lundi 5 juin 2006

N°1-Hou la vilaine !

Ma mère m'a toujours dit de me méfier des blondes. Surtout quand elles arborent un sourire de madones. La Royale a montré ses canines mercredi dernier à Bondy, au cœur du "Neuf-trois", ce département de la Seine Saint-Denis qui a pris le relais de Barbès et Belleville dans l'imaginaire social français comme haut lieu commun de tous les fantasmes sur les nouvelles classes dangereuses [les travailleurs immigrés], devenues ethnies dangereuses [Arabes et Noirs de préférences polygames], religion dangereuse [au singulier puisqu'il s'agit des musulmans exclusivement], générations dangereuses [les 12-18 ans]. La Royale Canine a donc laissé entrevoir quelle serait sa campagne électorale si jamais elle devenait la candidate de la rose au poing. Depuis le temps qu'on se demandait ce qu'elle pourrait bien avoir comme programme, la Dame de Poitiers spécialiste des sourires béats et des poses alanguies dans Paris-Match ! Eh bien voilà, on le sait : rien à envier au GKN [Grand Kärcheriseur National] ou au BBB [Bâtard Borgne Breton, vous savez bien, le papa de la Génisse Marine]. Ça aurait pu inspirer une belle chanson au regretté Jacques Brel, avec un refrain dans ce genre :
« La Marine a bien d'la peeeeeine
La Ségolène est la plus vilaiaiaiaiaine.
La Marine a bien de la peeeeeine
La Ségolène lui pique sa haaiaiaiaine....»
La BB [Belle Blonde] s'est donc rendue à Bondy au lendemain des émeutes qui ont suivi à Montfermeil et Clichy sous-Bois l'interpellation très-très musclée et gazante [et c'était pas des gaz hilarants] d'un DDB [dangereux délinquant basané] et elle a étalé ses idées géniales : sucrer les allocations familiales pour les familles qui ne contrôlent pas leurs rejetons, un encadrement militaire pour ses mêmes rejetons - elle a regretté au passage la suppression du service militaire -, et un encadrement quasi-militaire pour les parents, en les forçant à suivre des formations pour devenir des parents idéaux. La BB s'est sans doute inspirée d'une autre BB, à laquelle elle s'était empressée de rendre visite dès que sa victoire électorale avait été certaine, la socialiste Michelle Bachelet, nouvelle présidente du Chili. La Blonde Bachelet est en train d'acheter force armes et avions de guerre à l'Oncle George. Pour faire la guerre à qui ? À la Bolivie d'Evo Morales ou au Pérou qui risque de passer sous la présidence d'Ollanta Humala le 4 juin au soir ? Méfiez-vous des blondes, je vous dis.

Les héritiers d'Aton et ceux de Moïse (ou plutôt de Jabotinsky et Meir Kahane)
Ça fait des dizaines d'années que deux groupuscules sionistes violents font régner la terreur. La Ligue de défense juive [fondée par les adeptes du rabbin terroriste Kahane, mort de mort violente] et le Bétar Taggar [fondée par les adeptes de Vladimir Jabotinsky, le sioniste dit révisionniste admirateur de Hitler et Mussolini, dont l'idéologie fut à l'origine du Likoud] réunissent toutes les conditions pour être dissous en tant que ligues factieuses défendant les intérêts d'un État étranger. Au lieu de cela, elles bénéficient d'une complaisance - incroyable mais vraie ! - des pouvoirs publics et, en premier lieu, du ministère de l'Intérieur français. Pourtant ces gens-là, qui recrutent surtout chez les fils de grossistes en confection du Sentier - ils raffolent des scooters et des casques de moto qu'ils manent comme des armes -, ne sont pas [tout à fait] des plaisantins et ne se contentent pas de tabasser des militants antisionistes. Ils s'en sont même pris, le dimanche 7 avril 2002, à la Bastille, à un commissaire de police qu'ils ont poignardé. L'enquête est toujours au point mort. Et beaucoup de policiers commencent à serieusement s'énerver devant la complaisance de leur ministre. Il a suffi que trente jeunes Noirs grands et baraqués fassent une promenade d'une demi-heure Rue des Rosiers, au coeur du quartier du Marais, dimanche dernier, pour que les "représentants de la communauté juive" (qui les a élus, ceux-là ?) poussent de hauts cris, réclament des châtiments pour ce crime de lèse-ghetto. Et notre SN [Sarközy National] s'est empressé de rendre visite aux malheureuses "victimes" [de quoi ? Les militants de la Tribu Ka n'ont pas touché à un seul cheveu de qui que ce soit et les policiers qui les ont palpés n'ont trouvé aucune arme sur eux] de la Rue des Rosiers et de faire fermer [illégalement] le site Internet de la Tribu Ka, décrétée "antisémite" par les experts tribaux. À quoi d'autre s'attendre de la part d'un ministre de l'Intérieur qui, au lendemain de l'intifada des banlieues, recevait officiellement le chef de la police israélienne pour un échange d'expériences sur la lutte anti-intifada ici et là-bas ?

Danger ! Pas de Blancs !
Kémi Seba, le fara (leader) de la Tribu Ka, a déclaré : « « Dimanche, nous voulions avoir en face de nous les criminels de la communauté juive qui ont tabassé des membres de la communauté noire (en marge des manifestations à la mémoire d'Ilan Halimi). Si c'est ça être antisémite, alors je suis antisémite. »Les Kémites [Noirs en ancien égyptien] de la Tribu Ka sont des adorateurs du Dieu Aton, dont le culte fut instauré par le pharaon Akhénaton en remplacement de celui du dieu Amon. Selon certains, dont Sigmund Freud, Akhénaton, Oedipe et Moïse pourraient avoir été un seul et même personnage. Détail un peu gênant pour les sionistes purs et durs, qui sont aussi des suprématistes blancs : les Kémites pensent qu'Akhénaton était noir. Et rien qu'à l'idée que Moïse aurait pu être d'un beau noir d'ébène plutôt que du blanc de marbre de Michelange, le sang des sionistes ne fait qu'un tour. Les Ashkénazes ont déjà assez d'ennuis quand ils essayent de se présenter comme sémites, alors que tout le monde - ou presque - sait que la plupart d'entre eux descendent des Khazars de la Caspienne et que leur langue, le yiddish, est une langue turco-slavique qui n'a rien, mais alors rien à voir avec l'hébreu.
Mais le plus affligeant dans cette affaire, ce sont les déclarations pitoyables des représentants autoproclamés de la "communauté noire", dont le seul souci est de se faire bien voir et qui en rajoutent dans les dénonciations de "l'antisémitisme". La palme du "bountysme" [le Bounty est un bonbon noir à l'extérieur et blanc à l'intérieur] revient au zozoteur Patrick Lozès, militant de l'UDF de Giscard et François Bayrou, propulsé par ses amis du CRIF à la tête du "CRIF noir", le CRAN [Conseil représentatif des associations noires], un nom bien mal choisi car s'il y a quelque chose dont Lozès et ses copains manquent singulièrement, c'est bien de cran. Et ils sont solidement tenus en main par les boss de la "communauté juive". Quant aux autres affligeants, le Collectif des originaires des DOM dirigé par Patrick Karam, leur affaire est aussi entendue. Ils ont non seulement déposé il y a plusieurs mois une plainte pour injures racistes contre la Tribu Ka, qui avait eu le malheur de déclarer que ce n'était pas à un "leucoderme" [quelqu'un à la peau blanche, en l'occurrence Patrick Karam qui est un Guyanais d'origine syro-libanaise] de s'occuper des problèmes des Noirs, mais mieux : ils ont lancé des appels délirants à la répression contre les émeutiers de l'intifada des banlieues en novembre dernier, et ont été reçus en grande pompe par National-Sarkö.
Attention ! Réservé aux Blancs !

Il ne reste plus qu'à proposer au ministre de l'Intérieur, en concertation avec le maire de Paris, d'apposer à l'entrée de certaines rues de Paris des pancartes avec l'une de ces inscriptions : "Pour Blancs seulement", "Interdit aux Noirs et aux Arabes", "Pour Juifs seulement", ou carrément, pour qu'il n'y ait pas de confusion - en effet il y a des juifs noirs et des juifs arabes et de plus en plus de Blancs antisionistes : "Réservé aux Blancs sionistes, juifs et goyim". Au moins, ce sera clair. Si j'ose dire. Ces messieurs pourront s'inspirer des plaques comme celle ci-dessous- bilingue, SVP, anglais et afrikaans -, exposée au Musée du District Six de la bonne ville du Cap dans cette chère Afrique du Sud, qui nous rappelle le bon vieux temps de l'apartheid [= "développement séparé"]. Enfin, pas si vieux que ça...Une dernière remarque : la connerie étant la chose du monde la mieux partagée, il y a malheureusement sans doute autant de cons chez les Blancs que chez les Noirs, les Juifs, les Lapons ou les Papous. Mais comment définir leur pourcentage, pour pouvoir exiger une discrimination négative à l'encontre des cons qui occupent les médias, afin que leur proportion corresponde à celle de la population générale, ni plus ni moinsse - car, vous en conviendrez, elle dépasse aujourd'hui largement le seuil de tolérance. Dur problème, sur lequel nos sociologues devraient plancher ...
Bonne semaine quand même !
Que la Force de l'esprit soit avec vous !


Plaque d'apartheid en usage en Afrique du Sud de 1947 à 1989. Traduction du texte : "A l'usage des personnes blanches -Ces locaux publics et leurs commodités sont mis à la disposition exclusive des personnes blanches"

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