas de refus de leur part, ils seront maintenus en DAS (détention administrative spéciale).
Les cibles de l’opération : la moitié de la réunion a été consacrée à examiner la liste de 2000 noms présentée par Meir Dagan, parmi lesquels 200 ont été choisis. En tête de liste figurent les traîtres Goldstein alias Goldstone, Falk et Neve Gordon.
Mandat a été donné aux chefs du Mossad, du Shabak et de Amman pour mobiliser immédiatement 4000 agents opérationnels afin d’exécuter les enlèvements des cibles sur leurs lieux de résidence dans les six semaines qui viennent.
Le ministre des Finances s’est engagé à débloquer un budget extraordinaire secret de 200 millions de dollars pour financer l’opération. Il n’a pas dit où il les trouverait, mais le SRAEK a cru comprendre qu’un contrat avait été passé avec une des grandes familles de la Mafia moldave pour imprimer ces 200 millions de dollars dans une imprimerie secrète située au Birobidjan.
Les participants à la réunion sont tombés d’accord pour ne pas informer le Président Shimon Peres de l’opération avant que celle-ci ait été achevée. « On le garde en réserve pour jouer au con et pleurer sur CNN », a déclaré Netanyahou, suscitant les éclats de rire de l'assistance.

* Services de Renseignement d’Ayman El Kayman
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 15 septembre 2009

N°114 - Honni soit qui MALI pense ou : le Maroc n'est pas l'Iran

Un jour Jeha était assis devant une rôtisserie et aspirait l’air avec un air de satisfaction goulue. Le rôtisseur sortit de son échoppe et demanda : « Que fais-tu, Jeha ? » Celui-ci répondit : « Je me repais des fumets de ta rôtissoire ». « Ah, alors, mon gaillard, il va falloir que tu me paies ». « Bien sûr », répondit Jeha, et sortant de sa poche quelques piécettes, il les fit tinter sur le pavé : « Voilà, je pense que le son de mes pièces est le bon prix pour l’odeur de tes rôtis »

C’est une de ces infos du genre « incroyable mais vrai » comme seul le royaume enchanté du roitelet noceur et milliardaire – mais oui, vous savez bien de qui je veux parler, le pote à Djamel Debbouze – peut en livrer :


15 jeunes gens qui s’étaient donné rendez-vous dimanche 13 septembre devant la gare de Mohammedia, au sud de Casablanca, avec l’intention d’aller pique-niquer en forêt, ont été arrêtés par la police bien avant d’avoir pu déballer leurs sandwiches. Ils ont été, dans les heures qui ont suivi, condamnés à des peines allant d’un mois à douze mois de prison ferme, en application de l’article 222 du Code pénal marocain, qui interdit "le non-res­pect du jeûne par les Mu­sul­mans sous peine de trois mois d'in­car­­ra­tion".

Le Conseil des Oulémas a commenté cette « ten­ta­tive de rup­ture pu­blique du jeûne par un groupe d'agi­ta­teurs, en vio­la­tion de l'un des pi­liers de l'Islam, ar­guant que cela s'ins­crit dans le cadre de l'exer­cice des li­ber­tés in­di­vi­duelles », et mis en garde contre " les ré­per­cus­sions de ces actes sur la vie de la oumma".

Ainsi donc, une quinzaine de sandwiches tirés du sac en plein jour durant le Ramadan mettrait en danger la vie, la sécurité et la sérénité d’un miliard et demi de Musulmans. Eh ben, dis donc, elle est mal barrée, la Oumma, dans ce cas!!!...

On croit rêver.

Ainsi donc, le royaumelet voudrait faire concurrence à la Pétrosaoudie et transformerait subrepticement sa police – qui, comme tout le monde le sait, est composée des meilleurs Musulmans de la planète – en police religieuse.

Mais alors, les démocrates, les laïcards, les défenseurs de la veuve et de l’orphelin afghans, gazaouis, iraquiens et cachemiris opprimés par de sméchnats barbus, vous qui êtes prêts à donner le prix Nobel à toute Musulmane arborant string et minijupe au nom de la liberté, où êtes-vous, où sont vos lettres ouvertes, vos pétitions, vos rassemblements devant les ambassades et consulats du Maroc ?

Et que fait donc Miss Rama Yade ? (Oh pardon, j’oubliais qu’elle n’est plus secrétaire d’État aux droits de l’homme mais aux Sports ; ça ne fait rien, elle pourrait militer pour faire reconnaître comme nouvelle discipline olympique la course de fond de non-jeûneurs poursuivis par la police).

Je ne vous entends pas. Quoi ? Qu’est-ce que vous grommelez ? Quoi ? Que le Maroc, ça n’est pas l’Iran ? Ah bon ? Que le Roi est notre ami ? Ah bon. Je crois que je comprends.

Pourtant le MALI, Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles, a tout pour vous plaire : d’abord il est dirigé par deux femmes modernes, Zineb Razhoui et Betty Lachgar. Ensuite, il a à première vue tout l‘air d’être un groupe de défense de la sacro-sainte laïcité comme vous les aimez. Mais bon, il n’a pas l’air de susciter votre enthousiasme. Et à seconde vue, on croit comprendre pourquoi.

Peut-être est-ce parce qu’il déclare ne pas être « un groupe anti-islam », mais être « pour la liberté de culte, et si nous revendiquons la suppression d’un article liberticide du code pénal (art.222), nous sommes également solidaires des citoyennes tunisiennes qui se font lyncher pour avoir mis le hijab, ou des Tunisiens qu’on harcèle sur le chemin de la mosquée… »

Décidément, ces dames, Zineb et Betty, n’ont pas compris comment il fallait s’y prendre pour devenir des martyres riches et célèbres dans la république enchantée des droits de l’homme. Il ne fallait pas annoncer que vous alliez sandwicher en forêt, mais que vous alliez faire un strip-tease devant la Mosquée Hassan II à l’heure de la grande prière ! Peut-être alors l’OTAN vous aurait-il apporté un appui aérien, avec la bénédiction des redekersifaouiphilippevalglucksmannhenrilevygeertdewildershayyanhirsiali !!!

Ceci dit, imaginez que ces 15 jeunes gens auraient été des habitants de Téhéran et non pas de Casablanca et qu’ils aient subi la moitié du quart du sort subi par nos MALIstes : ça aurait fait l’ouverture de tous les journaux télévisés, de CNN à France24, pendant au moins 48 heures, et les déclarations de condamnation auraient fusé de toutes les capitales du monde libre. Mais bon, les MALIstes ne sont que de vulgaires sujets de SM M6. Donc, silence radio. Circulez, ya rien à voir, rien à bouffer, rien à espérer.

Dans ce royaumelet-là, c'est Ramadan 365 jours par an. Un drôle de Ramadan, sans Nuit du destin...


Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 8 septembre 2009

N°113- Bingo pour Big Ben, alias Baby Zeus, alias Ubu Fils, roi du Bongoland

Ainsi donc, le Gabon a un nouveau roi, fils du défunt monarque. Mais comme cette monarchie se veut républicaine, le roi, pour être proclamé, a du se plier à l’épreuve des élections démocratiques, qu’il a remporté, haut la main, mais en y mettant le prix : il a, pour ces élections, dépensé la bagatelle de 900 millions d’Euros. Pour un pays de 1 million et demi d’habitants, dont 800 000 électeurs inscrits – mais seulement 140 000 ont voté pour lui - ça revient assez cher de l’électeur.
Mais rassurez-vous, Bongo Bis, alias Baby Zeus, alias Monsieur Fils ou Ubu Fils, a les moyens de ses ambitions, vu que les royalties du pétrole, du manganèse, du bois, vont directement dans ses comptes bancaires et dans ceux de ses frères et sœurs.
Bref, Ali Ben Bongo, fils aîné d’Omar Bongo Odimba, qui passa l’arme à gauche en juin dernier après une petite présidence inamovible de 42 ans, vient de prendre la succession dynastico-démocratique de son papa, suivant ainsi l’exemple de Faure Gnassingbé au Togo, de Joseph-Désiré Kabila au Congo, et donnant des idées aux rejetons des divers présidents-z’avie et autres aspirants-empereurs aux quatre coins du continent-martyr.

Baby Zeus avait été programmé dès son jeune âge pour la succession, même s’il aurait préféré suivre les traces de sa maman Joséphine alias Patience, qui pousse la chansonnette du côté de Los Angeles. Après son collège protestant dans les Cévennes, puis le Collège Sainte-Croix de Neuilly et la fac de Droit à Paris, Alain-Bernard (ses prénoms de baptême ; il n’est devenu Ali Ben que suite à la conversion à l’islam pétrolier de Papa Albert-Bernard, devenu El Hadj Omar au milieu des années 70) se lance dans une carrière éphémère de crooner, qu’il laisse rapidement tomber pour entrer au cabinet de Papa, qui le fait bientôt ministre, une fois, puis deux. Comme toute la tribu Bongo, Ali vit sur un grand pied. Et quand il met à terre à Paris, c’est pour une modeste mansarde de l’Avenue Foch, dans le garage de laquelle l’attendent deux Ferrari.

L’année dernière, Robert Bourgi, le Jacques Foccart de Sarkozy, l’a présenté officiellement à l’Élysée, ce qui était une manière de signifier aux Gabonais que le patron avait choisi le successeur de leur Père Ubu Père. Comme le disait Bourgi lui-même (qui parle de lui-même à la troisième personne) : « Au Gabon, la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l'électeur le comprendra. »
Et bien non, l’électeur n’a pas compris et les gentils Gabonais se sont fâchés. Et Total a du évacuer vite fait bien fait ses employés blancs de Port-Gentil devenu Port-Méchant. Port-Gentil, comme Pointe-Noire au Congo, est une sorte de concession franco-pétrolière extraterritoriale, où la loi est faite par Total, qui a pris la suite d’ELF en fusionnant avec elle et avec Fina.
Pauvres Gabonais ! Ils vivent dans un pays riche et sous-peuplé qui pourrait être un paradis sur terre. Mais la France d’en haut n’en a pas voulu ainsi et la richesse pétrolière s’est, ici comme ailleurs, transformée en malédiction, faisant du Gabon une sorte d’émirat où les paysans ont presque totalement disparu (il n’en reste plus que 25 000) et où il vaut mieux fermer sa gueule si on veut faire de vieux os. Un émirat qui bat un curieux record mondial : celui de la consommation de champagne. À croire que les émirs et leurs épouses en remplissent leurs piscines et leurs baignoires. Prions donc pour qu’ils s’y noyent.

Ubu Fils vu par Damien Glez (Burkina Faso)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 25 août 2009

N° 112 - La guerre des Khazars contre les Vikings aura-t-elle lieu ?

C’est la question à un milliard de shekels (ou de couronnes) : Israël va-t-il déclarer la guerre à a Suède ? Les missiles à tête nucléaire hébreux ont-ils une portée suffisante pour atteindre Stockholm ou au moins Malmö ? Si Israël attaque la Suède, se rend-il compte qu’il verra se dresser contre lui des centaines de milliers de combattants vikings, de Reykjavik à Odense et de Kiruna à Trondheim ?Bataille entre Khazars et Vikings (Xème siècle ap. J-C)

C’est que les Vikings, voyez-vous, sont des gens très susceptibles, au moins autant que les Khazars –ce que sont les Ashkénazes qui dirigent Israël, qui sont aussi peu sémites que la queue d’un crocodile. Et il ne fait pas bon leur marcher sur les sabots.
Cela fait longtemps que l’appareil sioniste a les Scandinaves dans le collimateur. À quoi cela est-il du ? Aux lointains souvenirs, inscrits dans les gènes, des affrontements entre Vikings et Khazars du côté de la Volga ? Pas tellement. Plutôt au fait que les Suédois et les Norvégiens ont depuis longtemps adopté une attitude plutôt correcte vis-à-vis de l’entreprise sioniste de colonisation, c’est-à-dire oscillant entre la perplexité et la critique. Ce qui a coûté la vie en 1948 au Comte Folke Bernadotte, assassiné par un commando sioniste, ce dont les Israéliens sont toujours fiers et célèbrent comme un haut fait d’armes. On a même vu l’assassin de l’envoyé spécial de l’ONU se pavaner dans un talk show de la télé israélienne quelques années avant sa mort, et raconter son sinistre méfait, sous les applaudissements et les rires du public enchanté. Et les Suédois, peuple comme institutions, n’ont jamais digéré cet assassinat.
Plus récemment, Tel Aviv avait fait jouer la grosse artillerie contre la ministre des Finances norvégienne, Kristin Halvorsen, qui avait eu le culot de dire dans une interview qu’elle boycottait les produits et services israéliens depuis longtemps. Les sionistes avait fait écrire par Con dolcezza alias Condoleeza Rice une lettre au Premier ministre norvégien pour lui demander de virer la belle Kristin de son gouvernement. Ce que notre bon Viking social-démocrate ne fit évidemment pas.
Et voilà qu’a éclaté il y a 8 jours une nouvelle tempête dans un verre à thé.Récapitulation :
Le 17 août, quotidien social-démocrate du soir Aftonbladet, le journal de plus grande diffusion du royaume, publie un article du journaliste et écrivain Donald Boström dans ses pages culturelles – et non pas d’info – dans lequel celui-ci, à propos de la découverte par le FBI d’un réseau juif de trafic d’organes dans le New Jersey, rapporte ce qu’il a vu dans le nord de la Cisjordanie en 1992 : un jeune lanceur de pierres palestinien est assassiné par des soldats israéliens une nuit, son corps est emporté et remis à la famille 5 jours plus tard, présentant une suture du ventre au menton. La famille soupçonne que des organes ont été prélevés sur lui. (Lire Palestine : "On pille les organes de nos fils"]
Et Boström énumère toute une série de faits convergents accréditant l’hypothèse que, depuis 20 ans, les Israéliens assassinent des Palestiniens pour prélever des organes sur eux. Bien sûr, on n’a pas de preuves de cela, conclut-il, il serait donc temps d’enquêter sérieusement sur cette affaire.
Bref, pas de quoi fouetter un chat juif et des banalités qui sont connues de tout le monde en Palestine.
Dès le lendemain, Tel Aviv se déchaîne et commence à traiter la Suède, sa presse, son gouvernement, son peuple, de tous les noms d’oiseaux antisémites. Le sinistre Adolf Liebermann demande au gouvernement de sévir contre le journal. L’ambassadrice suédoise à Tel Aviv, un peu stressée, présente des excuses dans la presse israélienne – elle dira après coup qu’on a déformé ses propos.
Bref, tempête entre Tel Aviv et Stockholm.
Le ministre des Affaires étrangères Carl Bildt, qui doit bientôt se rendre en visite en Israël, répond sur son blog aux attaques israéliennes, avec un mélange de fermeté et de timidité, que, dans son pays, règne la liberté de la presse et que le gouvernement ne peut pas intervenir contre celle-ci.
Les sionistes s’entêtent et font monter la sauce, hurlant à la montée de l’antisémitisme en Suède, en Scandinavie, en Europe du Nord, bref partout.
Des petits rigolos sionistes lancent aussitôt une campagne de boycott…d’IKEA en Israël, ce qui provoque quelques haussements de sourcils amusés chez nos Vikings.
Le journal Aftonbladet a, quant à lui, adopté une attitude exemplaire, et a défendu son journaliste, par la plume de sa rédactrice politique en chef, la belle Helle Klein, qui s’est fendue de plusieurs éditoriaux pour expliquer que Netanyahou, Liebermann et le reste de la bande, avaient besoin de détourner l’attention vu que, depuis leur guerre à Gaza et l’arrivée au pouvoir d’Obama, ils sont plutôt mal en point. (lire son dernier édito en français ici).
Et Helle Klein n’est pas n’importe qui : cette femme de 43 ans n’est pas seulement journaliste mais aussi pasteur de l’Église luthérienne et descendante d’un grand rabbin de Stockholm. Bref, une Sémite selon les critères appliqués à Tel Aviv. Comme l’écrasante majorité des Suédois juifs ou d’origine juive, elle n’est pas sioniste. Le sionisme n’a d’ailleurs jamais vraiment pris en Scandinavie, où les Juifs, qui s’y sont installés à partir du XVIème siècle, venaient d’ailleurs : Europe de l’Est ou du centre et Allemagne. Ils avaient donc déjà une aliya dans leur histoire famiale et ça leur suffisait. Et ceux d’entre eux qui choisirent d’émigrer à nouveau le firent vers les Amériques.
Pour en revenir à l’affaire qui a déclenché le foudres telavivesques : c’est vrai, on n’a pour le moment pas de preuves que les Israéliens ont pratiqué du vol d’organes sur les cadavres de Palestiniens assassinés sur eux et que ces organes auraient été transplantés sur des Israéliens juifs. Mais comment prouver cela ? Par une enquête judiciaire et scientifique. Et qui pourrait faire cette enquête ? la justice israélienne ? Ne rêvons pas. La justice internationale ? Hmmm…La justice palestinienne ? Existe-t-elle seulement ?
Dernière question, à 1 million de shekels : est-ce bien kasher de greffer l’organe d’un goy sur un juif ? Que dit la Torah ? Que disent les rabbins ? Un juif avec un foie ou un rein de goy pourra-t-il ressusciter lorsque l’heure aura sonné ? Grave question.Le Reb Ayman de Kaymanovitz

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 14 juillet 2009

N°111-Apocalypse Now sur les Champs : la France cachemirisée ?

La guerre a éclaté ce mardi 14 juillet 2009 sur l’Avenue des Champs-Élysées et Place de la Concorde. Les hostilités ont été ouvertes par 400 valeureux guerriers du Régiment d’infanterie de Maratha (Maharashtra) et d’autres détachements des troupes d’élite de l’armée indienne.
Puis le public a eu droit à une attaque d’hélicoptères de combat, au son de la Chevauchée des Walkyries, de Richard Wagner.
Tout ce cirque guerrier s’est passé sous les yeux amusés de Houn Sen, ancien Khmer rouge devenu Premier ministre du Cambodge « démocratique».
Après avoir pris conseil auprès de la police israélienne sur la meilleure manière de mater les émeutes en banlieue, Petit Nicolas a-t-il l’intention de mettre à contribution les soudards indiens pour mater les banlieues françaises, comme ils matent le Cachemire rebelle ?
Et a-t-il l’intention de combattre la prolifération des hidjabs, niqabs et autres burqas avec des petites bombes nucléaires tactiques ?




L'armée indienne côté cour...










...et côté jardin (au Cachemire)




























Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 7 juillet 2009

N°110 - Réapparition d'une espèce en voie d'extinction


C'est la Fondation Diane Fossey qui va être contente: une espèce en voie d'extinction, le Gorilla Gorilla, que l'on croyait disparue après les tentatives d'implantation sur le continent américain des années 1950 à 1980, vient de faire une spectaculaire réapparition à Tegucigalpa, capitale du Honduras, à l'heure de la Grande Messe, le dimanche 28 juin 2009.


Emmenés par leur chef de meute, le général Romeo Orlando Vásquez Velásquez, les gorilles ont capturé le président élu, José Manuel Rosales Zelaya, et l'ont expédié vite fait bien fait au Costa Roca voisin.
Après quoi, ils ont fait introniser "président" un gorille en civil, Roberto Micheletti Baín, que les Honduriens ont aussitôt rebaptisée Pinochetti.
Ces gorilles d'un nouveau genre semblent avoir subi quelques modifications génétiques, dont la principale est le légalisme. Ils veillent bien, en effet, à faire entériner tous leurs actes par le Parlement, la Cour suprême et autres organes légaux. Ce qui a eu comme conséquence principale que leur principal sponsor, la Maison Blanche, hésite toujours, 10 jours plus tard, à qualifier leur baroud d'honneur, de "coup d'État".
Tout le monde n'est cependant pas d'accord avec la désignation de ces individus comme gorilles. Ainsi, dans un communiqué depuis Bujumbura, capitale du Burundi, l'ADGA (Association de Défense des Gorilles Authentiques), apporte les précisions suivantes : "L'ADGA s'élève fermement contre la désignation d'un quelconque hominoïde uniformé hondurien comme gorille. C'est une insulte à l'honneur des Grands Singes Africains. Nous demandons la création d'une commission d'enquête des Nations Unies pour déterminer l'espèce à laquelle appartiennent ces individus. L'ADGA n'exclut pas qu'il s'agisse de vulgaires contrefaçons fabriquées par un studio de Hollywood."
Ayman El Kayman, RSNUPJADD (Rapporteur Spécial des Nations Désunies sur les Parcs Jurassiques et Autres Phénomènes Dinosauriens)
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

Javier Prado, Pérou. Juventud Rebelde, Cuba

mardi 9 juin 2009

N° 109 - Valls à mille temps à minuit moins le quart

En pleine action au congrès de Reims, novembre 2008

Du jeune loup au vieux con, il n’ya qu’un pas. L’exemple le plus actuel et le plus criant de cet adage kaymanesque est le dénommé Manuel Valls, qui pourrait presque être un prototype de ce que les Allemands appelaient la « Jeune Garde du Secrétariat », lorsqu’ils parlaient des Jusos, les jeunes socialistes, lesquels se devaient de flirter avec le marxisme dans une de ses variantes gauchistes dans leurs jeunes années pour ensuite pouvoir devenir de féroces bureaucrates imbus d’eux-mêmes à l’âge mûr.
Sauf que Don Manuel, introduit dans la grande famille des héritiers de Jaurès et de Blum sous le parrainage de Michel Rocard, n’a jamais flirté avec le gauchisme. Membre du Grand Orient de France, dont il dit s’être éloigné, il a même déchiré sa carte de membre de la Ligue des droits de l'homme dès 1982 parce qu'elle s'opposait à l'extradition de militants de l’ETA basque.

Entré au Mouvement des Jeunes Socialistes en 1980, Manuel Valls est le Petit-Bourgeois en chef par excellence, puisqu’il est depuis 2001 le maire de la commune d’Évry, dans l’Essonne, qui s’appela autrefois Évry Petit-Bourg.
Commune qu’il dirige d’une main de fer et qu’il a baptisé en toute modestie « capitale spirituelle » de France, puisqu’elle cumule la plus grande mosquée du pays, la seule cathédrale française construite au XXème siècle et la plus grande pagode bouddhiste d’Europe.
El Senyor Valls s’est construit une solide réputation de chef de file de l’aile droite du parti socialiste (on se demande où est l’aile gauche).
C’est que notre Catalan (il est né à Barcelone en 1962) n’en rate pas une. Et vu qu’il est présent sur tous les médias écrits, radiophoniques et télévisuels au moins trois fois par jour, on n’a que l’embarras du choix pour piocher dans son gigantesque bêtisier. Petit florilège du Valls à mille temps.

Trois temps de Valls
Premier temps

« Belle image de la ville d'Evry… Tu me mets quelques Blancs, quelques Whites, quelques Blancos… »La phrase a été marmonnée, mercredi 10 juin, par Manuel Valls, député-maire socialiste d'Evry (Essonne), alors qu'il était filmé par Direct 8 pour l'émission "Politiquement parlant", parcourant les allées d'une brocante à Evry, et équipé d'un micro-cravate.
Après le reportage, le député socialiste s'explique sur le plateau de Direct 8 : "Evidemment avec les stands qu'il y avait là, [j'avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n'est que cela, (…) ça n'est que cette brocante, alors que j'ai l'idée au fond d'une diversité, d'un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. On peut le dire, ça ? (…)""On a besoin d'un mélange. Ce qui a tué une partie de la République, c'est évidemment la ghettoïsation, la ségrégation territoriale, sociale, ethnique, qui sont une réalité. Un véritable apartheid s'est construit, que les gens bien-pensants voient de temps en temps leur éclater à la figure, comme ça a été le cas en 2005, à l'occasion des émeutes de banlieues", poursuit-il.
Détail piquant : un des deux gardes du corps de Don Manuel est…noir.

Deuxième temps Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a jugé mercredi 10 juin qu'à la suite de l'échec des élections européennes "le mot socialiste ne veut plus rien dire"."Il faut se régénérer. Il faut changer de méthodes. Il faut changer de direction. Il faut changer de génération. Il faut changer de programme. Il faut changer de nom" car "le mot socialiste ne veut plus rien dire", a indiqué Manuel Valls sur i-Télé."C'est minuit moins le quart, là, avant la mort clinique du Parti socialiste", a-t-il affirmé, se disant "un peu fatigué qu'on ne nous écoute pas".
Il a mis en avant l'urgence, selon lui, d'évoluer et également de changer de nom.L'échec du PS, qui n'a obtenu que 16,48% des suffrages le 7 juin, "est peut-être le dernier avertissement" et "si nous ne faisons pas un effort sur nous-mêmes" alors "nous sommes menacés de mort", a ajouté le maire d'Evry (Essonne).
Manuel Valls avait déjà conseillé de changer le nom du parti en juillet 2007, après la défaite de Ségolène Royal à l'élection présidentielle. ««J'attendais ça depuis des années... Je me demandais qui allait enfin le proposer!» s’était félicitée Laurence Parisot, présidente du Medef, l’organisation patronale française.

Troisième temps
Les maires d’Evry et Courcouronnes déplorent le manque de fermeté de certains juges
EVRY, 27 mai 2009 (AFP) - Manuel Valls (PS) et Stéphane Beaudet (UMP), maires d’Evry et Courcouronnes dans l’Essonne, ont déploré mercredi dans une lettre à la Garde des Sceaux le manque de fermeté de certains juges par rapport aux “délinquants multiréitérants*” agissant dans les quartiers populaires.
Dans un courrier, dont copie a été transmise à la presse, les deux élus estiment que les efforts déployés par les divers intervenants dans le cadre des contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) sont “trop souvent mis à mal par des décisions émanant de magistrats du siège”, dont certains selon eux “ignorent (…) trop souvent la réalité des situations que les habitants de nos villes ont à déplorer”.
Selon les deux maires, des “individus interpellés à plusieurs reprises (…) auteurs d’actes délinquants à répétition se voient infliger des mesures qui ne devraient être réservées qu’à des primo-délinquants”. “Certains d’entre eux, précisément identifiés par une grande partie des habitants et ayant déjà été condamnés pour des délits, ne se voient infliger qu’un simple rappel à la loi, alors qu’il s’agit de récidives”, écrivent MM. Valls et Beaudet, qui estiment que “le sentiment de totale impunité - reposant sur une réalité et imprégnant la plupart des mineurs délinquants - annihile ainsi tous les efforts éducatifs et de prévention déployés”.
“Sans remettre en cause le principe, pleinement légitime, de l’indépendance de la magistrature, il importe que celui-ci ne se traduise pas, de fait, par une forme de surdité face aux nouvelles réalités de notre société”, poursuivent-ils.
Les deux élus demandent ainsi à la ministre de “bien vouloir (leur) faire part de propositions concrètes afin que s’amorce rapidement un dialogue absolument nécessaire entre l’ensemble des acteurs de la chaîne pénale”. “Il conviendrait”, estiment-ils, “de réfléchir à une évolution de la formation(…) des magistrats (du siège ndlr) qui, à l’instar de leurs collègues du parquet pourraient tirer grand profit d’un travail d’échange et d’écoute avec tous les acteurs locaux de l’éducation, de la prévention et de la sécurité”.
Evry a connu le 21 mai de violents affrontements entre plusieurs dizaines de jeunes.
*Multiréitérant : personne soupçonnée d’être impliquée dans plusieurs crimes et/ou délits mais pas encore jugée, à ne pas confondre avec multirécidiviste, personne condamnée à plusieurs reprises pour crimes et/ou délits.
On pourrait continuer longtemps comme ça. Rappelons juste pour mémoire :
> Il dit souhaiter « concilier la gauche avec la pensée libérale » et se déclare « clintonien».
> En 2002, il prend position contre un magasin Franprix de sa ville qui avait choisi de ne vendre que des produits hallal.
> En 2005, concernant le référendum sur la Constitution européenne, il commence à défendre le « non », puis, après le référendum interne au PS du 1er décembre 2004 où le « oui » est sorti largement vainqueur à plus de 59 % des voix, il participe à la campagne du PS pour le « oui ». «Manuel, c'est le seul socialiste qui ait réussi cet exploit: perdre deux fois », résume un membre de la direction du PS. « Il disait non quand le parti a dit oui, et il a dit oui quand les Français ont dit non.»
> Il plaide pour un allongement du nombre d'années de cotisation pour fixer l'âge du départ à la retraite et « l'alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime général. »
> Dans son livre Pour en finir avec le vieux socialisme... et être enfin de gauche (sic), il dit « oui aux quotas » d'immigration, approuve l'allongement de la cotisation retraite à 41 ans à condition que l'on imagine un départ « à la carte », selon la pénibilité des carrières, et regrette les « fatwas anti-OGM » et anti-nucléaires.

Bref, on comprend que Nicolas Sarkozy ait essayé de le recruter dans son gouvernement « d’ouverture ». Don Manuel a refusé jusqu’ici car celui qu’on a baptisé « Monsieur Moi-Même » au PS vise la direction du parti (il avait répondu «moi-même» à un journaliste qui l'interrogeait sur les personnalités susceptibles de postuler à la succession de François Hollande).

Le PS n’est pas le Titanic, qui était un paquebot flambant neuf en parfait état de marche qui a eu le malheur de heurter un iceberg. Il s’apparente plutôt à l’Airbus d’Air France, qui a implosé en plein vol entre le Brésil et le Sénégal.
Après la déculottée des élections européennes, le parti connaît sa énième crise d’identité. Celle que Manuel Valls lui propose pourrait s’exprimer par ces trois lettres : PPB. Parti du Peuple Blanc.

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?

En bonus, je vous offre un instant inoubliable du congrès de Reims - qui vit la victoire de Martine Aubry - lorsque Ségolène Royal, sa challengeuse malheureuse, s'essaye à citer Jean Jaurès
http://www.wat.tv/video/segolene-royal-levons-nous-130g7_p6ln_.html

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 2 juin 2009

N°108 - Très Grandes Manœuvres électorales

La soi-disant UDMO*, qui est en fait l’UEAVRMHNU**, vient de trouver une manière originale d’intervenir dans les affaires du monde, en d’autres termes de pratiquer l’ingérence dans les campagnes électorales en cours au Liban (élections législatives du 7 juin), en Iran (élection présidentielle du 12 juin) et en Europe (élections du Parlement européen le 7 juin) : la guerre virtuelle. L’ensemble de la machine de guerre sioniste est engagé toute cette semaine dans des TGM (très grandes manœuvres) visant à entretenir le SSPT (syndrome de stress pré-traumatique***).
Le but déclaré de ces manœuvres est de tester la capacité de riposte israélienne à une attaque aérienne et de missiles. Ni le Hamas ni le Hezbollah ne disposant d’aviation, ou alors ils l’ont bien cachée, une telle attaque ne pourrait évidemment venir que de l’Iran, selon les fous furieux qui gouvernent l’UDMO.

Bon, d’accord, ce n’est pas une « vraie » guerre, c’est seulement une guerre virtuelle, mais quand même, le but est toujours le même : terroriser à la fois la population israélienne, palestinienne, libanaise, iranienne et européenne, sans oublier les Égyptiens, qui accueillent pour la première fois le néo-élu Obama, qui va tenir son grand discours aux Arabes (au grand dépit du palais royal marocain, qui avait lancé une grande campagne de lobbying à Washington pour que le nouveau président US vienne faire son discours aux Arabes à partir du Maroc, recrutant même pour cela le maire de Washington, qui a une lointaine origine marocaine).
Ces TGM sont donc aussi un message envoyé à Obama, au cas où il serait tenté de prendre quelques distances avec Israël.
À propos de guerre virtuelle : vu qu’Israël, ces derniers temps, n’arrive plus à gagner les vraies guerres qu’il mène, au Liban comme à Gaza, peut-être qu’il devrait transformer Tsahal en entreprise de production de videogames, ce qui lui coûterait moins cher et lui rapporterait bien plus.
* Unique démocratie du Moyen-Orient : c’est ce qu’ils disent
** Unique État-atomique-voyou-raciste-membre hostile des Nations unies : depuis l’assassinat du Comte Folke Bernadotte le 17 septembre 1948 jusqu’au bombardement des écoles et dépôts alimentaires des Nations Unies à Gaza en janvier 2009, en passant par le bombardement de Qanaa (Liban) le 18 avril 1996 (105 civils massacrés), Israël est le seul État membre des Nations Unies à s’être livré à des actes de guerre déclarés contre cette organisation.
*** Lire à ce sujet Le syndrome de stress pré-traumatique – Un aperçu de la psychose collective israélienne, par Gilad Atzmon




Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 26 mai 2009

N° 107 - Les 3 K contre les 5 K

Un épisode sanglant de lutte de castes chez les Sikhs apporte de l’eau au moulin des défenseurs autrichiens de l’Occident chrétien
Vienne, 25 mai 2009
L’événement a fait la Une des médias autrichiens et indiens et a déclenché dans le Pendjab indien deux journées d’émeutes qui ont fait deux morts et 1 milliard d’Euros de dégâts : dimanche 24 mai, un commando de Sikhs orthodoxes a attaqué un temple sikh dissident dans le 15ème arrondissement de Vienne, capitale de l’Autriche. Bilan de l’attaque : un mort et une quinzaine de blessés, dont plusieurs dans un état grave. Le mort est Sant Rama Nand, gourou de la secte Dera Sachkhand, communément appelée les Ravi Dassi, du nom du gourou Ravid Dass, qu’ils vénèrent. Cette secte est une des nombreuses sectes qui se sont développées dans la nébuleuse sikhe et regroupe essentiellement des Dalits, des intouchables, auxquels l’orthodoxie sikhe ne laisse qu’une place subalterne et marginale. Les « hérétiques », en général des pauvres, cherchent leur salut auprès de gourous dissidents, en général d’excellents businessmen, dans un mouvement analogue à ceux qui, dans des pays comme le Brésil, voient les pauvres affluer en masse dans les temples des sectes évangéliques.


Jalandhar, Pendjab, 26 mai 2009

Amritsar, Pendjab, 26 mai 2009

Les Sikhs orthodoxes reprochent à ces dissidents de mettre sur un pied d’égalité le fondateur de la religion sikhe et leurs gourous et de ne pas respecter fidèlement la règle des 5 K, que tout Sikh se doit de suivre fidèlement :
Kesha (cheveux longs, non coupés et rassemblés sous un turban),
Kangha (peigne pour entretenir les cheveux),
Kara (bracelet d'acier),
Kachha (pantalon court)
Kirpan (épée).
On imagine qu’un tel incident ne pouvait pas laisser indifférents les successeurs de Jörg Haider à la tête du parti d’extrême-droite FPÖ, Heinz-Christian Strache et Andreas Mölzer, qui mènent actuellement une tonitruante campagne électorale pour les élections au Parlement européen du 7 juin prochain. Les deux hommes viennent de se découvrir une nouvelle tête de Turc, après l’Islam : la religion sikhe. Strache a déclaré que la « politique des portes ouvertes » des deux partis dominants (SPÖ, sociaux-démocrates, et ÖVP, conservateurs) ouvrait la « voie au chaos et au crime multitculturel » (sic).
Le FPÖ a déjà défrayé la chronique avec une affiche électorale proclamant : « Abendland in Christenhand » (toutes les affiches électorales du FPÖ portent des slogans rimés), autrement dit : « L’Occident doit rester chrétien ». Il ne lui reste plus qu’à produire une affiche affirmant, contre les 5 K, la primauté des 3 K : « Kinder, Küche, Kirche » (Enfants, cuisine, église), le fameux slogan par lequel l’empereur Guillaume II avait défini la place de la femme dans la société, et qui fut habilement repris par le régime nazi. Rien à voir bien sûr avec les autre 3 K, ceux du Ku Klux Klan.

Ayman El Kayman, gourou du 2K (Klan Kaymanesque)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
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mardi 12 mai 2009

N° 106 - Lectures obligatoires


Apprenant que Monsieur Nicolas Sarkozy , président de la République française, alias le LSE, avait entrepris la lecture du livre Les mots de Jean-Sol Partre, le SFEIK (Service des filatures, enquêtes et investigations kaymanesques) a envoyé ses souris détectives fouiner dans les bureaux et appartements des intéressés et est en mesure de dévoiler le programme de lecture du dessus de panier de la Sarkolandia:

Carla Bruni Sarkozy, Première Dame et Troisième Épouse : La P. respectueuse, de Jean-Sol Partre

Bernard Kauchmar, Seigneur du Key Dorsey : Antoine Bloyé, de Paul Nizan

Eric Baissons, ministre de 3IND : L'Étranger , de Camus

Michèle Allô-Mary?, Première Casquette de France : L'agent secret, de Joseph Conrad

Rama Yabon, Secrétaire des Tas aux Défilés de Mode: La Négresse blonde, de Georges Fourest

NKM, alias Madame ôjéèmecéodeux : La Nausée, de Jean-Sol Partre

Rachiadada, gardienne des (pu)sceaux): Zazie dans le métro, de Raymond Queneau.

Enfin, voici le programme détaillé des lectures programmées par le Lecteur Suprême Élyséen d'ici 2012 :

L'enfance d'un chef, de Jean-Sol Partre (1er tome des Chemins de la liberté)
Les mains sales, de Jean-Sol Partre
Huis Clos, de Jean-Sol Partre
En attendant Godot, de Samuel Beckett
Les chaises, d'Eugène Ionesco
Technique du coup d'État, de Curzio Malaparte
Le Viol des foules par la propagande politique, de Serge Tchakhotine

Bref, comme aurait dit le Grand Charles, un "vaste programme" !

Quant à vous, misérables geeks, je vous recommande comme lecture urgente le Manuel du guérillero urbain, par Carlos Marighella (1969), un classique qui, malgré ses quarante ans d'âge, n'a pas pris une seule ride...

AEK, sous-commandant de l'AKLIG (Armée kaymanesque de libération inter-galactique), chargé de la gestion des BPM (bibliothèques populaires mobiles)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !


mardi 7 avril 2009

N°105 - Bravo, mon Général !

Une fois n'est pas coutume: cette semaine je tiens à transmettre des félicitations les plus chaleureuses et mes remerciements les plus sincères à l'homme que vous voyez ci-contre, le Général de brigade Avichai Mandelblit, procureur général de l'armée israélienne.

Ce brave général-procureur vient une fois de plus donner raison à la sentence de Georges Clémenceau: "la justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique."
Il vient en effet de classer sans suite l'ébauche d'enquête engagée sur les témoignages de soldats israéliens parus en Israël, sur des crimes de guerre commis à Gaza en janvier. Ces témoignages se fondaient, selon Mandelblit, sur des "ouï-dire", donc: circulez, il n'y a rien à juger.

La justice militaire israélienne n'en est pas à son premier déni de réalité et de justice. Ainsi, le résultat des 30 plaintes déposées pour des meurtres de civils palestiniens pendant la 2ème Intifada (4747 victimes, dont 942 femmes et enfants) a été squelettique : 5 condamnations, dont une seule à une peine de prison quelque peu consistante.

Vous vous demandez donc pourquoi je tiens à féliciter le Général Mandelblit ? Eh bien, c'est très simple : sa décision de classer sans suite les crimes de guerre commis à Gaza ouvre une avenue royale à la Cour pénale internationale pour juger ces crimes. En effet, si la justice civile ou militaire israélienne décidait d'ovrir une enquête sur ces crimes, cela paralyserait toute action de la CPI. Il ne reste plus qu'à prier pour que la justice civile israélienne n'ait pas la mauvaise idée d'ouvrir une enquête sur ces mêmes crimes.

Je pèche peut-être par excès d'optimisme, mais je crois que les autorités pénitentiaires de la prison Haaglanden à Scheveningen peuvent commencer à préparer les suites destinées à accueillir les Ehud Barak, Tzipi Livni, Ehud Olmert et autres crimnels de guerre. Et M. Pidakos, le directeur de la prison, peut commencer à prendre des dispositions pour pouvoir fournir des plateaux-repas kasher à ses futurs hôtes.

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
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mardi 31 mars 2009

N° 104 - Cabinet Noir

Le nouveau cabinet formé par Bibi Netanyahou pour gouverner l’UDMO (Unique Démocratie du Moyen-Orient) n’est ni bleu horizon ni blanc comme neige ni rose bonbon, il est NOIR. Noir, c’est Noir, il n’y a plus d’espoir, comme dit la chanson.

C’est d’abord un GROS cabinet : 30 ministres et 6 vice-ministres, soit un quart des députés élus à la Knesset.

C’est ensuite un cabinet ARC-EN-CIEL : y voisinent le Likoud, le Shas, Israel Beitenou et ceux qu’on s’acharne à appeler les « travaillistes » et qu’il faudrait plutôt appeler les « judéo-travaillistes », car en fait de Parti du Travail, la section israélienne de l’Internationale socialiste n’a jamais été rien d’autre que le Parti du Travail…Juif et n’a jamais chanté « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », mais « Prolétaires et bourgeois juifs de tous les pays, expatriez-vous » (…en Palestine). Et le fleuron de ce petit monstre, son leader suprême n’est autre que le général Ehud Barak, qui est reconduit dans sa fonction de ministre de la « Défense », où il pourra tranquillement préparer la prochaine guerre. Tranquillement ? Oui, sauf si la Cour pénale internationale, par miracle, décidait de l’inculper pour les crimes de guerre ordonnés à Gaza il y a 3 mois.

Mais ce n’est pas la présence de Barak qui choque le monde bien-pensant et les médias dominants. Non, c’est la présence d’Avigdor Lieberman « le fasciste », l’ancien videur de boîte moldave, l’homme qui ne sait pas faire un noeud de cravate, l’homme qui voudrait noyer les Palestiniens dans le Lac de Tibériade, l’homme qui…et qui….
Mais que je sache, Liberman s’est jusqu’ici contenté de dire des horreurs et pas d’en commettre, comme par exemple Barak.

« Être de droite et dire des horreurs : pire qu’être de gauche et faire des horreurs »

(Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, Nouvelle édition revue et corrigée par Ayman El Kayman, UDMOlogue)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
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Ehud Barak, vu par Kerry Waghorn

mardi 10 mars 2009

N°103 - Week-end pour deux à Cihuatlan

C’est une modeste maisonnette face à l’océan Pacifique, avec une chambre à coucher, une piscine et un jacuzzi en plein air. La nuit pour deux y coûte la bagatelle de 3 500 $ -prix « nu » - auxquels s’ajoutent quelques milliers de dollars pour les divers services proposés, et évidemment, les pourboires, qui ne peuvent être que…présidentiels. Car la maisonnette s’appelle en toute simplicité « Presidential Villa ».
C’est un décor de rêve, ça s’appelle El Tamarindo (Le Tamaris) et ça se trouve à Cihuatlan, près de Puerto Vallarta, dans l’État mexicain du Jalisco, au bord du Pacifique, sur la Costalegre, la Côte non pas d’Azur mais Joyeuse.
Cet hôtel de très grand luxe appartient à un milliardaire mexicain du nom de Roberto Hernandez Ramirez, membre du Conseil d’Administration de la banque Citigroup et vaguement associé au commerce, vaguement illicite, du produit colombien le plus réputé au monde, aussi blanc que le café est noir.
Et ce cher Roberto aurait payé un petit week-end en amoureux à Nicolas et Carla dans le décor enchanteur d’El Tamarindo.
Et alors ? Où est le problème ? Ya quand même pas de quoi en faire un fromage, non ? C’est autant que les contribuables n’auront pas eu à débourser ! Et, selon des sources hautement confidentielles mais très bien informées, la coke distribuée au petit déjeuner à El Tamarindo est la meilleure du monde.
De quoi vous plaignez-vous, les râleurs ?
Vous en avez marre de Berck-Plage et Palavas ?
Bonne semaine, quand même !
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mardi 3 mars 2009

N°102 - Échos d'un pays situé entre le Rwanda et l'Afrique du sud

En 1989, les patrons blancs de l'Afrique du sud de l'apartheid firent leurs comptes. Résultat : l'apartheid leur coûtait pus cher qu'elle ne leur rapportait. Ils allèrent donc voir l'ANC et lui proposèrent un deal : on vous laisse le pouvoir politique et vous nous laissez le pouvoir économique. On connaît la suite : Frederick de Klerk céda la place à Nelson Mandela.
Il existe un pays appelée Guadeloupe, dont la situation est une des monstruosités anachroniques de notre XXIème siècle. Elle partage cette situation avec la Martinique, la Guyane, la Réunion - (départements français d'outre-mer, donc "Régions ultrapériphériques de l'Union européenne", qui vont être rejointes par Mayotte, après le référendum prévu pour le 29 mars prochain) et avec la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon et les Terres australes françaises (territoires français d'outre-mer): ce sont encore et toujours -au XXIème siècle !- des colonies, les derières colonies européennes, avec les Antilles néerlandaises et le Groenland (colonie danoise en route vers son indépendance).
Les animateurs de la grève générale chantante, dansante et percussive qui "paralyse" (façon de parler, car l'île n'a jamais été aussi peu paralysée) la Guadeloupe depuis le 20 janier dernier sont en train de trouver une manière originale d'accéder à l'indépendance : avec leur revendication d'une augmentation générale de salaires de 200 € par mois, ils sont en train de dégoûter les patrons (blancs) de continuer à exploiter les indigènes (noirs, indiens et métis). Le MEDEF (syndicat patronal) de Guadeloupe refuse de signer l'accord conclu il y a qelques jours. Eh bien ! Si les patrons blancs trouvent que leurs Nègres leur coûtent trop cher, ils n'ont qu'à aller exploiter ailleurs! Les Guadeloupéens peuvent très bien se gouverner tout seuls, comme des grands, qu'ils sont. Je laisse la parole à Elie Domota, que les médias français s'aharnent à présenter comme le "leader" de la grève, alors qu'il n'est que le porte-parole. Lisez ce document éloquent de l'ambiance qui règne en pays Gwadloup.


Extrait de la déclaration de M. ELIE DOMOTA du LKP
Rappel du contexte :
Le mercredi 28 janvier 2008, lors des négociations entre le collectif Lyannaj Kont Pwofitasyon, les élus , les représentants des socio-professionnels et l’encadrement de l’Etat, le préfet quitte les négociations. L’ambiance est lourde. Monsieur Willy ANGELE, président du MEDEF Guadeloupe affirme qu’il est prêt à travailler sur un projet de territoire s’il le faut, il exprime, à travers son expérience de Mai 1967, son aversion pour les débordements violents et ne veut pas voir son pays se déchirer comme le firent les Tutsis et les Hutus.


"Je tiens à réagir au propos concernant les hutus et tutsis.Je salue Monsieur ARCONTE, directeur du Travail qui est resté dans cette réunion,je ne sais pas s’il est Hutu ou Tutsi.Tout simplement pour affirmer monsieur ANGELE (patron du MEDEF Guadeloupe),que nous ne pouvons nier que vous, madame KOURY (présidente de la Chambre deCommerce et d’Industrie de Pointe A Pitre) M. PAYEN (membre du ComitéEconomique et Social) soyez des guadeloupéens, ce n’est pas notre propos.
Ce que nous affirmons est que la société guadeloupéenne s’est construite sur desrapports de race et de classe depuis 400 ans.
Aujourd’hui dans la pyramide, le pouvoir correspond à une couleur, on vient de leconstater (les représentants de l’Etat ont quitté les négociations).
En Guadeloupe actuellement, au sommet de la pyramide, on retrouve les blancs etles européens, au bas de l’échelle se situent les nègres et les indiens, c’est unconstat.On nous parle de paix sociale ! La paix sociale ne peut exister dans un pays quandla majorité de ses enfants est exclue du travail, est exclue du savoir, est exclue desresponsabilités (…)
Aujourd’hui, en analysant les 50 plus grandes entreprises en Guadeloupe, leurscadres ne sont pas des guadeloupéens d’origine africaine ou indienne, c’est lavérité !En observant les administrations, les services de l’Etat, les chefs de services et lescadres ne sont pas majoritairement des guadeloupéens d’origine africaine ouindienne !
Dire le contraire, c’est mentir, c’est la vérité ! Quels sont les services que les guadeloupéens d’origine africaine et indienne gèrent en Guadeloupe ?
Ce sont les services qui relèvent de la gestion de la misère !
La CMU (la Couverture Maladie Universelle), monsieur YACOU, le RMI (le RevenuMinimum d’Insertion) monsieur LUBETH, le pôle emploi ANPE-ASSEDIC monsieurDUMURIER, la CAF et l’API (l’Allocation Parent Isolé) monsieur SAINT-CLEMENT.
Les guadeloupéens d’origine africaine et indienne gèrent la misère desguadeloupéens !Dans tous les autres services de l’Etat qui exercent un pouvoir, tant dans leurdirection que dans leur staff d’encadrement, on ne trouve pas de guadeloupéensd’origine africaine ou indienne !
Bien évidement, on nous parle de formation, c’est faux, archi faux !Nous connaissons des diplômés « à la tonne », ils ne travaillent pas en Guadeloupe !
Dernièrement, j’ai reçu une jeune femme diplômée en ressources humaines quipostulait sur un poste à Air France ; on lui a proposé un poste d’hôtesse de l’air. Sur ce poste a été recrutée une personne venant de France avec moins de diplômes qu’elle !
Nous l’interprétons ainsi, des questions de couleur de peau, la réalité telle que nousla percevons.En France, concernant les offres marchandes dans le secteur privé, 6% des ces offres sont gérées par l’intérim et les cabinets de consultants.
En Guadeloupe 50%des ces offres sont gérées par ce secteur ! Et qui dirige ces cabinets d’intérim et de consultants ? Qui y travaille?
Ce ne sont pas majoritairement des guadeloupéens d’origine africaine et indienne !
Aujourd’hui en Guadeloupe, on embauche du personnel sous le sigle BBR ! Un bleublanc rouge !J’ai travaillé en France, il m’a été demandé d’embaucher un BBR, un 01 codificationinformatique 01 signifiant « nationalité française » ! Ou un vrai 01 signifiant unfrançais blanc !
Voilà ce qui se passe sur la discrimination raciale à l’embauche. Cela expliquepourquoi de jeunes diplômés guadeloupéens et martiniquais ont déjà mis en ligne plusieurs blogs dont http://antildiscrim.skyrock.com/où ils expriment ce qui leurarrive, la victimisation dans le système !
C’est la vérité, la Guadeloupe a été construite sur des rapports de classe et de race qui perdurent depuis 400 ans !
Le système de la plantation a été maintenu, prenons des exemples monsieurANGELE.
Prenons des entreprises comme CARREFOUR, MR BRICOLAGE, est-ce que la photographie de leur encadrement correspond à la réalité ethnique de laGuadeloupe, à la réalité sociale ?
NON etNON! C’est une évidence !
Face à cette situation, nous affirmons pour répondre à votre remarque sur les Tutsis et Hutus, que nous ne sommes pas du tout dans ce schéma, nous ne contestons pasque vous soyez guadeloupéen tout comme monsieur PAYEN, sinon on se mettra àcontester le caractère guadeloupéen de n’importe qui !
Nous l’affirmons de nouveau, la paix sociale ne peut exister dans un pays quand la majorité d’un peuple est exclue !
Et aujourd’hui en Guadeloupe, 99,99% des chômeurs sont des guadeloupéens d’origine africaine et indienne !
Prenons encore des exemples, à Jarry, des commerces qui ont ouvert récemment comme Décathlon, Kiabi, Casino.Je travaille à l’ANPE, qui était chargée de réaliser le recrutement de Décathlon.
Nous avons travaillé à la sélection, aux offres d’emploi comme il le fallait. Par la suite, un cabinet de consultants payé par le groupe HAYOT a « nettoyé » le travail, ensuite le personnel est venu de Paris !
Je suis persuadé qu’en visitant ce magasin n’importe qui a été interpellé, nousn’interdisons à personne de travailler, par le fait qu’il est surprenant d’embaucher un personnel venant de PARIS pour être caissière à Pointe-à-Pitre !
Lorsque nous posons ce problème, on nous taxe de racisme !
Nous résidons dans un pays de 1600 km2, 460 000 habitants, 60 000 chômeurs,nous avons avec la Guyane le plus important taux de chômage !Nous avons vu récemment un courrier de monsieur VION (hôtelier) affirmant qu’on soit de la Creuse, de la Guadeloupe, de la Corrèze ou de la Normandie on est français.
Ce n’est pas aussi simple monsieur VION ! Comment voulez-vous que la paix sociale existe en Guadeloupe si les guadeloupéens ne peuvent pas y travailler ! J’ai eu l’occasion de vous rencontrer, madame Jeanny Marc (maire de Deshaies, député de la 3è circonscription) sur ces questions concernant particulièrement l’hôtel Fort Royal.
Un jour est arrivée à l’ANPE une offre d’emploi pour l’embauche de 40 personnes ayant comme tâches de couper de l’herbe, laver la vaisselle, nettoyer les chambres, faire les lits, porter les bagages, avec comme contrainte « anglais lu parlé et écrit obligatoire ! »
Cela signifie que si nos enfants formés au lycée hôtelier avec un niveau bac+2 ou bac+3 parlent anglais couramment, c’est cela leur destinée que de laver la vaisselle dans un hôtel à Deshaies ? Nous avons de nombreux jeunes diplômés en Guadeloupe qui sont obligés de procéder à l’ensachage de clous dans des entreprises à Jarry ou réalisent des sandwichs dans des fast-foods ! C’est cela qui leur arrive car ils refusent de partir et de quitter leur pays espérant à terme trouver un job !
D’autres par contre, partent, prennent l’avion ! Une fois arrivés par exemple en Allemagne ou ailleurs, c’est fini : ils ne reviendront qu’en vacances, un fois peut être, ils fonderont une famille, leurs enfants seront allemands, australiens ou autre et c’est ainsi que la Guadeloupe perd ses forces vives !
Le processus que nous venons de décrire concernant l’hôtel Fort Royal est très subtil, vous le savez bien monsieur ARCONTE : dès qu’une offre d’emploi a été déposée dans le service public de l’emploi et que cette offre n’a pas été satisfaite dans un délai de 30 jours, car pour cette offre on n’aurait trouvé personne en Guadeloupe, dans ce cas la législation permet d’opérer « l’introduction de main d’œuvre étrangère » !
C’est ainsi que tout naturellement 45 Suédois ont pris les postes dans un hôtel appartenant à la collectivité régionale !!! Cela nous permet d’affirmer haut et fort qu’il faut une priorité d’embauche aux guadeloupéens en Guadeloupe !
Il faut que ce qui se passe au sommet corresponde à la situation ethnique et sociologique du pays ! Cela est la règle dans tous les pays ! Pourquoi aujourd’hui en France à partir de ce qui s’est déroulé au Etats-Unis, Christine KELLY a été nommée au CSA, on a avec empressement nommé une préfète d’origine camerounaise sans même s’apercevoir que madame PIERROT, guadeloupéenne de Trois-Rivières occupe depuis longtemps ce type de poste !
Ces questions nous les posons sans haine de façon justement à ne pas arriver à la haine ! Car si l’embrasement des banlieues a eu lieu il y a 2 ans, c’était justement parce que ces jeunes se sentant exclus affirmaient : « Nous sommes français ! » De ce fait une série de mesures furent appliquées, train pour l’emploi, etc… Ici nous sommes toujours dans le même système, un système construit sur des rapports de classe et de race depuis 400 ans ! Nous ne reviendrons pas sur les chiffres, nous sommes les premiers concernant les jeunes filles mères, nous sommes les premiers avec les guyanais pour le SIDA, nous sommes les premiers dans nombre d’aspects négatifs !Par contre dans le domaine sportif, lorsqu’il s’agit du capitanat de l’équipe de Francede foot, réaliser des performances en athlétisme, nous sommes demandés !
Au point pour nous d’intégrer les domaines où nous sommes cantonnés !
Lilian THURAM est un grand sportif mais tout nos enfants, seront-ils des LilianTHURAM ? Seront ils des Teddy RINER ? Non !
Cela signifie que tout nos enfants ont droit à la réussite !
Quand j’étais petit, je lisais BLEK, YATACA, ZAMBLA et AKIM ! Comme tous lesjeunes de mon âge !En grandissant, un adulte m’a interpellé me déclarant « Domota, quelque chose ne va pas : le héros, tout seul le plus fort dans la foret, commande tous les nègres, tousles serpents, tous les gorilles, toutes les bêtes, le seul blanc commande tout lemonde ! »
Alors évidemment on se réfère au héros !
Les héros des guadeloupéens aujourd’hui, qui sont-ils ?Thierry HENRY, Lilian THURAM !L’épanouissement, la réussite par le sport sont des notions fondamentales !Admettons que nos enfants ne peuvent avoir comme seuls modèles Thierry HENRY et Lilian THURAM !
Il faut que nos enfants aient comme modèle Nicolo, d’autres personnes s’illustrant dans d’autres domaines, il faut que nos enfants osent affirmer : « je voudrais être unjour monsieur Météo ! » Depuis 25 ans c’est toujours le même actuellement M. R. MAZURIE !
Nous devons viser l’excellence mais pour la Guadeloupe !
Nos enfants dans leur développement, lorsqu’ils regardent la télévision ne voient personne qui leur ressemble ! Dans les activités professionnelles, celui qui symbolise la réussite ne nous ressemble pas ! Par contre celui qui est dans la rue nous ressemble ! On finira par intégrer si nous sommes croyants que c’est une malédiction !
Rappelons nous lorsque CHAM fut banni, « Tu seras l’esclave de tes frères », n’est-ce pas monsieur LUREL, vous parliez de Dieu précédemment. CHAM était l’esclave de JAPHET et de SEM. SEM étant la lignée des sémites, les juifs et les arabes, JAPHET celle des blancs !
Depuis la nuit des temps était écrit que les nègres seraient les esclaves des juifs, des blancs et des arabes !
Nous finirons par intégrer cette soi-disant malédiction !

Ou bien nos enfants finiront par se dire à quoi bon aller à l’école, continuer à faires des études d’agriculture, de toutes les façons nous sommes au pied de la croix, restons dans la rue, prenons les armes !
Voilà le modèle de société vers lequel nous nous dirigeons, que nous devonscondamner combattre et nous mettre ensemble pour en changer le cours et ne pasnous diriger vers une impasse !
Car nous dans cette assemblée, nous pouvons penser que nous avons réussi notre parcours social : j’ai 42 ans et 3 enfants ; je suis directeur adjoint à l’ANPE.J’ai réussi quoi aujourd’hui ? Un parcours personnel ? Mais que laissons-nous pour nos enfants ? Un pays meurtri ! Nous avons eu la démonstration aujourd’hui que nous devons prendre notre destin en main car la politique publique de l’Etat français ne répond pas à nos exigences !
Monsieur LUREL, rassurez-vous, nous ne sommes pas dans une démarche politicienne car chaque fois que vous vous exprimez, vous êtes toujours en train de régler les comptes avec d’autres mais cela ne peut s’adresser à nous. Notre démarche vise à régler les exigences sociales prioritaires du peuple guadeloupéen en souffrance aujourd’hui !
Ajoutons concernant les Hutus et les Tutsis et le respect de la démocratie : le gouvernement Pétain était légitime (s’adressant à monsieur ANGELE), le code noir était légitime (rectification de monsieur ANGELE : « Pas légitime, légal »), pardon il était légal ; donc vous êtes pour la légalité. C’est pour cela que j’affirme que tout a une limite et que c’est donc le fait qui fait le droit ! Si nos ancêtres n’avaient pas estimé que le Code Noir légal ne fût pas illégitime, nous en serions toujours à l’esclavage ! Je voulais simplement apporter cette nuance pour affirmer que ce n’est pas parce que un concept est légal qu’il soit correct. Aussi nous avons entendu les propositions de monsieur LUREL, celles de monsieur GILOT, celles de madame Jeanny Marc. Nous souhaitons travailler sur vos propositions et nous vous serions gré de nous les faire parvenir par écrit, de façon que nous puissions les étudier nous aussi. "

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !