Maintenant qu’on a installé une parabole près de mon marigot, je peux enfin suivre en direct la campagne électorale française. J’ai donc pu me farcir l’intégralité de l’émission « À vous de juger » d’Arlette Chabot, sur France2, jeudi soir 8 mars, dont l’invité était Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa, alias Nabotléon. Je dois vous avouer que j’ai eu du mal à me remettre du choc produit sur moi par cette émission. Je me suis dit pendant quatre jours : « Mais enfin, ce n’est pas possible qu’un tel personnage devienne président de la République française ou alors, cela voudra dire que la France n’est plus ce qu’elle était et tente encore péniblement d’être. »
Le dimanche précédent, invitée à l’émission préférée de Chirac, « Vivement Dimanche », du sarkozyen Michel Drucker, la chanteuse Lio expliquait son admiration sans bornes pour Mikhaïl Gorbatchev lequel, après la fin de sa carrière politique, s’était mis à jouer dans des publicités. À la question « Et Ségolène, vous la verriez dans quelle pub ? », Lio répondait : « Une pub pour les sous-vêtements Damar. » « Et Sarkozy ? » Hésitation, puis Lio : « Une pub pour des vélos. »
C’état assez bien vu : entre les nombreux personnages que Nabotléon évoque, il y a celui du cycliste du tour de France. Mais alors, du cycliste dopé à mort. Non, je crois que les seules pubs dans lesquelles Sarkoléon pourrait donner toute sa mesure, ce serait celles pour le Valium ou le Prozac.
Petit Nicolas est un angoissé, un anxieux, un complexé, un homme qui fait peur parce qu’il a peur lui-même. Il a un terrible complexe d’infériorité : à cause de ses origines –fils d’immigré -, à cause de sa petite taille, à cause de son intelligence très moyenne, à cause de son bagage culturel plutôt léger , en tout cas comparé à Chirac ou Mitterrand.La raison présente de son angoisse, c’est qu’il a tué le Père – Chirac, qu’il a trahi pour Balladur – et que, désormais, il doit prendre sa place. Et il sait qu’il n’a pas la carrure nécessaire pour exercer de telles fonctions. Alors, il compense comme il peut. Mais chaque fois qu’il répond à une question, il est en position de défense, comme s’il avait peur en permanence d’être pris en défaut. Sarkoléon est un battant mais pas un combattant. Il n’a aucune idée politique. Il n’a aucune vision. Il n’a aucun corpus idéologique bien déterminé –un point commun avec Chirac, qui s’est promené toute sa vie entre le radical-socalisme et le gaullisme -, il n’a que…sa police.
En effet, la France vit actuellement une situation unique dans son histoire : elle court le risque de se retrouver au soir du 6 mai 2007 transformée en République du Sarközyland, avec comme Président un ministre de l’Intérieur qui aura mis l’ensemble de la police du pays à son service pour la campagne électorale. C’est quelque chose de proprement stupéfiant. La décence aurait voulu que Nabotléon démissionne de poste de ministre de l’Intérieur pour éviter le mélange des genres. Mais là, ce n’est plus de mélange qu’il s’agit, mais de fusion !
Qu’a donc apporté l’émission d’Arlette Chabot ? On a compris que Sarko président conserverait comme ministres Borloo et Aillot-Marie et qu’il prendrait sans doute François Fillon comme Premier ministre. De toute façon, Sarko étant un dictateur du détail, qui veut s’occuper de tout, son Premier ministre n’aura pas beaucoup de poids et aucune autonomie Va-t-il adouber Nicolas Hulot comme vice-Premier ministre chargé du développement durable ? On n’en a pas parlé, mais ça ne m’étonnerait pas. En tout cas, il ne veut pas avoir trop de ministres, 15 au maximum et de toute façon, il va changer tout ça, il va redessiner les ministères, pour rendre son « équipe A » performante. Bref, son gouvernement ne ressemblera pas du tout au gouvernement italien avec ses 109 ministres, auquel Sarko a fait allusion pour attaquer François Bayrou et sa proposition de grande union de la gauche et de la droite, que Sarko trouve d’un ridicule achevé. Lui il est de droite et son ennemi, c’est la gauche. Point barre. Et s’il pouvait, il se passerait même de ministres, pour tout faire lui-même. Bref, un véritable fou furieux.
La seule véritable révélation de la soirée a été l’annonce par Nabotléon qu’il créerait un « ministère de l’immigration nationale et de l’identité nationale » -je cite textuellement -, faisant un lapsus au passage, sous le coup de l’émotion. Un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ? Cé kwassa ? Pourquoi pas carrément un ministère de la Préférence nationale ? De quoi va s’occuper ce ministère ? De délivrer des certificats d’identité nationale aux uns et des avis d’’exclusion et d’expulsion aux autres, les indésirables ? D’accorder des autorisations d’importer des contingents de main d’œuvre choisie pour des périodes limitées dans le temps à des entreprises qui en feront la demande ? Qui serait en charge d’un tel ministère ? Arno Klarsfeld, le garde-frontières israélien ? En tout cas, l’idée du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale a été soufflée au nabot par le duo de compères Pascal Bruckner-Alain Finkielkraut, que je verrais bien en commissaires aux Affaires musulmanes et nègres dans ledit ministère. Avec Robert Redeker et Claude Lanzman comme conseillers spéciaux et Roger Cukierman comme Gand Contrôleur. Cukierman qui, au cas où Sarko serait élu, pourrait carrément rebaptiser son CRIF Conseil représentatif des Institutions Françaises. Le Président Sarközy, outre qu’il essaierait d’entraîner la France dans les prochaines aventures guerrières de l’Empire yankee, à commencer par une guerre contre l’Iran, ne ferait que continuer la politique qui a été la sienne comme ministre de l’Intérieur. Une politique dont les emblèmes sont :
Le Kärcher pour nettoyer les banlieues des nouvelles classes dangereuses
Le Taser (le pistolet paralysant en dotation de la police)
Les caméras-vidéos partout
Le coton-tige (le bâtonnet utilisé pour prélever la salive des gens dont l’ADN est inscrit au fichier génétique et qui se retrouvent devant la justice en cas de refus)
La prévention précoce de la délinquance juvénile (dès l’âge de trois ans)
Les charters d’indésirables.
Bref, des pays lointains comme le Venezuela et l’Iran doivent s’attendre à accueillir d’ici quelques mois des demandeurs d’asile en provenance du Sarközyland. Si toutefois, Nabotléon est élu. Ce qui, pour l’heure, n’est pas sûr. Touchons du bois.
Le dimanche précédent, invitée à l’émission préférée de Chirac, « Vivement Dimanche », du sarkozyen Michel Drucker, la chanteuse Lio expliquait son admiration sans bornes pour Mikhaïl Gorbatchev lequel, après la fin de sa carrière politique, s’était mis à jouer dans des publicités. À la question « Et Ségolène, vous la verriez dans quelle pub ? », Lio répondait : « Une pub pour les sous-vêtements Damar. » « Et Sarkozy ? » Hésitation, puis Lio : « Une pub pour des vélos. »
C’état assez bien vu : entre les nombreux personnages que Nabotléon évoque, il y a celui du cycliste du tour de France. Mais alors, du cycliste dopé à mort. Non, je crois que les seules pubs dans lesquelles Sarkoléon pourrait donner toute sa mesure, ce serait celles pour le Valium ou le Prozac.
Petit Nicolas est un angoissé, un anxieux, un complexé, un homme qui fait peur parce qu’il a peur lui-même. Il a un terrible complexe d’infériorité : à cause de ses origines –fils d’immigré -, à cause de sa petite taille, à cause de son intelligence très moyenne, à cause de son bagage culturel plutôt léger , en tout cas comparé à Chirac ou Mitterrand.La raison présente de son angoisse, c’est qu’il a tué le Père – Chirac, qu’il a trahi pour Balladur – et que, désormais, il doit prendre sa place. Et il sait qu’il n’a pas la carrure nécessaire pour exercer de telles fonctions. Alors, il compense comme il peut. Mais chaque fois qu’il répond à une question, il est en position de défense, comme s’il avait peur en permanence d’être pris en défaut. Sarkoléon est un battant mais pas un combattant. Il n’a aucune idée politique. Il n’a aucune vision. Il n’a aucun corpus idéologique bien déterminé –un point commun avec Chirac, qui s’est promené toute sa vie entre le radical-socalisme et le gaullisme -, il n’a que…sa police.
En effet, la France vit actuellement une situation unique dans son histoire : elle court le risque de se retrouver au soir du 6 mai 2007 transformée en République du Sarközyland, avec comme Président un ministre de l’Intérieur qui aura mis l’ensemble de la police du pays à son service pour la campagne électorale. C’est quelque chose de proprement stupéfiant. La décence aurait voulu que Nabotléon démissionne de poste de ministre de l’Intérieur pour éviter le mélange des genres. Mais là, ce n’est plus de mélange qu’il s’agit, mais de fusion !
Qu’a donc apporté l’émission d’Arlette Chabot ? On a compris que Sarko président conserverait comme ministres Borloo et Aillot-Marie et qu’il prendrait sans doute François Fillon comme Premier ministre. De toute façon, Sarko étant un dictateur du détail, qui veut s’occuper de tout, son Premier ministre n’aura pas beaucoup de poids et aucune autonomie Va-t-il adouber Nicolas Hulot comme vice-Premier ministre chargé du développement durable ? On n’en a pas parlé, mais ça ne m’étonnerait pas. En tout cas, il ne veut pas avoir trop de ministres, 15 au maximum et de toute façon, il va changer tout ça, il va redessiner les ministères, pour rendre son « équipe A » performante. Bref, son gouvernement ne ressemblera pas du tout au gouvernement italien avec ses 109 ministres, auquel Sarko a fait allusion pour attaquer François Bayrou et sa proposition de grande union de la gauche et de la droite, que Sarko trouve d’un ridicule achevé. Lui il est de droite et son ennemi, c’est la gauche. Point barre. Et s’il pouvait, il se passerait même de ministres, pour tout faire lui-même. Bref, un véritable fou furieux.
La seule véritable révélation de la soirée a été l’annonce par Nabotléon qu’il créerait un « ministère de l’immigration nationale et de l’identité nationale » -je cite textuellement -, faisant un lapsus au passage, sous le coup de l’émotion. Un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ? Cé kwassa ? Pourquoi pas carrément un ministère de la Préférence nationale ? De quoi va s’occuper ce ministère ? De délivrer des certificats d’identité nationale aux uns et des avis d’’exclusion et d’expulsion aux autres, les indésirables ? D’accorder des autorisations d’importer des contingents de main d’œuvre choisie pour des périodes limitées dans le temps à des entreprises qui en feront la demande ? Qui serait en charge d’un tel ministère ? Arno Klarsfeld, le garde-frontières israélien ? En tout cas, l’idée du ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale a été soufflée au nabot par le duo de compères Pascal Bruckner-Alain Finkielkraut, que je verrais bien en commissaires aux Affaires musulmanes et nègres dans ledit ministère. Avec Robert Redeker et Claude Lanzman comme conseillers spéciaux et Roger Cukierman comme Gand Contrôleur. Cukierman qui, au cas où Sarko serait élu, pourrait carrément rebaptiser son CRIF Conseil représentatif des Institutions Françaises. Le Président Sarközy, outre qu’il essaierait d’entraîner la France dans les prochaines aventures guerrières de l’Empire yankee, à commencer par une guerre contre l’Iran, ne ferait que continuer la politique qui a été la sienne comme ministre de l’Intérieur. Une politique dont les emblèmes sont :
Le Kärcher pour nettoyer les banlieues des nouvelles classes dangereuses
Le Taser (le pistolet paralysant en dotation de la police)
Les caméras-vidéos partout
Le coton-tige (le bâtonnet utilisé pour prélever la salive des gens dont l’ADN est inscrit au fichier génétique et qui se retrouvent devant la justice en cas de refus)
La prévention précoce de la délinquance juvénile (dès l’âge de trois ans)
Les charters d’indésirables.
Bref, des pays lointains comme le Venezuela et l’Iran doivent s’attendre à accueillir d’ici quelques mois des demandeurs d’asile en provenance du Sarközyland. Si toutefois, Nabotléon est élu. Ce qui, pour l’heure, n’est pas sûr. Touchons du bois.
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
2 commentaires:
Très bien vu, cher Anonyme !
Mon nom est Lupin le Troisième. C'est un petit-enfant de ce fantôme célèbre voleur Lupin. Cependant, cela n'est pas attrapé par moi ardency la police dans le monde. Bien qu'il est-ce que n'importe quoi est par qui dit?, soi, voleur du maître de la venue et entrain plus de façon inattendue que le jeu que j'ai visé aux enregistrements il par tous les moyens, il ce est-ce que je suis, Lupin le Troisième.
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