mardi 28 septembre 2010

N° 133 - La fourmi de dix-huit mètres du désert

Qui a enlevé les sept employés d’AREVA et de SATOM au Niger ? Officiellement, un groupe terroriste répondant au joli nom poétique d’Al Qaïda au Maghreb islamique, ou, comme le disent tous les « experts » invités sur les plateaux de télévision, AQMI (prononcer « akmi »). Tous ces « experts » nous parlent d’ « akmi » comme de vieilles connaissances, avec lesquelles ils auraient gardé les chameaux dans leur enfance. Bref, ils ont l’air de bien les connaître. Où les ont-ils rencontrés ? Dans les brasseries du Faubourg  Saint-Germain ?
Moi, AQMI, j’connais pas. « Abou Zeid » – leur chef , paraît-il -, je ne sais pas à quoi il ressemble, sous son chèche et derrière sa barbe. Pour moi, donc Al Aqäida au Maghreb islamique, c’est comme  la « fourmi de 18 mètres » de Robert Desnos  : « ça n’existe pas, ça n’existe pas ».
Diverses hypothèses ont été émises sur les auteurs de ces enlèvements et leurs motivations. J’en ajoute une à la liste :
Et si « Abou Zeid » n’était, tout comme Djamel Zitouni, ou « Abderrazk El-Para » ou « Tarek » ou bien d’autres encore, qu’un vulgaire officier du DRS algérien ? Comment, vous ne savez pas ce qu’est le DRS ? Et si je vous dis : la SM, ça vous aide ? Allez, je donne ma langue au chat : le DRS, c’est le Département de renseignement et de sécurité algérien, l’ex-Sécurité militaire, bref les moukhabarat. Cet organe, comme le KGB dans la défunte Union soviétique, fait la pluie et le beau temps en Algérie depuis presque 50 ans. Il fait et défait  -et parfois assassine – les présidents, les élections, les affaires en tous genres. Djamel Zitouni, le marchand de poulets censé avoir enlevé en 1996 les moines français de Tibéhirine, finalement assassinés – on ne sait toujours pas par qui -, était l’un de leurs agents. Tout comme le fameux « Tarek », le grand artisan des attentats du métro et du RER à Paris en 1995. Zitouni comme Tarek, ont disparu sans laisser de traces. Officiellement, morts au combat ou en détention.  Ou peut-être en goguette à travers le Sahara, comme « Abderrazak El-Para », prédécesseur de « Abou Zeid » dans le rôle du MBD (méchant barbu du désert)…
L’Algérie des généraux, des colonels et des commandants du DRS, qui sont tous des hommes d’affaires (juteuses) a décidé depuis plusieurs années d’établir une alliance stratégique militaire - et économique - avec les USA  et, secondairement, la Chine. Un des objectifs de cette alliance est de balayer définiitvement la présence et l’influence française dans la région sahélo-soudanaise, de la Mauritanie au Tchad, en passant par le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Les multinationales anglo-américano-australo-sudafricaines lorgnent sur l’uranium du Niger , le pétrole de Mauritanie et du Tchad et les autres richesses du sous-sol. Les multinationales chinoises aussi. AREVA, qui exploite l’uranium du Niger, est une épine dans leur pied. Tout est bon, donc, pour faire fuir les Français. Par exemple, des enlèvements.
Scénario : d’ici quelques jours, vous allez voir que l’armée algérienne va annoncer triomphalement avoir « libéré les sept otages » au cours d’une brillante opération où non seulement tous les preneurs d’otage ont trouvé la mort (il vaut mieux éliminer ce genre de témoins gênants), mais aussi les otages, malheureusement (ce genre de témoins peut aussi être gênant). Pas difficile de libérer – et de tuer, par inadvertance - des gens qu’on a capturé.
Ayman El Kayman, Président du Comité Sauvons la Françafrique !
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 14 septembre 2010

N° 132 - Noces clandestines

On peut lire ceci sur le site du Parisien :

Eric Besson s'est marié en catimini
13.09.2010, 12h40 | Mise à jour : 13h11
« Au jeu du chat et de la souris, Eric Besson a été le plus fort. Le ministre de l'Immigration* a épousé dimanche, dans le plus grand secret, sa compagne tunisienne Yasmine Tordjman à Paris, révèle lexpress.fr. C'est son ex-collègue du gouvernement, Rachida Dati, maire du 7e arrondissement qui a célébré leurs noces.
Interrogé par L'Express, Eric Besson a confirmé l'information.
Selon Purepeople, le ministre s'est marié aux alentours de 20h30 dans la plus stricte intimité. «C'est chez lui, au ministère de l'Immigration, situé rue de Grenelle, juste en face de la mairie du 7e arrondissement que l'échange des consentements a été prononcé, et non en mairie».
Initialement, le mariage était prévu le 16 septembre à la mairie du 7e arrondissement, mais le ministre avait dû «déplacer la date et le lieu» de la cérémonie pour éviter des débordements. «Je n'ai pas peur des chahuts ou des canulars mais je n'envisage pas d'utiliser les moyens publics de sécurité pour un mariage qui relève de la sphère privée».
Plusieurs groupes Facebook s'étaient en effet créés et appelaient à se rendre sur place le jour dit pour manifester. Dans la foulée, le ministre avait évoqué la piste d'un mariage à Rome. «Je ne me résous pas à vivre comme depuis plusieurs semaines sous l'oeil des paparazzi ou avec des journalistes people menant des enquêtes sur ma vie privée ou sur la personnalité de ma compagne», avait encore déclaré Eric Besson.
A 52 ans, le ministre a épousé en secondes noces Yasmine Tordjman, 24 ans, étudiante en école d'art et arrière-petite fille de l'ancienne première dame de Tunisie, Wassila Bourguiba. Le ministre de l'Immigration était précédemment marié avec Sylvie Brunel, géographe et professeur d'université à Paris IV, avec qui il a eu trois enfants et dont il a divorcé en 2009. »

 Eric et Yasmine

« Peut-on se marier civilement ailleurs qu’à la mairie ? 
NON, en principe, selon l’article 75 du Code civil.
MAIS
 :
A titre exceptionnel, en cas d’indisponibilité temporaire des locaux de la mairie (travaux notamment), le mariage peut être célébré dans le lieu communal désigné à cet effet par le conseil municipal. Le procureur de la République compétent doit en être informé.
D’autre part, on doit relever deux exceptions :
1/ En cas d’empêchement grave, notamment d’ordre médical : le procureur de la République du lieu du mariage peut requérir l’officier de l’état civil de se transporter au domicile ou à la résidence de l’une des parties pour y célébrer le mariage.
2/ En cas de péril imminent de mort de l’un des futurs époux : l’officier de l’état civil peut gagner le lieu choisi puis faire part de cette nécessité au procureur de la République. »

Mes questions :
1 – Existait-il un empêchement grave ?
2 – Y avait-il un « péril imminent de mort » ?
3 – Un procureur de la République a-t-il été saisi par les futurs époux ?
4 – Ce mariage était-il vraiment légal ?
Question subsidiaire :
Le mariage a-t-il été consommé ? Et s’il ne s’agissait que d’un mariage blanc destiné à fournir un titre de séjour à la pulpeuse Tunisienne ? Je suggère au beau Brice** de faire diligenter une enquête par la DCRI***…


*Son titre exact est ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire

** Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-Mer et des Collectivités territoriales

*** Direction centrale du renseignement intérieur : service de renseignements du ministère de l'Intérieur français, au sein de la Direction générale de la Police nationale, né de la fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et de la Direction centrale des Renseignements généraux (RG). Ce service est opérationnel depuis le 1er juillet 2008.Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, « la DCRI se veut un “FBI à la française” en matière de renseignement». Le quotidien Le Monde vient d’accuser l’Élysée d’avoir ordonné en juillet dernier à la DCRI d’identifier la source du journaliste ayant révélé le contenu de l’audition par un juge de Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, sur l’embauche de Florence Woerth, la femme du ministre du Travail Eric Woerth. La source, conseiller pénal au ministère de la Justice, a été illico muté à Cayenne, autant dire envoyé au bagne.  Sylvie Kaufmann écrit dans Le Monde : « En faisant mener une enquête par la police pour tenter d'identifier la source de notre journaliste, l'exécutif a donc clairement enfreint la loi relative à la protection du secret des sources des journalistes, dispositif qu'il avait pourtant renforcé par la loi du 4 janvier 2010. Aux termes de cette loi, "est considéré comme une atteinte indirecte au secret des sources le fait de chercher à découvrir les sources d'un journaliste au moyen d'investigations portant sur toute personne qui, en raison de ses relations habituelles avec un journaliste, peut détenir des renseignements permettant d'identifier ces sources". Par ailleurs, ajoute le texte, "il ne peut être porté atteinte directement ou indirectement au secret des sources que si un impératif prépondérant d'intérêt public le justifie, et si les mesures envisagées sont strictement nécessaires et proportionnées au but légitime poursuivi". »

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 7 septembre 2010

N° 131 - L’immigration ou les retraites, il faut choisir

Les Français – et les Européens – vont devoir enfin se décider à faire un choix, entre l’immigration et les retraites.
C’est simple : si on continue à fermer les frontières, il y aura pénurie de main d’œuvre, donc de cotisations. Et les Français « de souche » devront cotiser non plus 40, mais 50, 60 et 80 annuités.
Moi qui vous dis ça, ce n’est pas mon problème : dans mon marigot, il n’y a pas de caisse de retraite et ce sont les jeunes caïmans qui prennent en charge les vieux.
Et dans mon marigot, nous n’avons pas d’État.
C’est pour ça qu’on est heureux et qu’on contemple l’agitation humaine avec un mélange de tristesse et de jubilation intime.
Quant à votre Président, s’il continue comme ça, il va finir dans un charter pour sa Hongrie d’origine. Le nom Sarközy est en effet clairement d’origine rrom (tsigane, si vous préfèrez).

Allez Besson, Hortefeux et Lellouche, soyez généreux, donnez-lui une prime de retour de 300 €. Comme ça, il pourra se payer des cours accélérés de violon pour se recycler avec sa chanteuse comme musicien dans les rues de Budapest. Il fera un tabac !
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

PS : À la question, posée, en février 2009 à Ouagadougou, si elle envisageait une carrière politique, Carla avait répondu : "C'est comme si je vous demandais si demain vous pouvez devenir violoniste. Même si vous en avez envie, je ne suis pas sûre que vous réussirez. Ce n'est parce qu'on a épousé un violoniste qu'on peut jouer dans l'orchestre"...