jeudi 31 juillet 2014

Zubisse Nr. 147- Frankrisrael: eingleisiger Import-Export oder Wenn der Likud in den Pariser Machtpalästen das Sagen hat

Übersetzt von Michèle Mialane, Tlaxcala
Seit die israelische Armee - die demokratischste und für ethnische und genderbedingte Vielfalt offenste Angriffs- und Besatzungsarmee der Welt, die außerdem aus echten epischen Dichtern besteht-, die Operation „Strong Cliff (Fels in der Brandung)“ bzw. „Protective Edge (Schutzrand)“ gestartet hat, die - gleichgültig, welchen auch noch so poetischen Namen sie trägt - in die Kategorie DIGHV[1] gehört - zeigten sämtliche Regierungen der DWB[2] (bis auf zwei erwähnenswerte Ausnahmen: Tunesien und Algerien) eine lückenlose Solidarität mit den Aggressoren, indem sie sich zum Diskurs bekennen, welcher die neue Aggression rechtfertigt.
Durch eine grobe Umkehrung der Tatsachen haben sich Netanjahu und dessen Bande schon wieder und wie üblich als die Opfer der schrecklichen Bärtigen, die über ihre Köpfe Raketen nieder regnen lassen, welche zwar (fast) niemanden töten. Jene Lüge - umso gröber desto besser- wurde allen Kanzleien, von Ottawa über Paris und Warschau bis nach Canberra weisgemacht. Alle Regierungen gerieten so in die Zwickmühle, insofern die Öffentlichkeit überwiegend schockiert, gerührt und angeekelt vor den Schirmen sitzt.
Binnen drei Wochen über 1200 unschuldige Opfer so genannter „Kollateralschäden“, allmählich reicht’s, und nicht nur in den Augen der linken und moslemischen BürgerInnen bzw. jener arabischer Abstammung. Das „unwiderlegbare“ Argument von Bibi und Kumpanen -laut welchem die Hamas die Zivilbevölkerung als menschliches Schutzschild benutzt und folglich den Tod der von Israel getöteten Menschen zu verantworten hat - ergibt gar keinen Sinn. Dessen Absurdität wurde meisterhaft von Uri Avnery erwiesen, indem der es auf das unter dem Blitzfeuer der deutschen V2 im Zweiten Weltkrieg liegende England anwendete und dabei die Hamas durch Churchill ersetzte (hier lesen).
Unter allen westlichen Regierungen hat sich Paris als der perfekteste Jasager hervorgetan. Die regierenden Sozialisten, an der Spitze das Terzett Hollande-Valls-Cazeneuve, - respektive Staatspräsident, Premier und Innenminister - haben alle Prinzipien und jede Solidarität und Anstand mit den Füßen getreten, indem sie sich zur Likud und deren Verbündeten in Tel Aviv bekannt, Bibi und dessen Kumpanen eine schändliche Treue gehalten und sie eingeschleimt haben, unerhörte Maßnahmen getroffen und unfassbare Mitteilungen gemacht haben. Sie sind viel weiter gegangen als ihre Vorgänger in den letzten 20 Jahren und haben an die katastrophale Tradition von Bourgès-Maunoury neu angeknüpft, als jener die militärisch verwendbaren Nukleartechnologien in die Nuklearanlage von Dimona in der Negev-Wüste transferierte und dabei Shimon Peres zur Überwachung der Operation ein Büro im frz. Außenministerium gönnte, oder von Guy Mollet, als jener die Luftwaffe und die Fallschirmjäger schickte zur Unterstützung der Boys Seiner Britischen Majestät und der israelischen Kampfflieger - bekanntlich die demokratischsten in ganz Mittelosten[3] - beim Angriff auf den Suez-Kanal. Schließlich aber folgen sie nur dem Beispiel ihres Großen Komturs Mitterrand, deren Gespenst sie immer noch berät. Erinnern sich die frz. BürgerInnen immer noch daran, dass der gegen Giscard d’Estaing mit 3% Unterschied gewählte Mitterrand sich bei denen bedankte, denen er seinen Sieg zu verdanken hatte? Um ihn nicht unbenannt zu lassen, handelte es sich um den CRIF (Jüdische Lobby in Frankreich) und Mitterrand hob das Embargo auf, das de Gaulle über Israel verhängt hatte und war der erste französische Staatspräsident, der in Israel einen Besuch erstattete. Als Gegenleistung verschwiegen die frz. zionistischen Organisationen respektvoll Mitterrands Vergangenheit unter dem Vichy-Regime.

mardi 29 juillet 2014

N° 147-Francisraël : import-export à sens unique ou Quand le Likoud fait la loi à l'Élysée, à Matignon et Place Beauvau

Depuis le déclenchement de l'Opération "Strong Cliff" ("Rocher Solide") ou "Protective Edge" ("Bordure de protection") par l'armée israélienne - une armée de vrais poètes épiques, en plus d'être l’armée d’occupation et d’agression, la plus démocratique et la plus ouverte du monde à la diversité ethnique et de genre -, qui, quel que soit son nom poétique, entre dans la catégorie CGSTC[1], l'ensemble des gouvernements du BDO [2] - à la notable exception de la Tunisie et de l'Algérie – ont manifesté une solidarité sans failles avec les agresseurs, faisant leur le discours de justification de cette nouvelle agression.
Inversant grossièrement la réalité, Netanyahou et sa bande se sont présentés, une fois de plus et comme d'habitude, comme les victimes des terribles barbus qui font pleuvoir sur leurs têtes des roquettes qui ne tuent (presque) personne. Ce mensonge –plus c'est gros et mieux ça passe – a été avalé sans mâcher par toutes les chancelleries, d'Ottawa à Canberra, en passant par Paris et Varsovie. Les gouvernements se retrouvent donc tous en porte-à-faux par rapport à leurs opinions publiques, qui sont majoritairement choquées, émues et dégoûtées par ce qu'elles voient sur les écrans.
Plus de 1200 victimes innocentes de prétendus "dommages collatéraux" en 3 semaines, ça commence à bien faire, et pas seulement aux yeux des citoyens de gauche, musulmans ou d'origine arabe. L'argument de choc de Bibi & Co – "le Hamas utilise la population civile comme boucliers humains, il est donc responsable des morts que nous provoquons" – ne tient pas la route une seconde. Son caractère absurde a été magistralement démontré par Uri Avnery, qui l'a appliqué à l'Angleterre sous le blitz des V2 allemands, remplaçant le Hamas par Churchill (lire ici).
Parmi toutes les capitales occidentales, c'est Paris qui a battu les records de béni-oui-ouisme. Les socialistes au pouvoir, à commencer par le trio Hollande-Valls-Cazeneuve, respectivement président, Premier ministre et ministre de l'Intérieur, ont jeté aux orties tout principe, toute décence, toute solidarité, pour faire allégeance au Likoud et à ses alliés au pouvoir à Tel Aviv, une allégeance éhontée consistant à cirer les bottes de Bibi & Co avec leur langue, prenant des mesures et faisant des déclarations proprement inouïes. Ils sont allés bien plus loin que tous leurs prédécesseurs des 20 dernières années, renouant avec la sinistre tradition d'un Bourgès-Maunoury transférant la technologie nucléaire militaire française à Dimona dans le Néguev et installant Shimon Peres dans un bureau du Quai d'Orsay pour superviser l'opération, ou d'un Guy Mollet envoyant l'aviation et les paras attaquer le canal de Suez aux côtés des boys de Sa Majesté britannique et de l'aviation de combat israélienne, la plus démocratique du Moyen-Orient[3]. Mais après tout, ils ne font que suivre la voie tracée par Mitterrand, leur Commandeur statufié, dont le fantôme continue à les conseiller. Les citoyens français se souviennent-ils que Mitterrand, élu avec une marge de 3% contre Giscard en 1981, remercia ceux qui lui avaient permis de gagner – le CRIF pour ne pas le nommer – en abrogeant l'embargo des ventes françaises à Israël instauré par de Gaulle et en étant le premier président français à se rendre en visite officielle en Israël ? En échange, les organisations sionistes françaises gardèrent un silence respectueux sur le passé vichyste de Tonton.
Cette fois-ci le trio élyséo-matignono-beauvauesque a fait très fort, en interdisant plusieurs manifestations contre l'agression israélienne sur le territoire français et en faisant condamner des jeunes gens à des peines de 3 à 6 mois de prison ferme, au nom de la "lutte contre l'antisémitisme" et de la volonté de "ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France". Arguments tout aussi absurdes que celui des "boucliers humains". Mais, peut-on se demander, qu'est-ce qui leur a pris ?
Je crois avoir trouvé la réponse : ce qui se cache derrière l'arrogance de Bibi tout comme derrière les borborygmes et les pataugeages hollando-vallsesques (j'interdis-j'autorise-j'interdis de nouveau), c'est une seule et même chose. Quoi donc ? Je donne ma langue au chat.

vendredi 25 juillet 2014

Mouthfuls # 146-Let’s go to Gaza… Beach!

Translated by  John Catalinotto, Tlaxcala
 Let us say it from the get-go: The so-called Only Democracy in the Middle East makes us puke, and has for a long time. This monstrous canker placed on the chest of the Arab world is the most horrible of the gift packages sent in bursts by the democratic West to the “backward” East in more than two centuries, when first Napoleon le Petit Caporal made his horse trample a copy of the Qur'an in the grounds of El Azhar Mosque. For 67 years Palestinians have been paying for a crime of which they are innocent. The Grand Mufti of Jerusalem may have been tempted to ally with Hitler to fight the perfidious Albion and its Zionist henchmen, but as far as we know, he had nothing to do with the Holocaust of the Jews of Europe.
 Once an Israeli soldier stationed at one of the infamous checkpoints was asked how he distinguished a Jew from an Arab. "It's simple,” he said, “the Palestinians look like hunted Jews."
The history of the Jewish state is that of a long "Night and Fog" operation that seems to go on forever. But everything has an end, the Empires as well as their cankers. Now we come to the current chapter of this operation.
It took seven days and seven nights, 180 Palestinians dead, more than 500 Zionist anti-Gaza-missile missiles at $100,000 apiece and most importantly, the end of the World Cup, before "the world" began to react, from the bottom to the top. Some reactions were bizarre, to say the least.
From the top, the prize goes to François Hollande -- to give honor where honor is due -- in the aftermath of a hyper-militarist July 14 that had nothing to do with the sans-culottes and the women of the suburbs of 1789: "I don’t come here to say that we are pro-Israeli or pro-Palestinian; we are for peace. Because the situation in the Middle East can be explosive (...) we can’t allow the Israeli-Palestinian conflict to be imported to France. We can’t have excesses and spillovers of intrusion or the will for intrusion in places of worship, whether synagogues as happened yesterday (Sunday, July 13), and I will say the same goes for mosques, churches, temples [...] Anti-Semitism can not be put into play because there is a conflict between Israel and Palestine (...) France wants a Palestinian state alongside Israel. This has been our consistent position; it will not change." (Interview 14 July 2014)
We are not going to insult our readers by analyzing these pathetic sentences; they deserve no comment. All they do is repeat the vulgar line dominating from Washington to Stockholm, shared among the main shareholders of the World Bank and their yes-men.
At about the same time in the same gentle France, the gendarmerie of the town of Artix in the Pyrenees-Atlantiques department proceeded with the removal of a white sheet hanging from a bridge, with an inscription in black letters, "Israel -- murderer." A judicial investigation is underway to find the perpetrators of this act. And if found, will they be charged? And with what, please? The offense of anti-Semitism, perhaps? We would be tempted to laugh until we fell down -- if things were not so tragic, and globally.
From the bottom, the situation is somewhat paradoxical: while the diffuse opinion of the ordinary citizens of Europe, the Americas and above all in the Mediterranean is in its majority, disgusted with aggressive Zionism more than ever, the movement of solidarity with the Palestinian people seem to have melted like butter in the sun. This is probably due to the general crisis of oldfashioned twentieth century political activism, but there are other more specific reasons. The example the Zionists wanted to set by killing ten unarmed Turkish activists aboard the Mavi Marmara had the desired effect. This act simply sowed terror among those who might have been tempted to take the path of a physical, practical solidarity, going unarmed into the combat ground. Where are the Gaza flotillas past? On the other hand the massive use of the “anti-Semitism” charge by Zionist leaders, slavishly echoed by the vast majority of established powers, is able to cool the ardor of many. And finally, the solidarity movements in many countries, put at the front these strange characters that are "anti-Zionist Jews." In short, it seems that the only ones allowed to criticize -- moderately -- the Jewish state are Jews or those who otherwise show their allegiance to them. For our part, we do not support the Palestinians because they are Arabs or Muslims or Christians, but because they are deprived of their natural rights. And we are not hostile to Israel because it is a Jewish state, but because it is a state that in no way meets the criteria of the rule of law. If the Palestinians were Jews and Israel a Buddhist state, which subjects them to the same treatment, we would have the same position.
Let us consider the events that brought this about.
Three teenagers leaving a nightclub disappear one night. This happens every Saturday night around the globe. Were they victims of hash or crack dealers with whom they had an unpaid bill? Or of satyrs who love fresh bodies? Or a gang of rogue Russian, Georgian, Druze or whatnot? The problem is that teens are not only Jews, but Israeli and belong to families of settlers illegally squatting on land that is not theirs. And like many children of settlers, they studied in a yeshiva, a religious school, probably because there is no other option in the area they squat. If it is, they are no more religious than Wolfowitz’s socks. And now the propaganda machine is turned on: "Three yeshiva students kidnapped in the West Bank." Of course, only Palestinians can have kidnapped them. They tell us the three bodies were found a few days later. For the gangsters who run the Jewish state, there is not a shadow of a doubt: Only Hamas could have committed this horrible act! If we tell you that this is true, it is; move along, there’s nothing to see. In over 60 years of armed Palestinian resistance, the groups that have formed have always taken responsibility for their actions. Why has no group claimed this one? What interest does Hamas, composed of people who have brains, have in killing three youngsters while it is in a more than delicate political phase, trying to patch up relations with the pathetic Fatah led by Mahmoud Abbas, in order to present a common front in negotiations that are ever less likely to succeed, while Israeli Premier Benyamin Netanyahu is trumpeting that his line of defense against the Islamic state is on the banks of the Jordan? One can think what one wants of Hamas, except that they could do something so idiotic.
The Jewish State -- a horrible term if there ever was one, but this term is used by its officials – will lose the new "battle" of Gaza as it lost the war in Lebanon in 2006. If it continues to stubbornly refuse to dissolve its evil system to save the humans that it rules over, it will smash it head into the wall it built, including the "Iron Dome."
To conclude, we repeat a Jewish joke, as is told in Tel Aviv:
"An optimistic Israeli Jew learns Arabic/A pessimistic Israeli Jew learns English/ A realistic Israeli Jew learns how to swim."
The month of August grows near. And if one goes to Gaza Beach?


Ayman the Kayman, a vegetarian alligator who thus avoids the problems connected to the licit and illicit.

Good week anyway!
May the force of the spirit be with you!
And ... see you next week!

jeudi 17 juillet 2014

Zubisse Nr. 146-Vamos a la Playa…von Gaza!

Übersetzt von Michèle Mialane, Tlaxcala

Es sei nun einmal gesagt: die Einzige Demokratie im Mittelosten finden wir zum Kotzen, und das schon lange. Dieses gräuliche Geschwür mitten auf der Brust der arabischen Welt ist das abscheulichste Glanzstück unter den Geschenkpaketen, die das demokratische Abendland dem rückständigen Morgenland böig zugesandt hat, und das seit über zweihundert Jahren, als der reitende Kleine Korporal Napoleon im Innenhof der Al-Azhar-Moschee ein Exemplar des Korans mit den Hufen seines Pferdes trat. Die PalästinenserInnen bezahlen nun seit 67 Jahren für ein Verbrechen, an dem sie keine Schuld tragen. Vielleicht geriet der Große Mufti von Jerusalem in die Versuchung, mit Hitler eine Allianz einzugehen, um das perfide Albion und dessen zionistische Handlanger zu bekämpfen, aber soweit bekannt hat er keineswegs zum Holocaust der europäischen Juden beigetragen.
Einmal wurde ein israelischer Soldat gefragt, der an einem jener berüchtigten Checkpoints Wache hielt, wie er denn einen Juden von einem Araber unterscheiden konnte: „Ganz einfach“, war die Antwort, “Palästinenser blicken einen an, als wären sie verfolgte Juden.“

Die Geschichte des jüdischen Staates ist die einer langen „Nacht- und Nebeloperation“, der eine ewige Dauer zuteil geworden scheint. Aber alles hat ein Ende, auch die Empires und ihre Geschwüre. Und nun zum laufenden Kapitel dieser Operation.
Es hat sieben Tage und Nächte, 180 palästinensische Tote, über 500 zionistische Abwehrmissile zu 100 000 Dollar pro Stück gegen Raketen aus Gaza und vor allem das Ende des Fußball-Weltpokals gebraucht, bis „die Welt“ allmählich reagiert - unten und oben. Und die Reaktionen sind doch zumindest seltsam.
Zuerst oben: Pokalsieger ist - Ehre, wem Ehre gebührt - Präsident François Hollande, am Tag nach der hoch kriegstreiberischen 14.-Juli-Gedenkfeier, die wenig zu tun hatte mit den Sansculottes und den Frauen aus den Vororten im Jahre 1789. „Ich will hier nicht meinen“- so Hollande - „dass man pro-israelisch oder pro-palästinensisch ist. (...) Denn im Nahen Osten ist die Situation explosiv. Der israelisch-palästinensische Konflikt soll nicht nach Frankreich importiert werden. Es darf zu keinerlei Entgleisungen und Ausschweifungen kommen, zu keinem Eindringen oder Willen zum Eindringen in die Kultusstätten, ganz gleich ob Synagogen wie gestern (Sonntag den 13. Juli) , oder Moscheen, Kirchen oder Tempel(...) Man darf nicht zum Antisemitismus greifen, bloß, weil es einen israelisch-palästinensischen Konflikt gibt(...) Frankreich will einen palästinensischen und daneben einen israelischen Staat. Das war immer unsere Stellung, und daran wird sich nichts ändern.“   (Interview vom 14. Juli 2014) Wir achten unsere LeserInnen viel zu hoch, dass wir solch erbärmliche Worte auslegen würden. Sie sind keinen Kommentar wert. Nur ein albernes Nachplappern des Einmaleins, das bei den Hauptaktionären der Weltbank und deren frommen Jasager von Washington bis nach Stockholm gängig ist.
Ungefähr zur gleichen Zeit hat im holden Frankreich die Gendarmerie von Artix im Département der Pyrénées-Atlantiques von einer Brücke ein weißes Tuch weggeholt, das die schwarze Inschrift “ Israël assassin (Israel mordet)“ trug. Die Täter werden gesucht. Wenn man sie entdeckt, was dann aber? Werden sie angeklagt? Welchen Deliktes bitte? Vielleicht des Antisemitismus? Man wäre versucht, sich darüber totzulachen, wenn die Dinge nicht so ernst lägen, und das weltweit.
Unten sieht es gelinde gesagt paradox aus: obwohl die Durchschnittsbürger in Europa, Latein- und Nordamerika und rings ums Mittelmeer meist dem aggressiven Zionismus mehr denn je angeekelt zusehen, scheint es den Solidaritätsbewegungen mit dem palästinensischen Volke wie dem Schnee vom vergangenen Jahr zugegangen zu sein. Das hängt sicher mit der allgemeinen Krise des veralteten Aktivismus vom 20. Jahrhundert zusammen. Aber es gibt noch andere, präzisere Gründe. Für die Zionisten sollte die Ermordung zehn unbewaffneter türkischer Aktivisten an Bord der Mavi Marmara als warnendes Beispiel fungieren und es ist auch der Fall gewesen. Das hat ganz einfach all jene terrorisiert, die versucht gewesen wären, materiell zu helfen, konkrete Solidarität auszuüben und sich unbewaffnet ins Konfliktgebiet zu begeben. Wo bleiben denn die Gaza-Flottillen? Andererseits wirkt sich die von den zionistischen Führern massiv angewandte erpresserische Anschuldigung des Antisemitismus recht ernüchternd auf viele Eiferer der palästinensischen Sache aus. Und dann sind die Solidaritätsbewegungen in vielen Ländern unter die Vorherrschaft jener seltsamen Figuren der „antizionistischen Juden“ geraten. Mit wenigen Worten: es sieht so aus, als dürften nur Juden oder deren Eiferer den jüdischen Staat - und zwar nur gemäßigt - kritisieren. Wir für unser Teil unterstützen die Palästinenser nur, weil man ihnen ihre natürlichen Rechte abspricht - nicht, weil sie Moslems, Christen oder Araber sind. Und nicht, weil Israel ein jüdischer Saat ist, stehen wir ihm feindselig gegenüber, sondern weil dieses Land die Kriterien eines Rechstaates keineswegs erfüllt. Würden die Palästinenser Juden sein und Israel ein buddhistischer Staat, der sie in gleicher Weise behandeln würde, würde unsere Stellung die gleiche sein.
Und nun überlegen wir uns ein bisschen die Vorkommnisse, die eben aufeinander gefolgt sind.
Eines Nachts verlassen drei Jugendliche eine Diskothek und werden vermisst. So was passiert jeden Samstagabend überall weltweit. Fielen sie Hasch- oder Crackdealern zu Opfer, bei denen sie eine Rechnung nicht beglichen hatten? Oder auf junges Fleisch hungrigen Sittenstrolchen? Oder einer russischen, georgischen oder drusischen Ganovenbande? Die Frage ist, dass die Jugendlichen nicht nur Juden, sondern auch Israelis sind und Kinder von Familien, die auf fremdem Boden illegal wohnen. Und wie viele Kinder von Siedlern studieren sie auf einer Jeschiwa, also auf einer konfessionellen Schule, vermutlich weil es im Fleck, wo sie illegal wohnen, keine andere gibt. Womöglich sind sie nicht „religiöser“ eingestellt als Wolfowitz’ Halbstrümpfe.   Und sofort startet die Propagandamaschine los: „Drei Studenten einer Jeschiwa in der Westbank entführt.“ Selbstverständlich müssen die Kidnapper Palästinenser sein. Es heißt, dass ihre Leichen einige Tag später aufgefunden wurden. Für die Gangster, die den jüdischen Staat regieren, steht es außer Zweifel, dass die horrende Tat nur vom Hamas begangen worden sein kann! Sagt man es Euch, so stimmt’s auch, weiter gehen, da gibt’s nicht zu sehen. In 60 Jahren bewaffneten palästinensischen Widerstandes haben sich jedoch die Gruppen, aus denen er bestanden hat, stets zu ihren Taten bekannt. Warum diesmal keine? Welchen Vorteil konnte sich der Hamas, deren Mitglieder sämtlich über ein Gehirn verfügen, vom Mord dreier Kinder erhoffen, gerade zur Zeit, wo er sich in einer heiklen Phase befindet, indem er versucht, sich mit dem kläglichen Fatah von Mahmud Abbas zu versöhnen, um bei immer unvorstellbar werdenden Verhandlungen eine gemeinsame Front zu bieten? Wobei Netanjahu laut herausposaunt, dass seine Verteidigungslinie gegen den islamischen Staat zieht sich am Jordan entlang? Es steht jedem/r frei, diese oder jene Meinung vom Hamas zu haben - nur darf man nicht annehmen, dass er aus lauter Doofen besteht.
Der jüdische Staat - eine denkbar gräuliche Vokabel, aber sie wird eben von dessen Operatoren gebraucht - wird in der neuen Schlacht zu Gaza den Kürzeren ziehen, wie 2006 in Libanon. Wenn er sein unheilvolles System beharrlich weiter betreibt und somit darauf verzichtet, die Menschen zu retten, über die er herrscht, wird er sich den Kopf gegen die selbst erbaute Mauer samt „Eisenkuppel“ zerschlagen.
Und zum Schluss ein jüdischer Witz, der in Tel Aviv erzählt wird:
„Ein optimistischer jüdischer Israeli lernt Arabisch, ein pessimistischer jüdischer Israeli lernt Englisch, ein realistischer jüdischer Israeli lernt schwimmen.“
Der August naht. Warum nicht zum Gaza-Strand hinfahren?



Ayman El Kayman, Vegetarier von der Gattung der Alligatoren, der sich den Kopf über Zulässiges  und Unzulässiges nicht zu zerbrechen braucht
Eine schöne Woche, trotz alledem!
Möge die Kraft des Geistes mit Euch sein
… und bis zur nächsten Woche!

mercredi 16 juillet 2014

Dentellada Nº 146-¡Vamos a la playa… de Gaza!

Digámoslo de entrada: vomitamos desde hace mucho tiempo la Única Democracia del Medio Oriente. Este chancro monstruoso plantado en el pecho del mundo árabe es el florete más horrible de paquetes de regalos enviados en ráfagas por el Occidente democrático al Oriente atrasado, desde hace más de dos siglos, cuando Napoleón el Pequeño Caporal hizo que su caballo aplastara un ejemplar del Corán en el recinto de la mezquita El Azhar. Los palestinos pagan desde hace 67 años un delito del que son inocentes. El Gran Muftí de Jerusalén pudo haber tenido la tentación de aliarse con Hitler para combatir la Pérfida Albión y sus secuaces sionistas, pero no ha, que se sepa, tenido nada que ver con el Holocausto de los judíos de Europa.

Un día se le pidió a un soldado israelí estacionado en uno de los famosos y siniestros check-points  (puestos de control) cómo hacía para distinguir  un judío de un árabe. "Es muy sencillo, los palestinos tienen una mirada de judíos perseguidos."

La historia del Estado judío es la de una larga operación «Noche y Niebla » que al parecer deberá durar eternamente. Pero todo tiene un fin, tanto los Imperios como sus chancros. Pasemos al capítulo actual de esta operación.

Tardó siete días y siete noches, 180 palestinos muertos, más de 500 anti-misiles sionistas a 100.000 dólares cada uno para destruir los cohetes gazauís y sobre todo, el fin del Mundial, para que «el mundo» comience a reaccionar, abajo y arriba. Reacciones algo extrañas.

Arriba el premio gordo lo ganó François Hollande - a todo Señor todo honor, en la mañana siguiente de un 14 de julio híper-militarista que no tuvo nada que ver con los  « sans-culottes» y las mujeres de los suburbios del 89: « No voy a decir aquí somos proisraelí o propalestino, estamos por la paz. Porque la situación en Oriente Próximo puede ser explosiva […]  No puede haber derivas y  desbordamientos, intrusión o la voluntad de intrusión  en los lugares de culto, ya sean sinagogas como ocurrió ayer (domingo), pero voy a decir lo mismo de mezquitas, iglesias, templos […] El antisemitismo no puede ser utilizado porque hay un conflicto entre Israel y Palestina […] Francia quiere un estado palestino al lado de Israel. Es nuestra posición constante, no va a cambiar. » (Entrevista del 14 de julio 2014*) No vamos a insultar a nuestros lectores haciendo un análisis de estas frases patéticas, no merecen ningún comentario. Simplemente ellas machacan  a nivel muy bajo la vulgata dominante de Washington a Estocolmo, con los principales accionistas del Banco Mundial y sus  sigüíes.

Casi al mismo tiempo, en la misma dulce Francia, la gendarmería de Artix, en los Pirineos Atlánticos procedió a retirar una sábana blanca colgada en un puente con una inscripción en letras negras, «Israel asesino». Una investigación judicial está en curso para encontrar a los autores de ese acto. Y si los encuentran, ¿serán inculpados? ¿Y de qué, por favor? ¿De delito de antisemitismo probablemente? Estaríamos tentados a reírnos a carcajadas hasta desgarrarnos la garganta si las cosas no fueran tan trágicas, y a escala planetaria.

Abajo, la situación es un tanto paradójica: mientras que la opinión difusa de los ciudadanos de base de Europa, América y la cuenca mediterránea está mayoritariamente hoy más que nunca hastiada del sionismo agresivo, los movimientos de solidaridad con el pueblo palestino parecen haberse derretido como la mantequilla al sol. Esto está sin duda vinculado a la crisis generalizada de las formas tradicionales de activismo heredadas del siglo XX, pero hay otras razones más precisas. El ejemplo que quisieron hacer los sionistas matando a diez activistas turcos desarmados a bordo del Mavi Mármara tuvo los efectos previstos. Simplemente se sembró el terror entre todos aquellos que hubieran estado tentados a participar en la vía de una solidaridad física, concreta, al ir sin armas al campo de batalla. ¿Dónde están las flotillas para la franja de Gaza? Por otra parte el chantaje macizo al antisemitismo de los dirigentes sionistas, secundado servilmente por la mayoría de los poderes establecidos, tuvo que enfriar muchos ardores. Y por último, los movimientos de solidaridad, se encontraron en muchos países, caporalizados  por estos extraños personajes que son los « Judíos antisionistas». En síntesis, parece que los únicos autorizados a criticar – moderadamente – el Estado judío, son los judíos o aquellos que les declaran su lealtad. Por nuestra parte, apoyamos a los palestinos no porque son árabes, musulmanes o cristianos sino porque se les priva de sus derechos naturales.

Y no somos hostiles a Israel porque es un Estado judío, sino porque es un Estado que no cumple con los criterios de un Estado de derecho. Si los palestinos fueran judíos e Israel un Estado budista que los sometiera al mismo tratamiento, nuestra posición seria la misma.

Razonemos un poco sobre los acontecimientos que acaban de celebrarse consecutivamente.

3 adolescentes salen de una discoteca y desaparecen una noche. Esto ocurre todos los sábados por la noche en todos los rincones del mundo. ¿Fueron víctimas de vendedores de hachís o de crack con quienes tenían una factura vencida? ¿O sátiros aficionados de carne fresca? ¿O una banda de matones rusos, georgianos, drusos o de otro tipo? El problema es que los adolescentes no sólo son judíos, sino israelís y pertenecen a familias de colonos que ocupan ilegalmente tierras que no les pertenecen. Y como muchos hijos de los colonos, estudian en una yeshivá, una escuela religiosa, probablemente porque no hay otra posibilidad en el lugar que ellos ocupan. Hasta es posible que no sean más religiosos que los calcetines de Wolfowitz. Es así que se dispara la máquina de propaganda, « 3 estudiantes de yeshivá secuestrados en Cisjordania». Obviamente, ellos solo pueden haber sido secuestrados por palestinos. Se nos dijo, que sus cadáveres habían sido encontrados algunos días más tarde. Para los gánsteres que dirigen el Estado judío, no hay la menor duda: ¡este horrible acto solo pudo haber sido cometido por Hamas! Si se lo dicen es porque es cierto, circulen, no hay nada más que ver. En más de 60 años de resistencia armada palestina, los grupos que la han constituido siempre han reivindicado sus actos. ¿Por qué ningún grupo ha reivindicado éste? ¿Qué interés Hamas, compuesto por personas que tienen cerebro, habría tenido para matar tres jóvenes en una fase más que delicada en la que intenta vanamente de hacer frente común con el lamentable Fatah de Mahmoud Abbas en negociaciones cada vez más improbables, mientras que Netanyahu pregona que su línea de defensa contra el Estado islámico se encuentra al borde del Jordán? Se puede pensar lo que se quiera de Hamas, salvo que son cretinos.El estado judío - término horrible como hubo pocos, pero es este el que utilizan sus operadores - perderá la nueva «batalla» de Gaza como se perdió la guerra del Líbano en 2006. Si continúa empeñado en negarse a disolver su sistema nefasto para salvar a los seres humanos sobre los que reina, se estrellara la cabeza contra el muro que él construyó, «cúpula de hierro» incluida.

Para concluir, un chiste judío, tal como se narra en Tel Aviv:

«Un judío israelí optimista aprende el árabe/Un judío israelí pesimista aprende el inglés/ Un judío israelí realista aprende a nadar».

Se acerca el mes de agosto. ¿Vamos a la playa de Gaza?

Ayman El Kayman, aligatórido vegetariano que evita así los rompecabezas de lo lícito y de lo ilícito ¡


Feliz semana, a pesar de todo!
¡Qué la Fuerza del espíritu este con usted!
…¡y hasta la semana próxima!
* « El Presidente de la República tuvo esta tarde una entrevista telefónica con el Primer ministro israelí Benyamin NETANYAHU. Le expresó la solidaridad  de Francia frente a los tiros de cohetes procedentes de la franja de Gaza. Le recordó que Francia condena firmemente estas agresiones. Corresponde al gobernó israelí tomar todas las medidas para proteger a su población frente a las amenazas. El Presidente de la República recuerda la necesidad de prevenir la escalada de las violencias. » (Comunicado del Eliseo, 9 de julio de 2014)

 

mardi 15 juillet 2014

N° 146-Vamos a la playa…de Gaza!

Disons-le d'emblée: nous vomissons l'Unique Démocratie du Moyen-Orient et ce, depuis longtemps. Ce chancre monstrueux posé sur la poitrine du monde arabe est le plus horrible fleuron des paquets-cadeaux envoyés par rafales par l'Occident démocratique à l'Orient arriéré, depuis plus de deux siècles, quand Napoléon le Petit Caporal fit fouler par son cheval un exemplaire du Coran dans l'enceinte de la mosquée El Azhar. Les Palestiniens payent depuis 67 ans un crime dont ils sont innocents. Le Grand Mufti de Jérusalem a peut-être été tenté de s'allier à Hitler pour combattre la perfide Albion et ses sbires sionistes, mais il n'a, que l'on sache, été pour rien dans l'Holocauste des juifs d'Europe.
On demandait un jour à un soldat israélien posté à un de ces fameux et sinistres check-points comment il distinguait un Juif d'un Arabe. "C'est simple, les Palestiniens ont un regard de Juifs traqués".
L'histoire de l'État juif est celle d'une longue opération "Nuit et Brouillard" qui semble devoir durer éternellement. Mais tout a une fin, les Empires comme leurs chancres. Venons-en à l'actuel chapitre de cette opération.
Il aura fallu sept jours et sept nuits, 180 morts palestiniens, plus de 500 missiles sionistes anti-missiles gazaouis à 100 000 dollars pièce et surtout, la fin du Mondial, pour que "le monde" commence à réagir, en bas et en haut. Des réactions pour le moins bizarres.
En haut, le pompon revient à François Hollande – à tout seigneur tout honneur, en ce lendemain de 14 juillet hyper-militariste n'ayant rien à voir avec les sans-culottes et les femmes des faubourgs de 89 :" Je ne vais pas ici dire qu’on est pro-israélien ou pro-palestinien, on est pour la paix. Parce que la situation au Proche Orient peut être explosive (…) Le conflit israélo-palestinien ne peut s’importer en France. Il ne peut pas y avoir de dérives et de débordements, d’intrusion ou de volonté d’intrusion dans des lieux de culte, que ce soient des synagogues comme cela s’est passé hier (dimanche), mais je dirai la même chose pour des mosquées, des églises, des temples […] L’antisémitisme ne peut pas être utilisé parce qu’il y a un conflit entre Israël et la Palestine(…)La France veut un État palestinien à côté d’Israël. C’est notre position constante, elle ne changera pas." (Interview du 14 juillet 2014*) Nous n'allons pas faire l'insulte à nos lecteurs d'analyser ces phrases pitoyables, elles ne méritent aucun commentaire. Elles ne font que rabâcher au ras des pâquerettes la vulgate dominante de Washington à Stockholm, chez les actionnaires principaux de la Banque mondiale et leurs béni-oui-oui.
A peu près au même moment, dans la même douce France, la gendarmerie d'Artix, dans les Pyrénées-Atlantiques a procédé à l'enlèvement d'un drap blanc accroché à un pont portant une inscription en lettres noires, "Israël assassin". Une enquête judiciaire est en cours pour trouver les auteurs de cet acte. Et si on les trouve, seront-ils inculpés ? Et de quoi, SVP ? De délit d'antisémitisme, peut-être ? On serait tenté de rire à s'en déchirer la gorge si les choses n'étaient pas si tragiques, et à l'échelle planétaire.
En bas, la situation est pour le moins paradoxale : alors que l'opinion diffuse des citoyens de base d'Europe, des Amériques et pourtour méditerranéen est dans sa majorité plus que jamais dégoûtée du sionisme agressif, les mouvements de solidarité avec le peuple palestinien semblent avoir fondu comme beurre au soleil. Cela est sans doute lié à la crise généralisée du militantisme de papa du XXème siècle, mais il y a d'autres raisons plus précises. L'exemple qu'ont voulu faire les sionistes en tuant dix militants turcs désarmés à bord du Mavi Marmara a eu les effets escomptés. Il a tout simplement semé la terreur chez tous ceux qui auraient été tentés de s'engager dans la voie d'une solidarité physique, concrète, en allant sans armes sur le terrain du combat. Où sont donc passées les flottilles pour Gaza ? D'autre part le chantage massif à l'antisémitisme des dirigeants sionistes, relayé servilement par la grande majorité des pouvoirs établis, a eu de quoi refroidir bien des ardeurs. Et enfin, les mouvements do solidarité se sont retrouvés, dans de nombreux pays, caporalisés par ces étranges personnages que sont les "Juifs antisionistes". Bref, il semble bien que les seuls autorisés à critiquer – modérément – l'État juif soient les Juifs ou ceux qui leur font allégeance. Pour notre part, nous ne soutenons les Palestiniens ni parce qu'ils sont arabes, ou musulmans ou chrétiens mais parce qu'ils sont privés de leurs droits naturels. Et nous ne sommes pas hostiles à Israël parce que c'est un État juif, mais parce que c'est un État qui ne répond en rien aux critères d'un État de droit. Si les Palestiniens étaient juifs et Israël un État bouddhiste qui leur ferait subir le même traitement, nous aurions la même position.
Raisonnons un peu sur les événements qui viennent de s'enchaîner.
3 adolescents sortant d'une discothèque disparaissent une nuit. Cela arrive tous les samedis soirs aux quatre coins du globe. Ont-ils été victimes de dealers de hash ou de crack auprès desquels ils avaient une facture en retard ? Ou de satyres amateurs de chair fraîche ? Ou d'une bande de voyous russes, géorgiens, druzes ou que sais-je encore ? Le problème, c'est que les ados sont non seulement juifs, mais israéliens et appartiennent à des familles de colons squattant illégalement une terre qui ne leur appartient pas. Et comme beaucoup d'enfants de colons, ils étudiaient dans une yeshiva, une école religieuse, sans doute parce qu'il n'y a pas 'autre possibilité dans le coin qu'ils squattent. Si cela se trouve, ils ne sont pas plus religieux que les chaussettes de Wolfowitz. Et voilà que la machine de propagande se déclenche: "3 étudiants de yeshiva kidnappés en Cisjordanie". Évidemment, ils ne peuvent avoir été kidnappés que par des Palestiniens. On retrouve, nous a-t-on dit, leurs cadavres quelques jours plus tard. Pour les gangsters qui dirigent l'État juif, il n'y a pas l'ombre d'un doute : cet acte horrible ne peut avoir été commis que par le Hamas ! Si on vous le dit, c'est que c'est vrai, circulez, il n'y a rien à voir. En plus de 60 ans de résistance armée palestinienne, les groupes qui l'ont constituée ont toujours revendiqué leurs actes. Pourquoi aucun groupe n'a-t-il revendiqué celui-ci ? Quel intérêt le Hamas, composé de gens qui ont un cerveau, aurait-il eu à tuer trois gamins dans une phase plus que délicate où il tente de se rabibocher avec le pitoyable Fatah de Mahmoud Abbas pour présenter un front commun dans des négociations de plus en plus improbables, tandis que Netanyahou claironne que sa ligne de défense contre l'État islamique se trouve au bord du Jourdain ? On peut penser ce qu'on veut du Hamas, sauf que ce sont de tels crétins.
L'État juif – terme horrible s'il en fut, mais c'est celui qu'utilisent ses opérateurs – perdra la nouvelle "bataille" de Gaza comme il a perdu la guerre du Liban en 2006. S'il continue à s'acharner à refuser de dissoudre son système néfaste pour sauver les humains sur lesquels il règne, il va se fracasser la tête dans le mur qu'il s'est construit, "dôme de fer" inclus.

Pour conclure, une blague juive, telle qu'on la raconte à Tel Aviv :
"Un Israélien juif optimiste apprend l'arabe/Un israélien juif pessimiste apprend l'anglais/Un israélien juif réaliste apprend à nager".

 Le mois d'août approche. Et si on allait à la plage à Gaza ?


Ayman El Kayman, alligatoridé végétarien qui évite ainsi les casse-têtes du licite et de l'illicite


Bonne semaine, quand même !
Que la Force de l’esprit soit avec vous !
...et à la semaine prochaine

*"Le Président de la République a eu ce soir un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien, Benyamin NETANYAHOU. Il lui a exprimé la solidarité de la France face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza. Il lui a rappelé que la France condamne fermement ces agressions. Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces. Le Président de la République rappelle la nécessité de prévenir l’escalade des violences." (Communiqué de l’Élysée, 9 juillet 2014)