mardi 30 mai 2017

N°160-Piotr et Louis, Vlad et Manu: des géants chez des enfants

Le 25 avril 1717, Piotr Alekseïevitch Romanov, alias Pierre Ier, dit Pierre le Grand, tsar et futur Empereur de toutes les Russies,débarque à Paris, pour un séjour de trois mois. Il a alors 45 ans. Ce colosse de deux mètres est sorti victorieux de tous les complots contre lui et de toutes les guerres, les dernières en date étant celle contre la Suède, qui dura une douzaine d’années, et contre son alliée, la Turquie ottomane. Lors de sa précédente tournée en Europe occidentale, Louis XIV, allié du Grand Turc, l’a snobé. 
Le 10 mai 1717, le futur roi Louis XV, un enfant de sept ans dont la régence est assurée par son cousin Philippe d’Orléans, rend visite au tsar à l'hôtel de Lesdiguières. Le tsar, avec une spontanéité toute russe, prend l’enfant dans ses bras. La scène est immortalisée par Louise Marie Jeanne Hersent. 

On ne pouvait s’empêcher de faire un parallèle historique : Vladmir Poutine aurait presque pu prendre Emmanuel Macron dans ses bras lorsque celui-ci l’a accueilli sur le tapis rouge déployé au château de Versailles, le 29 mai 2017. Le Russe a sur le Français un avantage de 25 ans d’âge et de 17 ans d’exercice du pouvoir. 



Et les « mises en garde » de Manu le Petit avaient réellement quelque chose d’infantile : ne craignant pas le plagiat (d’Obama), il a averti qu’il y avait une « ligne rouge » à ne pas dépasser en Syrie : l’emploi d’armes chimiques. Que l’on sache, la Russie n’a jamais employé d’armes chimiques en Syrie. Mais bon, tout dirigeant de l’Occident démocratique rencontrant un despote oriental se doit de lui faire la leçon et Manu le Petit ne pouvait tout de même pas se contenter d’évoquer le sort des LGBT tchétchènes. Un peu léger. Il fallait donc en rajouter une couche. Pierre le Grand, dont le tricentenaire du séjour en France est fêté par une exposition au Château de Versailles, principalement d’objets prêtés par le Musée de l’Ermitage de Saint-Petersbourg, a inventé le transfert de technologie et le programme Erasmus avant la lettre. Dès son jeune âge, il est allé faire des stages à travers toute l’Europe, pour apprendre les techniques occidentales, avancées pour l’époque, et ainsi pouvoir moderniser son pays. Trois siècles plus tard, on se demande si Emmanuel Macron n’aurait pas besoin d’aller faire un petit stage du côté de Moscou pour apprendre à distinguer une ligne rouge d’une ligne blanche. 

mardi 16 mai 2017

N° 159-La Macronie entre Israël et en même temps le makhzen marocain

Versión española Dentellada n° 159- La Macronía entre Israel y al mismo tiempo* el Majzén marroquí  
 La victoire éclatante de Macron et la perspective alléchante d’être élu-es (ou réélu-es) comme député-es a suscité un véritable raz-de-marée de candidat-es à la mangeoire. 
 La République en Marche apparaît ainsi comme une magnifique coalition arc-en-ciel de tou-tes les opportunistes de la galaxie politicienne gauloise. La Macronie, c’est comme la Samaritaine à l’ère de WhatsApp : on y trouve de tout. Y a du centriste, du socialiste, du communiste, de l’écologiste, du gaullisto-nationaliste, du républicain et même de l'indigène de la République. Bref, la startup macronienne opère une recomposition, pour en finir avec ces horribles archaïsmes que sont la gauche et la droite. Tous ensemble, tous ensemble à la mangeoire !
Bien sûr, il y a quelques couacs dans cette success story.
Premier couac : deux des candidats investis par la startup ont été suspendus à la demande du CRIF et de la LICRA . Ils ont tenu des propos antisionistes et/ou antisémites. Le premier, Christian Gerin, producteur de télévision, avait émis quelques gazouillis (tweets) en faveur du mouvement BDS . Et Macron avait été clair, dès son voyage au Liban en février dernier : Honni soit qui appelle au boycott d’Israël. Le malheureux Gerin a eu beau protester qu’il n’était ni antisémite ni même antisioniste. Rien à faire. Allez, dehors. La seconde, Haouaria Hadj Chikh, ex-communiste marseillaise, ci-devant indigène de la République, ci-devant guériniste (Guérini, ex-patron marseillais des socialistes, inculpé pour association de malfaiteurs en 2011), candidate malheureuse du Front de Gauche à de précédentes élections, a eu le malheur de participer à des manifestations de protestation contre la guerre israélienne contre Gaza en 2008-2009. Donc, elle soutient le Hamas, donc elle est antisémite. Donc, elle dégage. Le CRIF a demandé la suspension d’une troisième investiture,  celle de William Tchamaha en Seine-Maritime, mais apparemment sans succès
Le deuxième couac est encore plus pittoresque et vient du Maroc. Le Comité En Marche local a été indigné par l’investiture de Leila Aïchi comme candidate pour la 9ème circonscription des Français de l’étranger et a annoncé qu’il ne ferait pas campagne pour elle. Les comités sénégalais, tunisien et ivoirien ont emboîte le pas à leurs collègues marocains. Mais pour l’instant, l’investiture n’a pas été suspendue par les têtes pensantes parisiennes de la startup. C’est que la belle Leila est une grosse pointure : à 47 ans, cette avocate spécialisée dans les questions d’environnement, a eu le temps de passer successivement par Europe écologie Les Verts, un soutien à la droitière Valérie Pécresse et le MODEM de François Bayrou. Elle fait partie des 10 sénateurs centristes qui ont apporté leur soutien à Macron. Que lui reprochent donc les startupeurs macroniens ? Ben voyons, elle soutient les Sahraouis ! Impossible donc de soutenir une candidate d’origine algérienne qui nie la marocanité du Sahara occidental ! Le Maroc fournissant le tiers des 150 000 électeurs inscrits dans la circonscription, elle risque donc de ne pas être élue. Mais les jeunes loups – formés en France – qui ont créé le comité marocain d’En Marche, s’en fichent comme de Vercingétorix. Leur projet est marocco-marocain et ils ont vu dans la macronitude une chance de créer leur propre startup électoraliste en vue des prochaines échéances électorales au Maroc. Et on a beau vouloir « refonder, rénover, désarchaïser » la politique marocaine, on ne va quand même pas se mettre le makhzen à dos en frayant avec des partisans du « séparatisme » sahraoui !




mardi 9 mai 2017

N° 158-Manu Ier, un Serial Fake President

C’était logique : à l’ère des Fake News, on ne peut élire qu’un Fake President.
20 millions de fessebouqueurs l’ont liké et donc le produit habillé par Mimi Marchand de fringues prêtées par Louis Vuitton va faire son entrée au Palais de l’E-leasing dans quelques jours. Le plus jeune monarque de France depuis Napoléon le Petit a salué ses fans depuis le symbole le plus éminent et le plus moderne de la maçonnerie française : la Pyramide du Louvre voulue par le Grand Arhitecte, alias Tonton. Ce dernier rit aux enfers : sa stratégie, mise en place pour « diviser la droite », a de nouveau triomphé. La fille de l’épouvantail borgne dont elle a repris le rôle, a joué son rôle à merveille pour faire le vide autour  du produit marchandisé.
 On peut même soupçonner qu’elle a délibérément été « mauvaise » dans le face-à-face du mercredi précédant le second tour de l’élection. Les habitants de la vieille France vont donc être gouvernés pendant 5 ans par un véritable hologramme dont on peut dresser ce rapide portrait :
Enfant victime d’une prédatrice blonde de 40 ans qui aurait du finir en prison, comme Gabrielle Russier, pour détournement de mineur. Mais à Amiens, on ne touche pas à l’héritière des Chocolats Trogneux, spécialistes en mac(a)rons !
Le petit pianiste samarien (habitant de la Somme, capitale Amiens, à ne pas confondre avec Samaritain) présente tous les syndromes du complexe du Premier de la Classe, alimenté par son cursus : Lycée jésuite de la Providence, Lycée Henri-IV, Sciences Po et ENA.
Ce Don Juan bi-asexué a tout du héros de série Netflix : toujours à votre service, faisant là où on lui dit de faire, obéissant à Maman. Quand il demande des chocolats après sa première prestation télévisée, Maman est catégorique : »Non, tu ne vas pas manger de saloperies ». Manu s’incline : »Alors de l’eau… »
Un psychiatre le dit : un garçon victime d’une prédatrice à 15 ans, porte des séquelles tout le restant de sa vie. Il devient un psychopathe. S’il appartient à ceux d’en bas, il peut devenir un tueur ou un violeur en série. S’il appartient à ceux d’en haut, bien pris en main, il peut accéder aux sommets de la finance et de la politique. Les tueurs au couteau peuvent faire quelques dizaines de victimes, les tueurs sans couteau peuvent en faire des millions.
Au moment où j’écris ces lignes, toute la racaille des politichiens (Valse-à-Trois-Temps et Petit-Bouthi en tête)  est en train de se bousculer pour avoir sa place à la mangeoire et être adoubée par Manu Ier. Lui, le pragmatique carnassier, va les traiter comme on le lui a appris chez Rotschild : sans pitié. Et ce sera bien fait pour leur sale gueule de social-traîtres.
Françaises, Français, vous l’avez liké ? Eh bien, il va vous niker. Avec la bénédiction des Bilderbergers du monde.
AEK, secrétaire perpétuel du CABPNTC (Club des Alligatoridés Bouffeurs de Pervers Narcissiques Tout Crus)


Mimi Marchand, celle qui a fabriqué le produit Macron, derrière Brigitte Macron au rassemblement  « Elles marchent », le 8 mars 2017. Photo Bruno Lévy/Divergence

Versión española  Manolito I°, un Falsipresidente en serie

mardi 2 mai 2017

N°157-¡Macrón cabrón! ¡Ni olvido ni perdón!


« L’opposition démocratique au Président socialiste Francisco de Holanda, dont la dictature est en phase terminale, a manifesté dans tout le pays le lundi Premier Mai, pour signifier son rejet du candidat imposé comme successeur, Imanuel Macrón. Les forces de répression de la dictature ont réprimé violemment les manifestants démocrates. Cinq jeunes défenseurs de la démocratie, membres du Bloque Negro, une ONG de défense des droits de l’homme, ont été injustement arrêtés et ont rejoint les centaines de prisonniers politiques de la dictature. Ci-dessous une photo de la mise en scène organisée par les forces de répression de la dictature : un membre des Compañías Republicanas de Seguridad s’est immolé par le feu pour faire croire qu’il était victime des manifestants pacifiques. L’Internationale socialiste, l’internationale libérale, l’Internationale démocrate-chrétienne, le Vatican et Amnésie Internationale ont protesté contre ces nouveaux méfaits de la dictature holandesa. »


Voilà comment la presse internationale « informerait » sur le Premier Mai en France si elle traitait la France comme elle traite le Venezuela.

Ayman El Kayman, Secrétaire général de MSF (Médiamenteurs sans frontières)
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