Une fois n'est pas coutume: cette semaine je tiens à transmettre des félicitations les plus chaleureuses et mes remerciements les plus sincères à l'homme que vous voyez ci-contre, le Général de brigade Avichai Mandelblit, procureur général de l'armée israélienne.
Ce brave général-procureur vient une fois de plus donner raison à la sentence de Georges Clémenceau: "la justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique."
Ce brave général-procureur vient une fois de plus donner raison à la sentence de Georges Clémenceau: "la justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique."
Il vient en effet de classer sans suite l'ébauche d'enquête engagée sur les témoignages de soldats israéliens parus en Israël, sur des crimes de guerre commis à Gaza en janvier. Ces témoignages se fondaient, selon Mandelblit, sur des "ouï-dire", donc: circulez, il n'y a rien à juger.
La justice militaire israélienne n'en est pas à son premier déni de réalité et de justice. Ainsi, le résultat des 30 plaintes déposées pour des meurtres de civils palestiniens pendant la 2ème Intifada (4747 victimes, dont 942 femmes et enfants) a été squelettique : 5 condamnations, dont une seule à une peine de prison quelque peu consistante.
Vous vous demandez donc pourquoi je tiens à féliciter le Général Mandelblit ? Eh bien, c'est très simple : sa décision de classer sans suite les crimes de guerre commis à Gaza ouvre une avenue royale à la Cour pénale internationale pour juger ces crimes. En effet, si la justice civile ou militaire israélienne décidait d'ovrir une enquête sur ces crimes, cela paralyserait toute action de la CPI. Il ne reste plus qu'à prier pour que la justice civile israélienne n'ait pas la mauvaise idée d'ouvrir une enquête sur ces mêmes crimes.
Je pèche peut-être par excès d'optimisme, mais je crois que les autorités pénitentiaires de la prison Haaglanden à Scheveningen peuvent commencer à préparer les suites destinées à accueillir les Ehud Barak, Tzipi Livni, Ehud Olmert et autres crimnels de guerre. Et M. Pidakos, le directeur de la prison, peut commencer à prendre des dispositions pour pouvoir fournir des plateaux-repas kasher à ses futurs hôtes.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !
La justice militaire israélienne n'en est pas à son premier déni de réalité et de justice. Ainsi, le résultat des 30 plaintes déposées pour des meurtres de civils palestiniens pendant la 2ème Intifada (4747 victimes, dont 942 femmes et enfants) a été squelettique : 5 condamnations, dont une seule à une peine de prison quelque peu consistante.
Vous vous demandez donc pourquoi je tiens à féliciter le Général Mandelblit ? Eh bien, c'est très simple : sa décision de classer sans suite les crimes de guerre commis à Gaza ouvre une avenue royale à la Cour pénale internationale pour juger ces crimes. En effet, si la justice civile ou militaire israélienne décidait d'ovrir une enquête sur ces crimes, cela paralyserait toute action de la CPI. Il ne reste plus qu'à prier pour que la justice civile israélienne n'ait pas la mauvaise idée d'ouvrir une enquête sur ces mêmes crimes.
Je pèche peut-être par excès d'optimisme, mais je crois que les autorités pénitentiaires de la prison Haaglanden à Scheveningen peuvent commencer à préparer les suites destinées à accueillir les Ehud Barak, Tzipi Livni, Ehud Olmert et autres crimnels de guerre. Et M. Pidakos, le directeur de la prison, peut commencer à prendre des dispositions pour pouvoir fournir des plateaux-repas kasher à ses futurs hôtes.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !
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