mardi 31 mars 2009

N° 104 - Cabinet Noir

Le nouveau cabinet formé par Bibi Netanyahou pour gouverner l’UDMO (Unique Démocratie du Moyen-Orient) n’est ni bleu horizon ni blanc comme neige ni rose bonbon, il est NOIR. Noir, c’est Noir, il n’y a plus d’espoir, comme dit la chanson.

C’est d’abord un GROS cabinet : 30 ministres et 6 vice-ministres, soit un quart des députés élus à la Knesset.

C’est ensuite un cabinet ARC-EN-CIEL : y voisinent le Likoud, le Shas, Israel Beitenou et ceux qu’on s’acharne à appeler les « travaillistes » et qu’il faudrait plutôt appeler les « judéo-travaillistes », car en fait de Parti du Travail, la section israélienne de l’Internationale socialiste n’a jamais été rien d’autre que le Parti du Travail…Juif et n’a jamais chanté « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », mais « Prolétaires et bourgeois juifs de tous les pays, expatriez-vous » (…en Palestine). Et le fleuron de ce petit monstre, son leader suprême n’est autre que le général Ehud Barak, qui est reconduit dans sa fonction de ministre de la « Défense », où il pourra tranquillement préparer la prochaine guerre. Tranquillement ? Oui, sauf si la Cour pénale internationale, par miracle, décidait de l’inculper pour les crimes de guerre ordonnés à Gaza il y a 3 mois.

Mais ce n’est pas la présence de Barak qui choque le monde bien-pensant et les médias dominants. Non, c’est la présence d’Avigdor Lieberman « le fasciste », l’ancien videur de boîte moldave, l’homme qui ne sait pas faire un noeud de cravate, l’homme qui voudrait noyer les Palestiniens dans le Lac de Tibériade, l’homme qui…et qui….
Mais que je sache, Liberman s’est jusqu’ici contenté de dire des horreurs et pas d’en commettre, comme par exemple Barak.

« Être de droite et dire des horreurs : pire qu’être de gauche et faire des horreurs »

(Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, Nouvelle édition revue et corrigée par Ayman El Kayman, UDMOlogue)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !


Ehud Barak, vu par Kerry Waghorn

mardi 10 mars 2009

N°103 - Week-end pour deux à Cihuatlan

C’est une modeste maisonnette face à l’océan Pacifique, avec une chambre à coucher, une piscine et un jacuzzi en plein air. La nuit pour deux y coûte la bagatelle de 3 500 $ -prix « nu » - auxquels s’ajoutent quelques milliers de dollars pour les divers services proposés, et évidemment, les pourboires, qui ne peuvent être que…présidentiels. Car la maisonnette s’appelle en toute simplicité « Presidential Villa ».
C’est un décor de rêve, ça s’appelle El Tamarindo (Le Tamaris) et ça se trouve à Cihuatlan, près de Puerto Vallarta, dans l’État mexicain du Jalisco, au bord du Pacifique, sur la Costalegre, la Côte non pas d’Azur mais Joyeuse.
Cet hôtel de très grand luxe appartient à un milliardaire mexicain du nom de Roberto Hernandez Ramirez, membre du Conseil d’Administration de la banque Citigroup et vaguement associé au commerce, vaguement illicite, du produit colombien le plus réputé au monde, aussi blanc que le café est noir.
Et ce cher Roberto aurait payé un petit week-end en amoureux à Nicolas et Carla dans le décor enchanteur d’El Tamarindo.
Et alors ? Où est le problème ? Ya quand même pas de quoi en faire un fromage, non ? C’est autant que les contribuables n’auront pas eu à débourser ! Et, selon des sources hautement confidentielles mais très bien informées, la coke distribuée au petit déjeuner à El Tamarindo est la meilleure du monde.
De quoi vous plaignez-vous, les râleurs ?
Vous en avez marre de Berck-Plage et Palavas ?
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 3 mars 2009

N°102 - Échos d'un pays situé entre le Rwanda et l'Afrique du sud

En 1989, les patrons blancs de l'Afrique du sud de l'apartheid firent leurs comptes. Résultat : l'apartheid leur coûtait pus cher qu'elle ne leur rapportait. Ils allèrent donc voir l'ANC et lui proposèrent un deal : on vous laisse le pouvoir politique et vous nous laissez le pouvoir économique. On connaît la suite : Frederick de Klerk céda la place à Nelson Mandela.
Il existe un pays appelée Guadeloupe, dont la situation est une des monstruosités anachroniques de notre XXIème siècle. Elle partage cette situation avec la Martinique, la Guyane, la Réunion - (départements français d'outre-mer, donc "Régions ultrapériphériques de l'Union européenne", qui vont être rejointes par Mayotte, après le référendum prévu pour le 29 mars prochain) et avec la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre et Miquelon et les Terres australes françaises (territoires français d'outre-mer): ce sont encore et toujours -au XXIème siècle !- des colonies, les derières colonies européennes, avec les Antilles néerlandaises et le Groenland (colonie danoise en route vers son indépendance).
Les animateurs de la grève générale chantante, dansante et percussive qui "paralyse" (façon de parler, car l'île n'a jamais été aussi peu paralysée) la Guadeloupe depuis le 20 janier dernier sont en train de trouver une manière originale d'accéder à l'indépendance : avec leur revendication d'une augmentation générale de salaires de 200 € par mois, ils sont en train de dégoûter les patrons (blancs) de continuer à exploiter les indigènes (noirs, indiens et métis). Le MEDEF (syndicat patronal) de Guadeloupe refuse de signer l'accord conclu il y a qelques jours. Eh bien ! Si les patrons blancs trouvent que leurs Nègres leur coûtent trop cher, ils n'ont qu'à aller exploiter ailleurs! Les Guadeloupéens peuvent très bien se gouverner tout seuls, comme des grands, qu'ils sont. Je laisse la parole à Elie Domota, que les médias français s'aharnent à présenter comme le "leader" de la grève, alors qu'il n'est que le porte-parole. Lisez ce document éloquent de l'ambiance qui règne en pays Gwadloup.


Extrait de la déclaration de M. ELIE DOMOTA du LKP
Rappel du contexte :
Le mercredi 28 janvier 2008, lors des négociations entre le collectif Lyannaj Kont Pwofitasyon, les élus , les représentants des socio-professionnels et l’encadrement de l’Etat, le préfet quitte les négociations. L’ambiance est lourde. Monsieur Willy ANGELE, président du MEDEF Guadeloupe affirme qu’il est prêt à travailler sur un projet de territoire s’il le faut, il exprime, à travers son expérience de Mai 1967, son aversion pour les débordements violents et ne veut pas voir son pays se déchirer comme le firent les Tutsis et les Hutus.


"Je tiens à réagir au propos concernant les hutus et tutsis.Je salue Monsieur ARCONTE, directeur du Travail qui est resté dans cette réunion,je ne sais pas s’il est Hutu ou Tutsi.Tout simplement pour affirmer monsieur ANGELE (patron du MEDEF Guadeloupe),que nous ne pouvons nier que vous, madame KOURY (présidente de la Chambre deCommerce et d’Industrie de Pointe A Pitre) M. PAYEN (membre du ComitéEconomique et Social) soyez des guadeloupéens, ce n’est pas notre propos.
Ce que nous affirmons est que la société guadeloupéenne s’est construite sur desrapports de race et de classe depuis 400 ans.
Aujourd’hui dans la pyramide, le pouvoir correspond à une couleur, on vient de leconstater (les représentants de l’Etat ont quitté les négociations).
En Guadeloupe actuellement, au sommet de la pyramide, on retrouve les blancs etles européens, au bas de l’échelle se situent les nègres et les indiens, c’est unconstat.On nous parle de paix sociale ! La paix sociale ne peut exister dans un pays quandla majorité de ses enfants est exclue du travail, est exclue du savoir, est exclue desresponsabilités (…)
Aujourd’hui, en analysant les 50 plus grandes entreprises en Guadeloupe, leurscadres ne sont pas des guadeloupéens d’origine africaine ou indienne, c’est lavérité !En observant les administrations, les services de l’Etat, les chefs de services et lescadres ne sont pas majoritairement des guadeloupéens d’origine africaine ouindienne !
Dire le contraire, c’est mentir, c’est la vérité ! Quels sont les services que les guadeloupéens d’origine africaine et indienne gèrent en Guadeloupe ?
Ce sont les services qui relèvent de la gestion de la misère !
La CMU (la Couverture Maladie Universelle), monsieur YACOU, le RMI (le RevenuMinimum d’Insertion) monsieur LUBETH, le pôle emploi ANPE-ASSEDIC monsieurDUMURIER, la CAF et l’API (l’Allocation Parent Isolé) monsieur SAINT-CLEMENT.
Les guadeloupéens d’origine africaine et indienne gèrent la misère desguadeloupéens !Dans tous les autres services de l’Etat qui exercent un pouvoir, tant dans leurdirection que dans leur staff d’encadrement, on ne trouve pas de guadeloupéensd’origine africaine ou indienne !
Bien évidement, on nous parle de formation, c’est faux, archi faux !Nous connaissons des diplômés « à la tonne », ils ne travaillent pas en Guadeloupe !
Dernièrement, j’ai reçu une jeune femme diplômée en ressources humaines quipostulait sur un poste à Air France ; on lui a proposé un poste d’hôtesse de l’air. Sur ce poste a été recrutée une personne venant de France avec moins de diplômes qu’elle !
Nous l’interprétons ainsi, des questions de couleur de peau, la réalité telle que nousla percevons.En France, concernant les offres marchandes dans le secteur privé, 6% des ces offres sont gérées par l’intérim et les cabinets de consultants.
En Guadeloupe 50%des ces offres sont gérées par ce secteur ! Et qui dirige ces cabinets d’intérim et de consultants ? Qui y travaille?
Ce ne sont pas majoritairement des guadeloupéens d’origine africaine et indienne !
Aujourd’hui en Guadeloupe, on embauche du personnel sous le sigle BBR ! Un bleublanc rouge !J’ai travaillé en France, il m’a été demandé d’embaucher un BBR, un 01 codificationinformatique 01 signifiant « nationalité française » ! Ou un vrai 01 signifiant unfrançais blanc !
Voilà ce qui se passe sur la discrimination raciale à l’embauche. Cela expliquepourquoi de jeunes diplômés guadeloupéens et martiniquais ont déjà mis en ligne plusieurs blogs dont http://antildiscrim.skyrock.com/où ils expriment ce qui leurarrive, la victimisation dans le système !
C’est la vérité, la Guadeloupe a été construite sur des rapports de classe et de race qui perdurent depuis 400 ans !
Le système de la plantation a été maintenu, prenons des exemples monsieurANGELE.
Prenons des entreprises comme CARREFOUR, MR BRICOLAGE, est-ce que la photographie de leur encadrement correspond à la réalité ethnique de laGuadeloupe, à la réalité sociale ?
NON etNON! C’est une évidence !
Face à cette situation, nous affirmons pour répondre à votre remarque sur les Tutsis et Hutus, que nous ne sommes pas du tout dans ce schéma, nous ne contestons pasque vous soyez guadeloupéen tout comme monsieur PAYEN, sinon on se mettra àcontester le caractère guadeloupéen de n’importe qui !
Nous l’affirmons de nouveau, la paix sociale ne peut exister dans un pays quand la majorité d’un peuple est exclue !
Et aujourd’hui en Guadeloupe, 99,99% des chômeurs sont des guadeloupéens d’origine africaine et indienne !
Prenons encore des exemples, à Jarry, des commerces qui ont ouvert récemment comme Décathlon, Kiabi, Casino.Je travaille à l’ANPE, qui était chargée de réaliser le recrutement de Décathlon.
Nous avons travaillé à la sélection, aux offres d’emploi comme il le fallait. Par la suite, un cabinet de consultants payé par le groupe HAYOT a « nettoyé » le travail, ensuite le personnel est venu de Paris !
Je suis persuadé qu’en visitant ce magasin n’importe qui a été interpellé, nousn’interdisons à personne de travailler, par le fait qu’il est surprenant d’embaucher un personnel venant de PARIS pour être caissière à Pointe-à-Pitre !
Lorsque nous posons ce problème, on nous taxe de racisme !
Nous résidons dans un pays de 1600 km2, 460 000 habitants, 60 000 chômeurs,nous avons avec la Guyane le plus important taux de chômage !Nous avons vu récemment un courrier de monsieur VION (hôtelier) affirmant qu’on soit de la Creuse, de la Guadeloupe, de la Corrèze ou de la Normandie on est français.
Ce n’est pas aussi simple monsieur VION ! Comment voulez-vous que la paix sociale existe en Guadeloupe si les guadeloupéens ne peuvent pas y travailler ! J’ai eu l’occasion de vous rencontrer, madame Jeanny Marc (maire de Deshaies, député de la 3è circonscription) sur ces questions concernant particulièrement l’hôtel Fort Royal.
Un jour est arrivée à l’ANPE une offre d’emploi pour l’embauche de 40 personnes ayant comme tâches de couper de l’herbe, laver la vaisselle, nettoyer les chambres, faire les lits, porter les bagages, avec comme contrainte « anglais lu parlé et écrit obligatoire ! »
Cela signifie que si nos enfants formés au lycée hôtelier avec un niveau bac+2 ou bac+3 parlent anglais couramment, c’est cela leur destinée que de laver la vaisselle dans un hôtel à Deshaies ? Nous avons de nombreux jeunes diplômés en Guadeloupe qui sont obligés de procéder à l’ensachage de clous dans des entreprises à Jarry ou réalisent des sandwichs dans des fast-foods ! C’est cela qui leur arrive car ils refusent de partir et de quitter leur pays espérant à terme trouver un job !
D’autres par contre, partent, prennent l’avion ! Une fois arrivés par exemple en Allemagne ou ailleurs, c’est fini : ils ne reviendront qu’en vacances, un fois peut être, ils fonderont une famille, leurs enfants seront allemands, australiens ou autre et c’est ainsi que la Guadeloupe perd ses forces vives !
Le processus que nous venons de décrire concernant l’hôtel Fort Royal est très subtil, vous le savez bien monsieur ARCONTE : dès qu’une offre d’emploi a été déposée dans le service public de l’emploi et que cette offre n’a pas été satisfaite dans un délai de 30 jours, car pour cette offre on n’aurait trouvé personne en Guadeloupe, dans ce cas la législation permet d’opérer « l’introduction de main d’œuvre étrangère » !
C’est ainsi que tout naturellement 45 Suédois ont pris les postes dans un hôtel appartenant à la collectivité régionale !!! Cela nous permet d’affirmer haut et fort qu’il faut une priorité d’embauche aux guadeloupéens en Guadeloupe !
Il faut que ce qui se passe au sommet corresponde à la situation ethnique et sociologique du pays ! Cela est la règle dans tous les pays ! Pourquoi aujourd’hui en France à partir de ce qui s’est déroulé au Etats-Unis, Christine KELLY a été nommée au CSA, on a avec empressement nommé une préfète d’origine camerounaise sans même s’apercevoir que madame PIERROT, guadeloupéenne de Trois-Rivières occupe depuis longtemps ce type de poste !
Ces questions nous les posons sans haine de façon justement à ne pas arriver à la haine ! Car si l’embrasement des banlieues a eu lieu il y a 2 ans, c’était justement parce que ces jeunes se sentant exclus affirmaient : « Nous sommes français ! » De ce fait une série de mesures furent appliquées, train pour l’emploi, etc… Ici nous sommes toujours dans le même système, un système construit sur des rapports de classe et de race depuis 400 ans ! Nous ne reviendrons pas sur les chiffres, nous sommes les premiers concernant les jeunes filles mères, nous sommes les premiers avec les guyanais pour le SIDA, nous sommes les premiers dans nombre d’aspects négatifs !Par contre dans le domaine sportif, lorsqu’il s’agit du capitanat de l’équipe de Francede foot, réaliser des performances en athlétisme, nous sommes demandés !
Au point pour nous d’intégrer les domaines où nous sommes cantonnés !
Lilian THURAM est un grand sportif mais tout nos enfants, seront-ils des LilianTHURAM ? Seront ils des Teddy RINER ? Non !
Cela signifie que tout nos enfants ont droit à la réussite !
Quand j’étais petit, je lisais BLEK, YATACA, ZAMBLA et AKIM ! Comme tous lesjeunes de mon âge !En grandissant, un adulte m’a interpellé me déclarant « Domota, quelque chose ne va pas : le héros, tout seul le plus fort dans la foret, commande tous les nègres, tousles serpents, tous les gorilles, toutes les bêtes, le seul blanc commande tout lemonde ! »
Alors évidemment on se réfère au héros !
Les héros des guadeloupéens aujourd’hui, qui sont-ils ?Thierry HENRY, Lilian THURAM !L’épanouissement, la réussite par le sport sont des notions fondamentales !Admettons que nos enfants ne peuvent avoir comme seuls modèles Thierry HENRY et Lilian THURAM !
Il faut que nos enfants aient comme modèle Nicolo, d’autres personnes s’illustrant dans d’autres domaines, il faut que nos enfants osent affirmer : « je voudrais être unjour monsieur Météo ! » Depuis 25 ans c’est toujours le même actuellement M. R. MAZURIE !
Nous devons viser l’excellence mais pour la Guadeloupe !
Nos enfants dans leur développement, lorsqu’ils regardent la télévision ne voient personne qui leur ressemble ! Dans les activités professionnelles, celui qui symbolise la réussite ne nous ressemble pas ! Par contre celui qui est dans la rue nous ressemble ! On finira par intégrer si nous sommes croyants que c’est une malédiction !
Rappelons nous lorsque CHAM fut banni, « Tu seras l’esclave de tes frères », n’est-ce pas monsieur LUREL, vous parliez de Dieu précédemment. CHAM était l’esclave de JAPHET et de SEM. SEM étant la lignée des sémites, les juifs et les arabes, JAPHET celle des blancs !
Depuis la nuit des temps était écrit que les nègres seraient les esclaves des juifs, des blancs et des arabes !
Nous finirons par intégrer cette soi-disant malédiction !

Ou bien nos enfants finiront par se dire à quoi bon aller à l’école, continuer à faires des études d’agriculture, de toutes les façons nous sommes au pied de la croix, restons dans la rue, prenons les armes !
Voilà le modèle de société vers lequel nous nous dirigeons, que nous devonscondamner combattre et nous mettre ensemble pour en changer le cours et ne pasnous diriger vers une impasse !
Car nous dans cette assemblée, nous pouvons penser que nous avons réussi notre parcours social : j’ai 42 ans et 3 enfants ; je suis directeur adjoint à l’ANPE.J’ai réussi quoi aujourd’hui ? Un parcours personnel ? Mais que laissons-nous pour nos enfants ? Un pays meurtri ! Nous avons eu la démonstration aujourd’hui que nous devons prendre notre destin en main car la politique publique de l’Etat français ne répond pas à nos exigences !
Monsieur LUREL, rassurez-vous, nous ne sommes pas dans une démarche politicienne car chaque fois que vous vous exprimez, vous êtes toujours en train de régler les comptes avec d’autres mais cela ne peut s’adresser à nous. Notre démarche vise à régler les exigences sociales prioritaires du peuple guadeloupéen en souffrance aujourd’hui !
Ajoutons concernant les Hutus et les Tutsis et le respect de la démocratie : le gouvernement Pétain était légitime (s’adressant à monsieur ANGELE), le code noir était légitime (rectification de monsieur ANGELE : « Pas légitime, légal »), pardon il était légal ; donc vous êtes pour la légalité. C’est pour cela que j’affirme que tout a une limite et que c’est donc le fait qui fait le droit ! Si nos ancêtres n’avaient pas estimé que le Code Noir légal ne fût pas illégitime, nous en serions toujours à l’esclavage ! Je voulais simplement apporter cette nuance pour affirmer que ce n’est pas parce que un concept est légal qu’il soit correct. Aussi nous avons entendu les propositions de monsieur LUREL, celles de monsieur GILOT, celles de madame Jeanny Marc. Nous souhaitons travailler sur vos propositions et nous vous serions gré de nous les faire parvenir par écrit, de façon que nous puissions les étudier nous aussi. "

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !