Depuis le
déclenchement de l'Opération "Strong Cliff" ("Rocher
Solide") ou "Protective Edge" ("Bordure de protection")
par l'armée israélienne - une armée de vrais poètes épiques, en plus d'être l’armée
d’occupation et d’agression, la plus démocratique et la plus ouverte du monde à
la diversité ethnique et de genre -, qui, quel que soit son nom poétique, entre
dans la catégorie CGSTC[1],
l'ensemble des gouvernements du BDO [2]
- à la notable exception de la Tunisie et de l'Algérie – ont manifesté une
solidarité sans failles avec les agresseurs, faisant leur le discours de
justification de cette nouvelle agression.
Inversant grossièrement la réalité, Netanyahou et sa bande se sont présentés, une fois de plus et comme d'habitude, comme les victimes des terribles barbus qui font pleuvoir sur leurs têtes des roquettes qui ne tuent (presque) personne. Ce mensonge –plus c'est gros et mieux ça passe – a été avalé sans mâcher par toutes les chancelleries, d'Ottawa à Canberra, en passant par Paris et Varsovie. Les gouvernements se retrouvent donc tous en porte-à-faux par rapport à leurs opinions publiques, qui sont majoritairement choquées, émues et dégoûtées par ce qu'elles voient sur les écrans.
Plus de 1200 victimes innocentes de prétendus "dommages collatéraux" en 3 semaines, ça commence à bien faire, et pas seulement aux yeux des citoyens de gauche, musulmans ou d'origine arabe. L'argument de choc de Bibi & Co – "le Hamas utilise la population civile comme boucliers humains, il est donc responsable des morts que nous provoquons" – ne tient pas la route une seconde. Son caractère absurde a été magistralement démontré par Uri Avnery, qui l'a appliqué à l'Angleterre sous le blitz des V2 allemands, remplaçant le Hamas par Churchill (lire ici).
Inversant grossièrement la réalité, Netanyahou et sa bande se sont présentés, une fois de plus et comme d'habitude, comme les victimes des terribles barbus qui font pleuvoir sur leurs têtes des roquettes qui ne tuent (presque) personne. Ce mensonge –plus c'est gros et mieux ça passe – a été avalé sans mâcher par toutes les chancelleries, d'Ottawa à Canberra, en passant par Paris et Varsovie. Les gouvernements se retrouvent donc tous en porte-à-faux par rapport à leurs opinions publiques, qui sont majoritairement choquées, émues et dégoûtées par ce qu'elles voient sur les écrans.
Plus de 1200 victimes innocentes de prétendus "dommages collatéraux" en 3 semaines, ça commence à bien faire, et pas seulement aux yeux des citoyens de gauche, musulmans ou d'origine arabe. L'argument de choc de Bibi & Co – "le Hamas utilise la population civile comme boucliers humains, il est donc responsable des morts que nous provoquons" – ne tient pas la route une seconde. Son caractère absurde a été magistralement démontré par Uri Avnery, qui l'a appliqué à l'Angleterre sous le blitz des V2 allemands, remplaçant le Hamas par Churchill (lire ici).
Parmi toutes les
capitales occidentales, c'est Paris qui a battu les records de béni-oui-ouisme.
Les socialistes au pouvoir, à commencer par le trio Hollande-Valls-Cazeneuve,
respectivement président, Premier ministre et ministre de l'Intérieur, ont jeté
aux orties tout principe, toute décence, toute solidarité, pour faire
allégeance au Likoud et à ses alliés au pouvoir à Tel Aviv, une allégeance
éhontée consistant à cirer les bottes de Bibi & Co avec leur langue,
prenant des mesures et faisant des déclarations proprement inouïes. Ils sont
allés bien plus loin que tous leurs prédécesseurs des 20 dernières années,
renouant avec la sinistre tradition d'un Bourgès-Maunoury transférant la
technologie nucléaire militaire française à Dimona dans le Néguev et
installant Shimon Peres dans un bureau du Quai d'Orsay pour superviser
l'opération, ou d'un Guy Mollet envoyant l'aviation et les paras
attaquer le canal de Suez aux côtés des boys de Sa Majesté britannique et
de l'aviation de combat israélienne, la plus démocratique du Moyen-Orient[3].
Mais après tout, ils ne font que suivre la voie tracée par Mitterrand, leur
Commandeur statufié, dont le fantôme continue à les conseiller. Les citoyens
français se souviennent-ils que Mitterrand, élu avec une marge de 3% contre
Giscard en 1981, remercia ceux qui lui avaient permis de gagner – le CRIF pour
ne pas le nommer – en abrogeant l'embargo des ventes françaises à Israël
instauré par de Gaulle et en étant le premier président français à se rendre en
visite officielle en Israël ? En échange, les organisations sionistes
françaises gardèrent un silence respectueux sur le passé vichyste de Tonton.
Cette fois-ci le trio élyséo-matignono-beauvauesque a fait très fort, en interdisant plusieurs manifestations contre l'agression israélienne sur le territoire français et en faisant condamner des jeunes gens à des peines de 3 à 6 mois de prison ferme, au nom de la "lutte contre l'antisémitisme" et de la volonté de "ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France". Arguments tout aussi absurdes que celui des "boucliers humains". Mais, peut-on se demander, qu'est-ce qui leur a pris ?
Cette fois-ci le trio élyséo-matignono-beauvauesque a fait très fort, en interdisant plusieurs manifestations contre l'agression israélienne sur le territoire français et en faisant condamner des jeunes gens à des peines de 3 à 6 mois de prison ferme, au nom de la "lutte contre l'antisémitisme" et de la volonté de "ne pas importer le conflit israélo-palestinien en France". Arguments tout aussi absurdes que celui des "boucliers humains". Mais, peut-on se demander, qu'est-ce qui leur a pris ?
Je crois avoir
trouvé la réponse : ce qui se cache derrière l'arrogance de Bibi tout comme
derrière les borborygmes et les pataugeages hollando-vallsesques
(j'interdis-j'autorise-j'interdis de nouveau), c'est une seule et même chose.
Quoi donc ? Je donne ma langue au chat.
Appelez ça comme vous voulez. La peur. La trouille. La tremblante. Les chocottes. Le flip.
C'est un sentiment, une sensation. C'est quelque chose d'obscur, d'inexplicable, d'irrationnel. Quand il est envahi par la peur, un animal ou un humain peut soit prendre la fuite, soit attaquer, soit faire le mort. Les hommes du pouvoir solférinesque hésitent entre les trois attitudes.
Un pouvoir
habité par la peur est dangereux, car, n'étant plus sûr de sa légitimité, il
est tenté d'agir dans l'illégalité. Plus il est conscient des "bonnes
raisons" qu'il a d'avoir peur, et plus il recourra à des méthodes
perverses, la pire consistant à contaminer de sa propre peur ses amis, ses
affidés, ses alliés, ses ennemis et adversaires. S'il n'arrive pas à propager
sa peur dans le camp opposé, il est foutu et le roi se retrouve tout nu. C'est
ce qui est en train d'arriver à Bibi & Co : ni Tony Blair, ni le maréchal
Sissi –le dictateur le plus démocratique de l'histoire égyptienne - ni les
hommes à tout faire du roi Abdallah ne sont parvenus à transmettre ce virus aux
organisations palestiniennes, ni au Hamas ou au Jihad islamique, bien sûr, ni
même au Fatah du pauvre Abou Mazette, qui semble s'être ressaisi et avoir enfin
compris que la collaboration avec l'occupant, que dis-je, l’aplatissement devant
lui, était aussi meurtrière pour lui que les missiles israéliens lancés sur
Gaza. Et quant au pauvre John Kerry, c'est clair, il en a sa claque de Bibi
& Co[4].
Bref, la stratégie de la peur –synonyme exact de "terrorisme" – a échoué sur toute la ligne : le peuple de Gaza fait preuve d’une résistance qui le met au moins à égalité avec les assiégés de Leningrad, du Ghetto de Varsovie ou de Sarajevo. Son blindage ne s’appelle pas « Dôme de Fer » mais Soumoud (résilience). Il met en lumière le facteur décisif de cette guerre monstrueusement asymétrique, que les stratèges de Tel Aviv ne peuvent influencer avec aucun tour de passe-passe kabbalistique : le facteur humain.
Et une fois Bibi & Co tout nus, le Gouda élyséen et son gauleiter catalan n'auront plus qu'à aller se rhabiller ou bien à se recycler en modèles pour le calendrier 2015 pour camionneuses de Playgirl.
Bref, la stratégie de la peur –synonyme exact de "terrorisme" – a échoué sur toute la ligne : le peuple de Gaza fait preuve d’une résistance qui le met au moins à égalité avec les assiégés de Leningrad, du Ghetto de Varsovie ou de Sarajevo. Son blindage ne s’appelle pas « Dôme de Fer » mais Soumoud (résilience). Il met en lumière le facteur décisif de cette guerre monstrueusement asymétrique, que les stratèges de Tel Aviv ne peuvent influencer avec aucun tour de passe-passe kabbalistique : le facteur humain.
Et une fois Bibi & Co tout nus, le Gouda élyséen et son gauleiter catalan n'auront plus qu'à aller se rhabiller ou bien à se recycler en modèles pour le calendrier 2015 pour camionneuses de Playgirl.
Professor Doktor
Ayman von Kayman, expert auprès de la CPM (Cour pénale du marigot) en psychopathologie de ces malades qui vous
gouvernent, pauvres humains
En bonus ci-dessous quelques vidéos qui ne nécessitent pas de commentaires sur le thème de "l'import-export" France-Israël, mais répondent à la question : qui importe et exporte quoi ?
Tel Aviv, 18 novembre 2013
En bonus ci-dessous quelques vidéos qui ne nécessitent pas de commentaires sur le thème de "l'import-export" France-Israël, mais répondent à la question : qui importe et exporte quoi ?
Tel Aviv, 18 novembre 2013
Israël, juillet 2014
Que la Force de l’Esprit
soit avec vous !
…et à la semaine
prochaine !
Notes
[1] CGSTCI : Crimes de guerre
servilement tolérés par la communauté internationale, un nouveau concept
original venu enrichir l'arsenal juridique protégeant les TPPMM (Tueurs
patentés protégés par les Maîtres du Monde)
[2] BDO : Bloc démocratique occidental,
comprenant l'Union européenne et les États associés [Maroc, Algérie, Tunisie,
Égypte, Israël, Ukraine etc.), l'Amérique du Nord (Canada, USA, Mexique),
l'Australie, la Nouvelle-Zélande et…la Micronésie. On peut considérer le Japon
comme membre honorifique du BDO, tout comme les Japonais étaient des
"Blancs d'honneur" dans l'Afrique du sud de l'apartheid. Quand au
Brésil, à l’Inde et à l’Afrique du Sud, depuis qu’ils se sont alliés à la
Russie et à la Chine au sein des BRICS et votent mal à l’ONU, ils dégagent une
odeur de soufre antisémite et donc antidémocratique, à moins que ce ne soit
l’inverse…
[3] Roquette du Hamas ou du Jihad
islamique : engin de mort antisémite. Missile israélien :
réponse démocratique et légitime au terrorisme antisémite (Flaubert, Dictionnaire
des idées reçues, nouvelle édition revue et augmentée, 2014)
2 commentaires:
Parmi les Etats arabes qui aident les Palestiniens, vous avez publié la Syrie qui, malgré la trahison de Mechaal, a continué à armer les brigades Qassam et les autres forces de la résistance en liaison avec l'Iran et le Hezbollah. La Syrie d'Assad est en fait le seul Etat arabe a armer Gaza. L'Algérie et la Tunisie prenne par la parole des positions justes et les autres trahissent
Je n'ai pas parlé des États arabes mais des pays associés à l'UE, dont l'Algérie et la Tunisie (comme Israël, donc membres de 2ème classe du "Bloc démocratique occidental".
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