lundi 2 octobre 2006

N° 10 - FrancoAphonie, L'Iraq selon Libérotschild, DSK

Un grand absent sur la photo de famille : Émile Lahoud, le pestiféré

L’ombre de Nicolae sur Jacques, Traian et Émile
Le XIème Sommet de la Francophonie (les majuscules sont obligatoires) vient donc de se terminer à Bucarest. Tout s’est bien passé, on a bien mangé, on a bien bu et on s’est agrandis, en cooptant de nouveaux membres (Grèce, Albanie, Macédoine et Andorre ont été admis comme membres de plein droit, Chypre et le Ghana comme membres associés, le Mozambique, la Serbie et l'Ukraine comme observateurs).
Tout s’est bien passé, mis à part un petit couac qui en dit long sur les “valeurs francophones”. Le président libanais Émile Lahoud a été déclaré persona non grata. Est-il vrai que c’est à la demande de Jacques Chirac que Traian Basescu, le président roumain, a refusé d’inviter Lahoud ? C’est ce qu’on a murmuré très fort, mais l’Élysée et Bucarest ont démenti et Basescu a juré ses grands dieux qu’il avait pris sa decisión tout seul, comme un grand. En tout cas, du coup, Fouad Siniora, le Premier ministre, qui avait été invité en lieu et place de Lahoud, n’est pas non plus venu et c’est le ministre de la Culture Tarik Mitri qui a finalement représenté le Liban, ou plutôt qui a représenté Siniora. Une chose est sûre : au sein de l’Organisation internationale de la francophonie, il y a des francophones plus égaux que d’autres et le véritable patron ce n’est pas le Sénégalais Abdou Diouf mais le locataire de l’Élysée. Alors Jacques, on se prend à rêver et à se prendre pour le constructeur du monstrueux Palais où s’est tenu le Sommet, Nicolae Ceausescu ? Et c’est quoi, exactement, les valeurs francophones ? Et qui les porte ? Le Tunisen Ben Ali ? Le Cambodgien Hun Sen ? Le Centrafricain Bozizé ? Le Gabonais Bongo ? Ils seraient donc, eux, des démocrates et Lahoud ne le serait pas ? Vous me direz que tout cela n’est que broutilles sans importante, vu que l’organisation internationale de la francophonie n’a strictement aucun impact sur la politique mondiale. Je vous le concède. C’est dommage : ça aurait pu être un outil de remise en cause de l’Empire yankee. Elle n’y est pas arrivée. Je la rebaptise donc solennellement Organisation internationale de la FrancoAphonie…



L’Iraq selon Libérotschild
Cette incroyable carte de l’Iraq est parue dans Libération du 28 septembre 2006, en page 7.
Ainsi donc, les 25 millions d’Iraquiens se répartiraient en trois ETHNIES :
Arabes chiites, Arabes sunnites et Kurdes sunnites.
Drôles d’ethnies, vous en conviendrez. Et que deviennent les Arabes chrétiens, les Kurdes chiites, les Persans chiites ou zoroastriens, les Turkmènes, les juifs et j’en passe ? Pour ne pas parler des athées et des agnostiques !
On attend une carte de la répartition ethnique (notez le caractère gras) de la France : quelles ETHNIES le quotidien de Rotschild pourrait-il inventer ? En tout cas, il faudrait un petit point jaune du côté de la Rue Béranger à Paris, pour indiquer la présence de…Mais au fait, comment qualifier l’ethnie qui peuple le quotidien rotschildien ?
Libération est en train de crever, et c’est tant mieux. Qu’on ne compte pas sur nous pour rejoindre la « société des lecteurs » censée apporter de l’argent frais à cette entreprise dégénérée qui fait chaque jour un peu plus honte à la corporation journalistique.



DSK à Sarcelles : “C’est d’ici que je pars”
En fançais courant, Sarcelles était dans les années 70 et 80 un synonyme de “grand ensemble mal foutu où sont empilés des citoyens de seconde classe”. Mais désormais cette ville de la banlieue nord de Paris, dans le Val-d’Oise, a des chances de devenir le Colombey-les-deux-Synagogues du candidat à la candidature à la présidence française de Dominique Strauss-Kahn. Il en a effet été le maire de cette ville de 1995 à 1997 et reste député de la circonscription. C’est donc Sarcelles qu’il a choisi pour lancer sa campagne pour être investi par le Parti socialiste, dont les adhérents éliront le canidat à la canidature le 16 novembre prochain. “C’est d’ici que je pars” à la conquête du monde. La phrase la plus célèbre de DSK lorsqu’il était maire de Sarcelles ? “Chaque matin, en me réveillant, je me demande ce que je vais bien pouvoir faire pour Israël, car ce qui est bon pour Israël est bon pour Sarcelles”. Il faut savoir que Sarcelles est peuplée par un grand nombre de Juifs du Maghreb, en particulier tunisiens. Il y a quelques années, lorsque DSK était ministre des Finances, un site web tunisien juif, harissa.com, avait publié une lettre ouverte –pour rigoler bien sûr, les “Tunes” aiment bien la rigolade – demmandant au ministre, en tant que “Juif tunisien d’honneur” (sa mère était Tunisienne juive), d’exempter les Tunes d’impôts… Si DSK devait se retrouver en train d’affronter Nicolas Sarközy, on assisterait donc à une campagne entre Tel Aviv et Herzliya. Du coup la Sénégauloise blonde – en devient sympathique -, mais oui, vous savez bien de qui je veux parler, Royale canine voyons ! En tout cas, les trois candidats à la candidature n’arrêtent pas se marcher sur les pieds : Sarkö va à New York ? la semaine suivante, c’est DSK qui y va. Sarkö va à Dakar ? La semaine suivante c’est Ségo qui y va. Et lorsque Sarkö ira en enfer, est-ce que nos deux socialistes chéris le suivront aussi ?
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
Ayman El Kayman

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