mardi 27 novembre 2007

N°56 - Réchauffement climatique dans le Neuf-Cinq

« Chaud, chaud, chaud, le printemps sera chaud » : ce slogan des années 70 devra, réchauffement climatique oblige, être remplacé par « Chaud, chaud, chaud, l’hiver sera chaud ». Et les sociologues, comme de juste, se reconvertir en…météorologues. Voilà qui devrait faire réfléchir les futurs étudiants sur le choix de leurs filières d’études.60 policiers blessés selon le ministère de l’Intérieur, 80 selon les syndicats de policiers, 120 selon d’autres sources. C’est le bilan flottant de deux nuits d’émeutes qui ont secoué dimanche 25 et lundi 26 novembre 2007 six communes du Val d’Oise (95), dans la région parisienne. Parmi les policiers blessés par les émeutiers, certains l’ont été, d’après la police, par des tirs d’armes de chasse. Qui dit mieux ?À l’origine de ce nouveau soulèvement des jeunes classes dangereuses de banlieue, un « incident » similaire à celui qui avait soulevé les banlieues parisiennes en novembre 2005. Cette fois-ci, ce sont Moushin, 15 ans, et Larami, 16 ans – un collégien et un apprenti-boulanger – qui sont morts à bord de leur mini-moto dans des circonstances mal éclaircies. Selon les uns, c’est une voiture de police qui les avait pris en chasse qui a heurté les deux jeunes motards. Selon d’autres, ils ont perdu le contrôle de leur moto car ils roulaient trop vite. La justice devra établir les faits. Cette même justice qui, 25 mois après « l’incident » de Clichy sous-Bois, au cours duquel deux autres jeunes, poursuivis par des policiers, avaient trouvé la mort en se réfugiant dans un transformateur électrique, n’a toujours pas pu établir les faits qui avaient déclenché 21 nuits d’émeutes dans toute l’Île-de-France (10 000 voitures brûlées) en novembre 2005.
Après le Neuf-Trois (le 93, numéro du département de la Seine Saint-Denis), c’est donc au tour du Neuf-Cinq (le 95, numéro du département du Val d’Oise) de flamber, à Villiers-le-Bel, Sarcelles, Garges-lès-Gonesse, Cergy, Ermont et Goussainville.
Va-t-on au-devant d’une nouvelle intifada des banlieues ? Personne ne peut répondre à cette question. En tout cas, cette fois-ci, le gouvernement a été plus prudent que l’année dernière et a évité les déclarations de nature à alimenter l’incendie.
Interrogé par le site afrik.com – « Avez-vous un conseil à donner aux politiques pour que le calme revienne ? » - Samir Mihi, président de l’association Au-delà des mots, a eu cette réponse étonnante : « Je leur dirais de prier pour qu’il pleuve et qu’il fasse froid. Ça va calmer les esprits. Le contexte climatique joue beaucoup dans la poursuite ou l’arrêt de ce genre d’événements. Sebastian Roché (sociologue et chercheur au Centre national de la recherche scientifique, ndlr) a écrit sur le sujet. »
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mercredi 21 novembre 2007

N°55 - Jacquou le Croquant, ses employés fictifs et ses frais de bouche

Jacquou le Croquant : nom d’une célèbre série télévisée de Stellio Lorenzi, diffusée par la télévision française à partir de 1969, mettant en scène les aventures d’une jeune paysan révolté du Périgord au XIXème siècle. Les Croquants furent des paysans qui menèrent une révolte de 1594 à 1596 en Périgord, Agenais, Limousin et Quercy. Ces impudents voulaient « une république comme les Suisses ». Le chroniqueur Palma Cayet évoque « un soulèvement général qui s'y fit d'un grand nombre de peuple prenant pour prétexte qu'ils étaient trop chargés de taille et pillés par la noblesse. Du commencement, on appela ce peuple mutiné les tard-avisés, parce que l'on disoit qu'ils s'avisoient trop tard de prendre les armes, vu que chacun n'aspiroit plus qu'à la paix ; et ce peuple appeloit la noblesse croquants, disant qu'ils ne demandoient qu'à croquer le peuple. Mais la noblesse tourna ce sobriquet croquant sur ce peuple mutiné, à qui le nom de croquants demeura. »
Jacques Chirac est soupçonné d’avoir, de 1977 à 1995, payé les salaires d’une vingtaine de chargés de mission avec de l’argent détourné des fonds publics. Ces « chargés de mission » ne travaillaient pas à la Ville de Paris, dont Chirac était le patron, mais à son service personnel ou à celui du parti dont il était aussi le chef, le RPR, le parti dit gaulliste, aujourd’hui rebaptisé UMP.
L’ancien président de la République a donc été mis en examen le 21 Novembre pour « détournement de fonds publics » , après avoir été interrogé toute la matinée par la juge d'instruction Xavière Simeoni au pôle financier du tribunal de Paris. Il s'agissait de la seconde audition de l'ancien chef de l'Etat, après celle menée en juillet dernier à son bureau parisien par le juge Alain Philibeaux de Nanterre (Hauts-de-Seine), dans un autre dossier d'emplois fictifs lié à sa gestion de la mairie de Paris. Dans cette première affaire, il a le statut de témoin assisté.Le dossier de la juge Simeoni concerne une quarantaine d'emplois suspects accordés à des personnalités de la droite ou à certains de leurs proches dans les cabinets de Jacques Chirac (1977-1995) et Jean Tiberi (1995-2001), sans que les salaires versés donnent lieu à contrepartie pour la Ville de Paris.
Les quatre directeurs de cabinet de Jacques Chirac à l'Hôtel de Ville de 1983 à 1995, Robert Pandraud, Daniel Naftalski, Michel Roussin et Rémy Chardon, sont déjà mis en examen pour «détournements de fonds publics», ainsi que Bernard Bled, qui fut celui de Jean Tiberi, maire de 1995 à 2001. Dans une tribune publiée par Le Monde, Jacques Chirac reconnaît avoir «souhaité ou autorisé» lorsqu'il était maire de Paris les recrutements de chargés de mission car ils étaient «légitimes autant que nécessaires». Et déclare, la main sur le cœur : « qui étaient ces quelques chargés de mission ? Des personnes qui ont travaillé à m'éclairer sur des questions de fond – problèmes éducatifs, sociaux, économiques, sportifs – afin de permettre au maire de la capitale d'assumer au mieux ses missions. Il pouvait s'agir aussi de femmes et d'hommes de qualité, ayant toutes les compétences nécessaires, mais traversant une période professionnelle difficile et à qui j'ai voulu redonner une chance. Et enfin un très petit nombre de collaborateurs qui ont facilité la coordination et l'exercice de mes fonctions. »
On voit mal en quoi un chauffeur de sénateur ou de dirigeant syndical (Marc Blondel, secrétaire général de Force ouvrière) a pu « travaillé à éclairer » Jacquou « sur des questions de fond. »De son côté, Bernard Bled, lui aussi mis en examen, déclare au Monde du 21 Novembre : « Jacques Chirac ne s'est jamais occupé directement de ces problèmes, il n'a pas eu beaucoup d'influence sur le système, peut-être critiquable sur le plan juridique. Le mécanisme existait depuis toujours, on n'a rien inventé. (…) Tous les partis politiques, de droite comme de gauche, connaissaient ce système. Jacques Chirac ne s'occupait jamais des détails, son administration était bien tenue. Il me disait toujours : "Veillez à ce que l'opposition, très minoritaire, soit bien traitée." C'est un homme rigoureux et honnête, un haut fonctionnaire, il était simplement l'héritier d'un mode de fonctionnement. Il n'existe pas de système Chirac, de gens corrompus qui se répartissent le gâteau. Sans doute a-t-on fauté, mais de là à nous caricaturer en parrains mafieux à la tête d'une officine... »
Cette mise en examen intervient quelques jours après l’entrée de Jacquou au Conseil constitutionnel. Notre dynamique retraité n’a pas de soucis à se faire sur son régime spécial de retraites, qui lui donne droit à une retraite de 30 000 € par mois. Avec une bonne cinquantaine d’annuités de carrière politique, il y a quand même droit, non ? Il peut donc continuer à boire sa bière préférée, la Corona, pour arroser son plat préféré, la tête de veau. Il n’a pas de souci à se faire pour le loyer de l’appartement qu’il occupe avec Bernadette sur l’Île Saint-Louis, puisque l’appartement lui est gracieusement prêté par Saad Hariri, fils et successeur de Rafic Hariri, qui fut de son vivant le principal financeur de la famille Chirac et du parti gaulliste.
C’est que Jacquou est un vrai croquant : pendant les 18 ans où il a été maire de Paris, les « frais de bouche » personnels de la petite famille se sont élevés à 5000 Francs (800 €) par jour. Dépenses souvent effectuées en espèces et justifiées par des factures de l’épicerie de luxe Fauchon (Place de la Madeleine). L’enquête judiciaire sur ces « frais de bouche » a été close définitivement en 2005 pour cause de prescription (le nouveau Maire de Paris, le socialiste Bertrand Delanoë, alias « Mickey », a renoncé à se pourvoir en cassation contre la confirmation du non-lieu prononcée par la Cour d’Appel) et de surcroît, un incendie malencontreux a détruit les archives contenant ces (fausses) factures.
L’ensemble de la classe politique, de droite comme de gauche, a réagi à la mise en examen de Jacquou avec « sérénité » et prudence, rivalisant de phrases en langue de bois sur « la-justice-à-laquelle-il-faut-laisser-suivre-son-cours ».Un des arguments des défenseurs de Jacquou consiste à dire que les détournements d’argent public n’ont pas servi à son enrichissement personnel. Mais où est la frontière entre le personnel et le public dans le cas d’un homme cumulant des fonctions politiques (chef de parti) et administratives (fonctionnaire et élu) ?
Quoiqu’en dise Bernard Bled, il y avait bien un « système Chirac », aux ramifications mondiales, allant de Beyrouth (Hariri) à Qatar (l’Émir) en passant par Bagdad (Saddam Hussein) et de Bangui (Omar Bongo) à Lomé (Gnassingbé Eyadema). Chirac a vécu et a fait vivre son parti avec de l’argent de provenance plus que douteuse. L’argent versé par les dictateurs africains était un détournement de l’aide publique française au développement. Pour cela, il n’y aucune enquête, aucune poursuite. Le système, rebaptisé « système Sarkozy », peut donc continuer en toute impunité. Connu pour sa générosité, le grand Jacquou a même tenu à faire la passation en recevant, avec Sarkozy à peine élu pour lui succéder, Saad Hariri à l’Élysée. Histoire de mettre au point les procédures de versement. C’est que le petit Nicolas a lui aussi un sacré appétit. Voilà pourquoi il a chargé son ministre Bernard Kouchner d’aller s’ingérer dans l’élection présidentielle libanaise tout en proclamant que…personne ne devait s’y ingérer !
Les deux hommes ont-ils passé un accord avant l’élection de mai 2007 ? L’information avait circulé, selon laquelle Sarkozy aurait promis de donner des ordres dés son élection pour que les dossiers judiciaires sur Jacquou (et Bernadette, pour des billets d’avion gratuits) soient clos dans des délais très stricts. Petit Nicolas est-il, une fois de plus, en train de trahir Jacquou ou bien est-ce cet accord que les juges parisiens sont en train d’appliquer ? On le saura bientôt.

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 13 novembre 2007

N° 54 - Dodo, Jean-Charles !

Une vidéo a fait le tour du monde et a soulevé l’indignation, la colère et le dégoût de toute la sous-Amérique, celle qui va de Tijuana à la Terre de Feu, mas aussi de la péninsule ibérique et du reste du monde.
Sur cette vidéo, on a vu Jean-Charles de Bourbon (Juan Carlos de Borbón) lancer à Hugo Chávez « Pourquoi tu ne la fermes pas ? ». La scène se passait à Santiago du Chili, au Sommet dit ibéroaméricain, qui réunit chaque année les chefs d’État de l’Espagne, du Portugal et de l’Amérique dite latine. Bref l’équivalent des Sommets Afrique-France ou du Commonwealth. 200 ans après les indépendances des colonies d’Amérique (à l’exception de celle de Cuba, qui fut plus tardive), les anciennes métropoles aiment bien rencontrer leurs anciens sujets pour faire un tour d’horizon.
Voilà ce qui s’est passé : le président vénézuélien Hugo Chávez, dans son intervention, avait traité l’ancien Premier ministre José Maria Aznar, leader du parti dit populaire, de « fasciste » pour avoir soutenu la tentative de coup d’État d’avril 2002 à Caracas. C’est un fait connu, confirmé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, le socialiste Moratinos, publiquement (à la télé et au parlement) en Espagne. Le successeur socialiste d’Aznar, Zapatero, prenant la parole après Chávez, a commencé à lui faire une leçon de morale paternaliste, lui expliquant qu’on se devait de respecter Aznar, puisqu’il avait été élu démocratiquement par les Espagnols. Chávez a répliqué mais le micro lui avait été coupé. Et soudain, Juan Carlos, qui jusque-là piquait un roupillon à côté de Zapatero, s’est réveillé, a fusillé du doigt le Vénézuélien et lui a lancé sa fameuse phrase.
Le bouledogue espagnol était le seul chef d’État non élu présent au sommet. À la question : « qui t’a fait Roi ? », il ne peut que répondre : Franco.
Jean-Charles ne s’est pas contenté de cet esclandre. Il a quitté démonstrativement la séance de clôture du sommet pour ne pas entendre les critiques du président du Nicaragua Daniel Ortega contre l’entreprise multinationale espagnole Unión Fenosa, accusée d’avoir massacré le réseau d’électricité du Nicaragua qui lui a été vendu par le gouvernement de droite précédant le gouvernement sandiniste issu des élections de novembre dernier.
Le Roi d’Espagne devrait suivre un cours accéléré de formation en histoire : son pays n’a plus que deux colonies, Sebta et Melilla – où il s’est d’ailleurs rendu triomphalement et provocativement il y a quelques jours – et l’Amérique dite latine n’appartient plus à la Couronne. Les peuples américains et leurs dirigeants élus ne se tairont jamais plus.
Allez, Jean-Charles, retourne faire ta sieste.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !

mardi 6 novembre 2007

N°53 - Les aventuriers de l’Arche de Zoé (perdue)

Un conte de Noël multimédia en Thomsoncolor 3D et Kouchner Sound System

Réalisateur : Eric Berteau (Pédophages sans frontières)
Metteur en scène et scénariste : Nicolas Sarközy (Sauveurs d’hôtesses de l’air et d’infirmières sans frontières)
Assistante stagiaire à la mise en scène et perchwoman : Rama Yade (Fondation SBETT – Sois belle et tais-toi)
Producteurs : François Sarközy (BioAlliance Pharma), Vincent Bolloré (Groupe Bolloré), Henri Proglio (Veolia), Gérard Mestrallet (Suez)
Acteurs : Idriss Déby, roi du Tchad, l’équipe des Pédophages sans frontières, les 103 Dalmatiens, oh pardon !...orphelins du Darfour et, dans le rôle de l’IVP (l’Idiot du Village Planétaire), Robert Ménard (ce dernier se contentera, tout au long du film, de passer régulièrement devant les caméras en répétant : « Bravo Sarkozy, Bravo Déby…)
Consultants : Bernard Kouchner (BK Conseil), général Philippe Rondot (ex-SDECE, retraité)
Sortie prévue en salles : mercredi 5 mars 2008, juste à la veille des élections muncipales.
Couleurs dominantes : rouge (comme les gilets des hôtesses de l’air espagnoles et l’Eosine sur les faux bandages des faux orphelins), ébène (comme les visages des faux orphelins) et blanc cassé sale (comme la gueule enfarinée de Robert Ménard).
Adjectif dominant : charismatique (le « charismatique » Eric Breteau, le « charismatique » président français, le « charismatique » président tchadien)

L’histoire
Profitant d’une grève nationale de la Ligue des scénaristes de Hollywood, le grand metteur en scène français (GMSF) Nicolas Sarközy a donné le dimanche 4 novembre 2007 le signal du tournage de cette superproduction 100% française dont il a écrit le scénario en quelques jours, à la vitesse du vent. Après les infirmières bulgares, il a donc volé au secours des hôtesses de l’air espagnoles et des journalistes français injustement retenus par le Méchant Idriss, Grand Ami de la France et de Sarközy. Le GMSF a même livré à Madrid les quatre dames espagnoles en gilets rouges. Ce qui s’appelle un service de livraison express digne de DHL. Il reste maintenant à « libérer » :
- un pilote belge
- trois pilotes espagnols
- six humanitaires français
(sans oublier le raton laveur).
Ces aventuriers de l’Arche de Zoé (perdue) ont été pris la main dans le sac alors qu’ils s’apprêtaient à transporter en France 103 orphelins du Darfour d’un genre particulier : ils n’étaient ni orphelins ni du Darfour. Le transport n’était pas autorisé, les parents des enfants n’étaient pas au courant et les candidats à l’adoption avaient payé des sommes substantielles (des « frais logistiques ») pour la fausse évacuation sanitaire d’urgence (les enfants, en parfaite santé, avaient été maquillés en grands blessés darfouriens, rescapés des horribles massacres commis par les méchants Janjawids). L’armée française avait été étroitement associée à l’opération. Or, que je sache, pour l’armée française, le Tchad est une zone de guerre à basse intensité et on ne me fera jamais croire qu’un commandant local prenne l’initiative de transports de civils sans ordres ou de feu vert de son État-Major et de son ministère.
L’arche de Zoé et son « relais », le Collectif des Familles pour les Orphelins du Darfou, ont respectivement comme responsables Stéphanie Lefebvre, Directrice adjointe de Parisbiotech, « bio-incubateur santé de Paris », dans le comité d’évaluation duquel on trouve François Saközy, petit frère de Nicolas et patron d’une entreprise de biotechnologie, et Catherine Grandazzi, nutritioniste et responsable qualité au sein de l'association Maia, qui s'occupe entre autres de parents stériles et de "Gestation Pour Autrui" (mères porteuses).
Alors, que penser de ce film ?
Un réseau de pédocriminels (communément appelés à tort pédophiles) ?
Un réseau de trafic d’organes ?
Je ne crois pas.
Simplement des pédophages (du grec paidos, enfant, et phagein, manger). Et c’est assez grave comme ça.
Morale de cette histoire :
Idriss Déby, un vulgaire soudard-dictateur alcoolique mis en place et maintenu au pouvoir depuis 17 ans par l’armée française, s’est gagné à peu de frais une popularité de défenseur de la veuve et du faux orphelin du Nord au Sud de l’Afrique.
Sarko a rattrapé de manière hollywoodienne les conneries faites par ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense (lesquels, depuis que cette histoire a éclaté, se sont faits tout tout petits).
Et le mystère des Aventuriers de l’Arche de Zoé reste entier.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !