mardi 19 août 2008

N°80 - SOS-Géorgie : pas d'asile pour le président

* Ce titre est une allusion subtile au célèbre roman de García Marquez, Pas de lettre pour le colonel, et m'a été suggéré par mon éminent traducteur tlaxcaltèque Manuel Talens.


Voilà l'homme que l'on nous présente comme l'héroïque David qui, à la tête d'un "peuple qui a beaucoup souffert", combat l'ogre russe.
Mikhaïl Saakachvili a besoin d'une seule chose : que quelqu'un le mette de toute urgence dans un asile.
Ses amis yankees pourraient organiser un transport d'urgence vers une unité de soins psychiatriques spécialisée dans la cravatophagie. Le Pentagone doit bien avoir ça, non ?
À moins que le Docteur Bernard Kauchmar ne lui envoye un Transall médicalisé pour le transférer à Sainte-Anne ou au Val-de-Grâce ?
Peut-être le Docteur Karadzic, éminent psychiatre récemment émigré aux Pays-Bas, a-t-il des conseils thérapeutiques à dispenser ?
AEK, délégué de l'ASPC (Association pour les soins palliatifs aux cravatophages)

Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à mardi prochain !
L'agenda de Saakachvili

3 heures : attaque

6h : blitzkrieg
7h : petit déjeuner
12h : victoire
17h : demande d'aide

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Il ne faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages !"

En 91 l'Allemagne a le droit de reconnaitre la Croatie (avec les conséquences que l'on sait), la France et la GB le Kosovo en 2008, alors pourquoi les Russes ne peuvent-ils pas reconnaitre l'Ossétie et l'Abkhazie... ? Deux poids deux mesures ?

La tradition européenne voulait que l' on résolve les conflits par la discussion. Or le président Géorgien a attaqué avec des missiles ses propres "compatriotes" d' Ossétie du Sud. Saakachvili souille le Drapeau Européen de la paix pour justifier ses exactions contre sa propre population. Les Européens ne peuvent pas vraiment pas aider de tels aventuriers.

Ayman El Kayman a dit…

Tout à fait d'accord !