Eh non, ça n’a pas été la déferlante, mais seulement une amère victoire: l’UMP comptait avoir plus de 350 députés élus, elle n’en a que 314. À qui la faute ? Tous désignent Jean-Claude Borloo, le ministre de l’Économie, qui s’est fait tout simplement piéger par Laurent Fabius au soir du 10 juin, sur TF1, en annonçant une augmentation de la TVA pour « financer les délocalisations ». Selon Raffarin, cette « TVA sociale » a fait perdre 60 députés à l’UMP. Au-delà de cette anecdote, l’électorat français a fait preuve de sa légendaire intelligence et, après avoir donné un coup de massue bleu à l’élection présidentielle, il a donné un coup d’aiguillon rose bonbon aux législatives. Mais de nouveau, le premier parti de France ont été les abstentionnistes : 40%, soit 14 millions d’électeurs.
La défaite la plus cinglante pour le parti sarköziste a eu lieu à Bordeaux, où Alain Juppé s’est fait éliminer.
La défaite la plus logique est celle d’Alain Carignon dans l’Isère. Apparemment, les électeurs n’aiment pas voir des repris de justice siéger à l’Assemblée nationale.
Mais la défaite la plus réjouissante est celle d’Arno Klarsfeld à Paris. Les électeurs du 12ème arrondissement n’ont pas été séduits par l’ancien garde-frontières israélien.
À gauche, le grand perdant, c’est Jean-Pierre Chevénement, le maire de Belfort et chantre du « souverainisme » de gauche, qui n’a pas pu retrouver le siège de député perdu en 2002. La fin de sa carrière – à 68 ans, on peut prendre sa retraite – coïncide avec la fin de son Mouvement citoyen.
Bref, la gauche s’en est pas trop mal sortie. On va voir maintenant comment elle va se « recomposer ». Jean-Luc Mélenchon a assisté à Berlin au congrès fondateur du nouveau parti de gauche, « Die Linke » (La Gauche), créé par les anciens communistes de l’Est de Gregor Gysi et les socialistes dissidents emmenés par Oskar Lafontaine. Verra-t-on une initiative similaire en France ? Verra-t-on la LCR, une partie du PCF, la gauche socialiste, certains Verts et quelques anti-libéraux se regrouper pour créer un nouveau parti ? C’est difficile à imaginer. L’heure serait plutôt au divorce.
À l’image du couple le plus célèbre de cette année électorale, qui vient de se séparer dans la vie privée, mais reste uni dans la vie publique.
« Je voudrais dire très simplement que nous avons décidé de ne plus être ensemble. Comme tous les couples, nous avons connu des difficultés. Ces difficultés, j'avais choisi de les mettre entre parenthèses pendant la campagne (...) C'était aussi pour moi une nécessité pour protéger mes enfants. Et aujourd’hui je crois que nous rentrons dans une nouvelle étape, c’est important de dire les choses comme elles sont…Nous ne sommes plus au même domicile… » C’est ce qu’a déclaré Canine Royale Suprême dans une « interview exclusive » diffusée par France-Inter, une interview réalisée samedi, qui aurait du être diffusée mardi matin mais l’a été lundi matin, suite aux « pressions médiatiques ». Un petit bijou médiatique, ne serait-ce que par le long soupir que l’on entend au début de l’interview.
Pour conclure sur la gauche, les communistes ont connu un « succès » inespéré en obtenant 18 sièges. Il ne leur manque donc qu’un député pour constituer un groupe parlementaire. Les 4 élus verts devraient les rejoindre dans ce groupe. À défaut de mariage d’amour, un PACS de raison…
Bonne semaine, quand même !
La défaite la plus cinglante pour le parti sarköziste a eu lieu à Bordeaux, où Alain Juppé s’est fait éliminer.
La défaite la plus logique est celle d’Alain Carignon dans l’Isère. Apparemment, les électeurs n’aiment pas voir des repris de justice siéger à l’Assemblée nationale.
Mais la défaite la plus réjouissante est celle d’Arno Klarsfeld à Paris. Les électeurs du 12ème arrondissement n’ont pas été séduits par l’ancien garde-frontières israélien.
À gauche, le grand perdant, c’est Jean-Pierre Chevénement, le maire de Belfort et chantre du « souverainisme » de gauche, qui n’a pas pu retrouver le siège de député perdu en 2002. La fin de sa carrière – à 68 ans, on peut prendre sa retraite – coïncide avec la fin de son Mouvement citoyen.
Bref, la gauche s’en est pas trop mal sortie. On va voir maintenant comment elle va se « recomposer ». Jean-Luc Mélenchon a assisté à Berlin au congrès fondateur du nouveau parti de gauche, « Die Linke » (La Gauche), créé par les anciens communistes de l’Est de Gregor Gysi et les socialistes dissidents emmenés par Oskar Lafontaine. Verra-t-on une initiative similaire en France ? Verra-t-on la LCR, une partie du PCF, la gauche socialiste, certains Verts et quelques anti-libéraux se regrouper pour créer un nouveau parti ? C’est difficile à imaginer. L’heure serait plutôt au divorce.
À l’image du couple le plus célèbre de cette année électorale, qui vient de se séparer dans la vie privée, mais reste uni dans la vie publique.
« Je voudrais dire très simplement que nous avons décidé de ne plus être ensemble. Comme tous les couples, nous avons connu des difficultés. Ces difficultés, j'avais choisi de les mettre entre parenthèses pendant la campagne (...) C'était aussi pour moi une nécessité pour protéger mes enfants. Et aujourd’hui je crois que nous rentrons dans une nouvelle étape, c’est important de dire les choses comme elles sont…Nous ne sommes plus au même domicile… » C’est ce qu’a déclaré Canine Royale Suprême dans une « interview exclusive » diffusée par France-Inter, une interview réalisée samedi, qui aurait du être diffusée mardi matin mais l’a été lundi matin, suite aux « pressions médiatiques ». Un petit bijou médiatique, ne serait-ce que par le long soupir que l’on entend au début de l’interview.
Pour conclure sur la gauche, les communistes ont connu un « succès » inespéré en obtenant 18 sièges. Il ne leur manque donc qu’un député pour constituer un groupe parlementaire. Les 4 élus verts devraient les rejoindre dans ce groupe. À défaut de mariage d’amour, un PACS de raison…
Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire